"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Comme chaque année depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale a lieu, un jeu mortel dans une arène qui met en concurrence deux équipes adverses, composées de vingt candidats chacun. En cette année 2016, pour la 70ème édition, Chris, qui s'entraîne depuis trois ans, est bien résolu de faire crier sa vengeance pour son amour perdu. Y arrivera-t-il, et quel prix est-il prêt à payer ?
L'auteur nous offre un roman abouti et bien construit avec une mise en place détaillée. On est tout de suite mis en situation réelle avec un tirage au sort, des décors et une ambiance qui nous permettent de prendre très rapidement la température.
Des caractères dominants sortent rapidement du lot, avec chacun son histoire personnelle. Des affinités se créent, mais il existe aussi au sein de chaque clan des tensions, des jalousies, des méfiances. Les premières scènes violentes arrivent très vite, et les morts se succèdent à intervalle régulier, sans que l'on puisse toutefois, s'y habituer.
Les combats sont sanguinaires, et sans merci. On assiste à des rapprochements, des affrontements qui laissent la place à de belles et poignantes confidences. On parle ici de liens, de choix, de motivations, de loyauté.
L'écriture est addictive, elle nous passionne, nous malmène dans les dédales de cette arène qui dévore ses occupants.
Les personnages oscillent entre détermination et fragilité. On les suit dans ce combat intérieur qui est le leur et qui nous tient en haleine de bout en bout. On assiste impuissant à un véritable carnage, il y a des actes désespérés. Plus on avance, et plus on est à la torture de perdre des personnages auxquels on s'était attaché. Les rebondissements sont nombreux, l'action est sans relâche, tout autant d'élément qui contribue à nos émotions.
Ce roman nous offre un spectacle visuel marquant, entre adrénaline, espoir et résignation. Le sort, peut-il être favorable à une mécanique de guerre sans scrupule ?
A bord d'un train à destination de Neuchâtel, neuf voyageurs se retrouvent coincés et piégés à l'arrêt, à l'intérieur d'un tunnel. Une voix leur annonce que pour s'en sortir, il va falloir tuer des monstres et ou des passagers. La nuit risque d'être longue et mouvementée...
On entre rapidement dans un huis clos grinçant, angoissant, oppressant. Le décor est à peine planté, que c'est la consternation générale pour nos personnages, pour qui le temps va très vite s'accélérer.
Dés lors, une voix qui résonne, sortie de nulle part, des monstres avides de chair et de sang surgissent à la pelle. C'est la panique à bord, mais il faut réagir. La psychologie des personnages se délivre, s'affine dans un tumulte bruyant, incessant.
L'écriture est haletante, c'est énergique, visuel et totalement addictif. La situation génère des peurs, de la méfiance, de l'incongruité. Les crises se succèdent, on se jauge, on se scrute, on se juge, on se bouscule, on déraisonne. C'est totalement décadent et cruel. On est subjugué par la violence, l'horreur qui se dégage du récit. On est totalement imbibé dans l'intrigue, à tel point que l'on ne cherche pas à réaliser, à analyser ou à comprendre.
L'atmosphère est dérangeante, la pression est extrême, permanente. Les personnages et nous-même sommes à la merci d'un jeu dangereux et machiavélique...
Des indices sont scrupuleusement disséminés et pourtant, il nous faut le dénouement pour ouvrir les yeux. La vérité est monstrueuse et bouleversante. Cohérent et terriblement efficace !
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