Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
De cet amour profond, comme on peut l’éprouver à l’âge des premiers émois, est issu un très beau texte, un vivant hommage à Léo, étoile parmi les étoiles.
Dès les premiers regards, ils étaient reconnus, sans doute, et avec l’émerveillement que procure le sentiment de la chance de s’être compris. Et pourtant le temps va les séparer. Mais pour Jean cette passion obsédante ne le quittera jamais. Une lettre trouvée au hasard d’un tri, confinement oblige, va faire ressurgir ce passé toujours là, en filigrane.
On perçoit à travers ces lignes la force de l’amour ressenti. La fulgurence de leur liaison furtive, mais intense. Aucun doute là-dessus. Les styles se mêlent, poésie, lettres, ou récit plus classique, comme s’il ne fallait pas rater l’expression du ressenti. On comprend.
En revanche le mélange des époques m’a perturbée, perdue un peu, et m’a semblé contre-productif.
Il n’en reste pas moins un très émouvant roman d’amour, dont l’échec n’a pas atténué la force.
176 pages Récamier 9 janvier 2025
Une histoire d’amour bouleversante, de celles qui n’arrivent qu’une fois dans une vie. C’est ce qu’a décidé Jean.
Jean et Léo se rencontrent et vivent une grande histoire. Ils ont dix-sept ans. C’est interdit et impossible.
Jean dévoile aujourd’hui cette histoire, celle qui a changé sa vie puisqu’il a décidé qu’elle resterait la seule, la vraie, si forte, si intense.
A travers ce texte délicat, plein de finesse, à travers des poèmes et des appels au secours, Jean nous présente Léo, ce jeune homme qui qui n’aimait que les femmes, et lui qui n’aimait que Léo.
Toutes ces décennies, Jean n’a rien dit. Il est devenu producteur, scénariste. Le déclencheur de cette révélation est la découverte d’une lettre, pendant le confinement, une lettre de quatorze mots, une lettre presque oubliée.
J’ai été embarquée dans cette rencontre, dans l’histoire de la mère de Léo pendant la seconde guerre mondiale, dans cette fougue adolescente, dans ces rendez-vous manqués.
Un roman écrit avec le cœur, qui m’a mis une boule au ventre, qui m’a rendue triste et mélancolique. Et j’aime quand la littérature me bouleverse à ce point.
Jean Nainchrik, ingénieur devenu journaliste, s’engage dans ce premier roman, Tu m’as volé mon étoile, comme un retour nécessaire sur une histoire d’amour qu’il n’a jamais oublié. « C’est cela, l’amour entre deux êtres, quelque chose qui ne s’écrit pas, se vit jusqu’à la mort. »
Tu m’as volé mon étoile est l’histoire d’un amour adolescent, bref, intense mais immense dont Jean, le narrateur, garde comme une béance son ardeur intacte. Le récit n’a rien de linéaire, Il saute, se détend dans une zone puis reprend son vol du passé au présent.
Soixante ans d’un amour interdit qu’il a fallu cacher, pour oublier l’absolu de sa puissance. Pourtant, maintenant, au moment où il peut s’afficher dans une mairie et s’écrire sur un acte de naissance, Jean Naimchrik en livre toute son essence.
Et tout au long de ce récit, c’est l’histoire du vécu de l’homosexualité depuis soixante ans que rappelle Jean Nainchrick.
Beaucoup de pudeur et de sensibilité dans ce récit qui ouvre à l’universalité tant l’amour juvénile est hors normes. Lorsqu’il se dérobe par les aléas de la vie, consentis ou subis, il se couvre d’une aura de possibles à jamais inassouvis.
Magnifique roman !
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2025/01/09/jean-naindrik-tu-mas-vole-mon-etoile/
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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