Quand nos lecteurs participent aux salons littéraires Retrouvez leur reportage : Lire en Poche à Gradignan, la fête du livre au Château du Clos de Vougeot, La Fête du livre de Merlieux, Lisle Noir, les vendanges du Polar,
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Étienne, photographe de guerre pris en otage par des hommes qui l'ont poussé dans une voiture, a passé des mois dans une petite pièce où il était entravé, pieds attachés, yeux bandés. Mais aujourd'hui, il est libre… ou plus exactement, il parcourt le chemin qui le mène de la captivité à la liberté.
Ce roman est d'une telle sensibilité que j'en ai encore les larmes aux yeux. Bien-sûr, il y a la perte d'un fils et c'est violent, bien-sûr il y a l'histoire de cette femme - Marie - qui a porté en elle le destin d'une humanité. Mais au-delà de la tragédie, il y a l'amour et cette incomparable capacité à transmettre les mots à l'autre - la petite fille muette, quel symbole magnifique ! Et, il y a ce désir de vie qui porte vers l'autre, Jean ou l'inconnu qui sait ajouter une pierre plate au cairn parce qu'il veille et toucher de ses mains habiles le corps de la femme qui renaît.
Une écriture d'une sublime délicatesse.
Bonjour . C'est l'histoire de deux femmes dont les destins s'entremêlent dans une sorte de danse silencieuse et émouvante ; deux histoires qui se font écho.
Léa est pleine d'un vide immense , d'un manque terrible . Elle ne sait pas d'où ils viennent : " Elle a besoin d'horizon" . C'est seulement lorsqu'elle danse , qu'elle sent la vie la gagner . Cette nostalgie qu'elle aimerait effacer , elle n'y arrive que lorsqu'elle " trace avec son corps , les lignes qui permettent d'intégrer l'espace . Seule la beauté du mouvement peut la sauver"
Chaque soir elle a besoin d'appeler sa mère , un besoin viscéral ...peut-être bientôt saura- t- elle ce que sa mère veut lui dire elle " a murmuré qu'elle avait des choses importantes à lui dire".
Romilda attend , ...elle attend un homme..." . Elle boit ce que lui dit de boire l'homme" . Il est son seul lien avec l'extérieur, avec le monde ." Il s'occupe d'elle comme d'une poupée précieuse ,lui peint les ongles , lui tresse les cheveux , puis l'abandonne dans cette chambre"
C'est l'histoire de deux femmes. Leur lien semble être cette solitude qui les dévore , l'attente de l'autre .
Léa , la chorégraphe :"Elle appuie son corps à celui des autres. Elle écoute leur rythme . Elle le prend."; pendant que Romilda se rappelle , les corps : " Romilda a un prix . Elle apprend . A n'être plus personne".
Deux histoires. Deux femmes. Un secret . Et aujourd'hui elles sont enfin face à face avec leur trop grand amour , à chercher des mots pour Romilda , des mots qui ne doivent pas blesser "..elle imagine dans sa tête comme on raconte une histoire à un petit enfant pour lui faire oublier un cauchemar". Pendant que Léa remplit de colère imagine comment sortir cette rage , cette rancoeur ." Pour tenir , Léa continue à imaginer un mouvement fort , qui se déploie lentement , des pieds à la tête ..." .
C'est un livre puissant , plein d'amour et d'émotions. C'est un phrasé délicat , poétique qui nous emmène au plus profond des sentiments de deux êtres fragiles et désespérés , mais heureusement l'amour les maintiendra en vie. C'est un roman à découvrir . Merci à Jeanne Benameur . Belles lectures. Prenez soin de vous.
Dans ce recueil de vers libres, Jeanne Benameur nous fait suivre avec elle les pas d’Isis, la déesse égyptienne qui parcourt le monde à la recherche des membres de son époux Osiris pour le ressusciter.
Isis devient sa soeur d’exil. Ecartelée elle aussi entre son orient et son occident, Jeanne Benameur ramasse les mots pour les ressusciter en poèmes.
« J’ai mis si longtemps à trouver place
je te regarde Isis
je regarde la plante de tes pieds qui se pose à peine sur la terre toi tu effleures
ton pas peut s'effacer derrière toi tu n'as que faire de laisser une empreinte
aucune trace pour te suivre
tu ne vas pas d'un lieu à un autre
tu vas sans boussole
à quoi t'orientes-tu?
comment tes pas se dirigent-ils?
si l'on pouvait deviner ton passage
ici
et là
verrions-nous un dessin apparaître
les fils enchevêtrés
de nos traces à tous
nos labyrinthes ignorés
nous qui pensons avoir une route »
C’est un voyage poétique, sans frontières, porté par les mots justes de Jeanne Benameur, mettant à l’honneur le rythme des mots et leur silence.
Un vieux chirurgien à la retraite décide de rassembler quatre personnes autour de lui (un homme et trois femmes). Ils auront leur chambre, leur clé et viendront tous les jours pour quelques heures avec des tâches bien définies à faire : se charger du jardin, faire les repas, peindre le portrait de sa fille ou le veiller la nuit. On comprend très vite que le vieil homme n'accepte pas le décès de sa fille mais a décidé de vivre avec ce souvenir, coûte que coûte. Quant aux quatre personnes qu'il reçoit, chacune d'entre elle a son secret, quelque chose de caché au plus profond d'elle-même et petit à petit, cela fait surface, elles se confient à cet homme ou au lecteur. Ils ont un point commun, ils veulent vivre. C'est donc un hommage à la vie, très bien écrit et avec beaucoup d'émotion. Je pleure depuis le début...
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