"S’il y avait davantage de prises de conscience individuelles, alors peut-être que le collectif changerait"
"S’il y avait davantage de prises de conscience individuelles, alors peut-être que le collectif changerait"
Je suis passée à côté de cette lecture. Je ne sais pas si c'est lié au découpage de l'histoire, qui est très décousu, ou au récit lui-même qui ne m'a pas emballée, mais j'ai trouvé cette histoire plutôt fade. Je retiendrai tout de même les dessins qui sortent de l'ordinaire et qui m'ont séduite bien plus que le scénario.
Des dessins puissants, mais un récit trop confus.
Pour plus de précisions, se rapporter à l'avis de Lionel (un peu plus bas), pas la peine de faire des paraphrases.
NB : Par ailleurs, j'aime généralement plutôt les récits de Zidrou et les incarnations de Laurent Bonneau.
Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2020, la tempête Alex dévaste la vallée de la Roya, dans les Alpes-Maritimes. Plus d'eau ni d'électricité, un village coupé du monde enseveli par deux mètres de boue, des ruisseaux qui deviennent des torrents, charriant arbres et rochers, des routes effondrées, des ponts démolis... Le chaos.
Laurent Bonneau, auteur-dessinateur, décide de se rendre sur place. Il y rejoint Alain Bujak, photographe et écrivain. Ensemble, ils vont recueillir la parole de ceux qui, sur place, ont vu leurs paysages dévastés. Ils mettent en avant l'humain et la solidarité qui s'est exprimée et tentent d'évaluer les conséquences de la tempête sur l'environnement local.
Alain Bujak photographie, Laurent Bonneau dessine. Les deux arts se mêlent dans les pages de l'album. Après L'étreinte, L'essentiel, Ceux qui me touchent, entre autres, Laurent Bonneau démontre encore tout son talent dans une grande variété de dessins pris sur le vif. Aquarelles, feutres, utilisation de la couleur, il donne beaucoup de force à ses planches, représentant les femmes, les hommes mais aussi une nature qui elle aussi cherche à délivrer un message.
Enquête, documentaire, message écologique, reportage... Cette bande dessinée du réel, pour reprendre les mots de Laurent Bonneau, ne manque pas de poésie et mérite le coup d'œil !
Un bien bel album, très humain, malgré le sujet traité.
Et bien sûr ça me parle plutôt pas mal, ayant la quarantaine et une fille à peu près du même âge et au même prénom. Mais fort heureusement je n'ai pas le même métier, juste impossible pour moi !
J'ai aimé les couleurs, marquées d'une page à l'autre ou plutôt d'un chapitre à l'autre, en tous cas je n'ai pas trouvé de réelle signification. Soit c'était un peu une manière de marquer des séquences .. Soit un peu au hasard et graphiquement intéressant. Ce qui me convient aussi à vrai dire.
J'ai beaucoup apprécié l'humanité qui ressort de tout cela, les émotions, les expressions des uns ou des autres. On sent une vérité dans l'approche des personnages. Seul moment où on sent un décalage étant la visite de l'artiste parisien, où ça part en live, stéréotypé mais peut-être aussi proche d'une certaine vérité.
On peut aussi noter le fait que ça parle rapidement, mais de manière très précise de vin et surtout de bière. Mieux qu'avoir un classique "tu veux une bière?". Non là, ça cause dans un certain réalisme entre passionnés/amateurs que je connais un peu ;)
Bref, on parle ici de rêveries, d'une âme en recherche de sens dans sa vie. De relation de couple, de boulot difficile et parfois des cohabitations de couples pas si simples quand on a des rythmes totalement différents, d'une autiste à la campagne avec des parents agriculteurs. Un melting-pot de vie. Avec ses difficultés qui s'entrecroisent.
Album rempli également de silences, parfois plein de sens, parfois aériens.
Un bien bel album, pavé, qui transporte ailleurs ..
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