"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C est un bon livre , a decouvrir , le vie et sa fin qui galère bien écrit , sujet a analyser , et decouvrir l auteur que je ne connaissais pas du tout a suivre
Salvatore est un vieux calabrais rongé par un cancer qui quitte sa campagne pour aller se faire soigner à Milan. Il y vit chez son fils et sa belle fille avec qui il n'a rien de commun. Mais il y découvre son petit fils et cet amour va illuminer ses derniers jours.
confronte à la rudesse et à la froideur de la ville ce grand pere va faire face à la maladie, redécouvrir l'amour et sa famille.
Pudique et délicat, ce livre m'a beaucoup émue. Un très beau moment de lecture
Zio Roncone a bien vécu, toujours droit et fier, il doit, lui le vieux calabrais rongé par la rusca (un cancer de l'estomac), accepter de vivre à Milan chez son fils Renato et se faire soigner loin de sa montagne et de son vieil ennemi de toujours, mourant lui-aussi. Il fait connaissance avec Bruno, son petit-fils et se découvre une tendresse pour ce petit garçon qu'il souhaiterait voir grandir pour tout lui apprendre : les femmes douces, le vin rude et la bonne chère.
C'est tout un monde qui s'ouvre dans ce roman magnifique où les émotions sont à fleur de cœur, où on s'attache à ce vieil homme bourru qui semble renaître, reprendre foi en sa vie et on s'amuse de le voir encore fringant, résolu à ne pas mourir avant son ennemi calabrais, décidé à séduire encore les femmes, à ne pas laisser les autres lui dicter sa conduite.
Il y est bien sûr question d'amour, de transmissions des valeurs ancestrales, mais aussi d'espoir, d'humanité, d'une presque bienveillance envers la vieillesse et la mort.
Voila le genre de roman, fort et touchant, dont on ralentit la lecture avant la fin, pour ne pas quitter de beaux personnages et parce qu'on sait aussi que la fin sera inéluctable...
Salvatore, vieux calabrais rongé par un cancer à qui il parle comme à un furet qui le dévorerait de l'intérieur, part à Milan, chez son fils, pour se faire soigner.
Perdu dans cette grande ville qu'il déteste et étranger à son fils et à sa belle-fille qui vivent dans un monde qu'il ne connaît pas, il va nouer un lien absolu avec son petit fils de quelques mois.
Ce roman est infiniment doux. Il parle de la mort mais, surtout, d'amour. L'amour d'un homme vieillissant pour une femme qui y avait renoncé, l'amour d'un père pour son fils qu'il ne reconnait plus, sans même être sûr qu'il l'ait un jour connu, et, l'amour d'un grand père pour son petit fils.
L'auteur décrit avec beaucoup de délicatesse l'urgence à transmettre quand on sait ses heures comptées, ces moments d'intense bonheur qui raccrochent un peu plus longtemps à la vie et la relation presque charnelle qui peut se nouer avec un bébé; lorsqu'enivré de son odeur et de sa peau, on devine dans son regard son appétit de vie.
Un livre magnifique.
www.metoile.wordpress.com
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