A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Lu dans le cadre du Grand Prix de Elle
Juliette rousseau revient en Bretagne le pays de son enfance et nous livre un court récit fait de courts voire très courts chapitres, certains ne faisant qu’une seule phrase.
Ce livre est plein de la nostalgie du passé. Elle se remémore sa jeunesse dans cette campagne sans doute idéalisée. Elle déplore le remembrement, l’industrialisation, le changement, la place des femmes face aux hommes.
Certes l’écriture est magnifique, sensible, poétique mais ce livre ne m’a pas touché. Au contraire de « La vie têtue » son premier livre, j’ai lu celui-ci avec détachement le trouvant féministe par moments et pessimiste à d’autres.
Juliette Rousseau, féministe et militante contre l’agriculture de masse qui met fin aux bocages nous entraine en Bretagne, dans la campagne agro-industrielle où elle s’est réinstallée sur une terre familiale, réinvestissant par là-même les espaces géographique, temporel et généalogique.
Au travers de textes poétiques, parfois narratifs ou réflexifs, elle interroge la ruralité, l’héritage de la culture paysanne, les questions de classe et de genre, la relation au vivant. Concernant la ruralité, elle parle de ses contradictions, de ses beautés et de ses combats.
L’autrice explore les replis d’une terre rendue stérile par l’exploitation agricole intensive, par la violence intériorisée et les silences. Une terre exsangue où se mêlent les souvenirs de son adolescence et le présent de l’écrivaine qu’elle est devenue qui culpabilise d’être partie et s’interroge sur la futilité de son art. Elle aborde également la difficulté d’être une femme dans un monde très masculin et patriarcal, apportant ainsi une vocation politique à son récit, celle de se réapproprier en tant que femme un terroir masculiniste d’extrême droite.
L’autrice nous livre ici un récit très personnel sur la ruralité rattrapée par la modernisation et, de façon très prudente, elle s’interroge sur la manière dont on peut réhabiter les contrées délaissées.
Son texte est en forme de fragments poétiques, comme jetés là par hasard, où l’écriture alterne entre prose et poésie.
Tout en douceur et en courage, Juliette Rousseau nous livre un hymne à la campagne.
Un très beau texte, une chronique très juste et sans angélisme du retour à la terre de l’autrice.
Lu dans le cadre du « Grand Prix des Lectrices ELLE 2025 ». Je remercie les Editions Cambourakis pour cet envoi.
Un texte qui mêle poésie et ruralité, voilà qui peut sembler déroutant, et pourtant Juliette Rousseau pose des mots sur ses sentiments ambivalents concernant sa vision de la ruralité. Une enfance passée à la campagne peut laisser des traces, entre fierté et honte, envie de fuite et retour mélancolique.
« Péquenaude », est le terme choisi par l’autrice pour nous parler de ce monde paysan avec une vision de femme. Féministe mais surtout militante contre l’agriculture de masse qui met fin aux bocages et laisse des surfaces plates et sans arbre. On y lit la ruralité qui souffre, malmenée et détruite par l’homme dans son désir de modernité.
Tous les ingrédients étaient réunis pour que j’aime ce livre : la ruralité qui m’a vue grandir, un genre décalé avec ce vocabulaire poétique mêlé de patois. J’ai pourtant terminé « Péquenaude » avec un goût d’inachevé. Les sujets sont abordés, souvent répétés, peu approfondis. C’est un livre que l’on peut lire d’une traite ou plutôt en picorer quelques pages. Car les pages se suivent mais ne se ressemblent pas : on passe de la prose à la poésie, parfois aux haïkus, au manifeste ou avec une simple phrase qui mène à la réflexion.
J’ai été interpellée par le titre….Péquenaude. Un terme qui me rappelait mon grand-père.
On parle depuis un moment, et à raison, de la condition des agriculteurs. Je pensais découvrir dans ce court livre, une réflexion sur tout cela.
Mais j’ai vite été décontenancée par le style un peu décousu pour moi. Entre réflexions, poèmes, citations…..je me suis un peu ennuyée en cherchant à découvrir, où elle voulait en venir.
Je suis passée à côté mais ce n’est que mon avis, et le mieux, est toujours de se faire son opinion.
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