"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un autre regard sur une histoire d'amour qui a joué un rôle dans l'histoire de France.
J'ignore quelle est la part de vérité de ce récit, mais on aime à croire que Gabrielle d'Estrée ait pu être autre chose qu'une maîtresse avide.
Style agréable.
J'ai vraiment été impressionnée par sa personne qui était quelqu'un de très intéressante et très passionnée.
Depuis tout petit, il est attiré par les Arts (la peinture, la littérature et surtout la musique).
On se demande vraiment comment un jeune homme peut supporter de devenir Roi à un si jeune âge.
Malheureusement, Louis II avait un petit frère Othon qui avait des problèmes mentaux depuis son plus jeune âge.
Au fur et à mesure de notre lecture, nous nous rendons compte que Louis II était attiré depuis sa tendre enfance par les hommes. Sa mère avait vu les préférences sexuelles de son fils et avait décidé avec son mari de faire suivre Louis II par des précepteurs très durs.
Pour que la population ne se rende pas compte des tendances du Roi, sa mère décida que ce dernier devait se marier rapidement.
Des fiançailles eurent lieu avec la soeur de Sissi et furent repousser plusieurs fois.
Je n'aurais jamais pensé qu'un tel homme puisse être aussi mégalo.
Il était tellement attiré par la musique et surtout par Wagner, que ce dernier a dépensé une énorme somme d'argent et faisait construire des tas de château même si il n'y habitait pas.
Tour à tour adulé, puis décrié, Louis II de Bavière, personnage romantique s'il en est, a marqué de son empreinte le XIXème siècle européen. Isaure de Saint Pierre nous décrit dans cette biographie un personnage attachant bien que fantasque et excessif.
Baigné dès sa plus tendre enfance dans les légendes germaniques, Louis est un jeune homme profondément attaché à la culture allemande. Très tôt il développe une passion pour la musique de Richard Wagner. Une de ces premières actions en tant que roi est de faire rechercher ce musicien errant, fuyant ses créanciers. Une très forte amitié (amour platonique pour le roi et amitié sincère mais intéressée pour le compositeur) va se nouer entre les deux hommes. Ces deux-là se ressemblent par leurs excès et par leur intransigeance. Louis II n'aura de cesse de faire accepter la musique de son protégé, fermant les yeux sur ces dépenses faramineuses. Une profonde amitié qui malgré les désaccords durera jusqu'à la mort du compositeur.
Louis II n'est pas seulement ce roi excessif admirateur des arts et mécène passionné. Ce roi malgré lui fut très proche de son peuple, qui l'aimait profondément. Défenseur de la paix et favorable à l'unité allemande tant que l'indépendance de la Bavière n'était pas remise en cause, c'est la mort dans l'âme qu'il engagea son royaume au côté de la Prusse dans la guerre contre la France en 1870.
Cette biographie de Louis II de Bavière, émaillée d'extraits de sa correspondance avec Wagner et sa bien aimée cousine Sissi dont il partageait le peu de goût pour la fonction de monarque, nous montre un personnage torturé. Torturé entre son homosexualité et sa ferveur religieuse, entre son amour du peuple et son désir de laisser une trace en bâtissant des châteaux plus coûteux les uns que les autres qui mettront le royaume au bord de la ruine. Torturé entre la haute idée qu'il avait de sa fonction et son peu de goût qu'il avait pour l 'exercer. Une biographie passionnante qui se lit comme un roman tant la personnalité de ce roi est riche et contrastée.
Date de parution prévue le 04/02/2015
Même si je n’ignore pas la pléthore de livre et roman sur Aliénor d’Aquitaine, j’avoue que c’est la première fois que je lis un livre sur cette dernière. Et pour une première je dois dire que je ne suis pas mécontente de cette lecture. Normal me direz-vous, puisque la vie d’Aliénor d’Aquitaine est un roman à elle toute seule ; mais quand même, ceci n’explique pas tout. En effet, qu’importe le sujet si la matière est absente. Et là autant dire que niveau matière, l’auteure a assuré !
Comme je l’ai dit je n’ai jamais lu de livre sur Aliénor (bien que j’ai un livre qui m’attend dans ma PAL) du coup en lisant ce roman j’ai cherché à me renseigner pour voir si ce que je lisais était pure fiction ou pas, et là je suis restée agréablement surprise de voir que finalement ce roman n’était pas qu’un simple roman, mais en quelque sorte une bio un peu romancée d’Aliénor. En effet, d’après ce que j’ai vu, rien dans la vie d’Aliénor d’Aquitaine, ou même dans celle des autres personnages, n’a été vraiment inventé. L’auteure a vraiment reproduit le plus fidèlement possible la vie de cette dame deux fois reine, mais aussi celle des autres protagonistes, et ça pour moi c’est véritablement le bon point de ce genre de bouquin, car c’est découvrir, disons dégrossir, l’Histoire d’une manière agréable, même si tout n’est pas dit dedans.
Alors certes Isaure de Saint Pierre, va parfois pendre parti pour une version plutôt qu’une autre, comme c’est le cas de la relation supposée entre Aliénor et son oncle Raymond lors de la deuxième croisade, ou encore pour la mort d’Arthur de Bretagne, mais comme les historiens eux-mêmes n’arrivent pas à se mettre d’accord on ne peut pas lui en tenir rigueur, fallait bien qu’elle choisisse !
Ensuite un autre point très agréable de ce bouquin, c’est l’ambiance. Personnellement, je me suis vraiment crue au moyen-âge en lisant ces pages. Isaure de Saint Pierre a vraiment su reproduire la cour chatoyante d’Aliénor dans ces châteaux traversés par les courants d’air, mais aussi cette époque politique, qui était faut bien le dire un peu belliqueuse. Toujours en train de se tirer dans les pattes ou de comploter pour un bout de terre, bien qu’elle soit faite d’alliance. Et d’ailleurs, comme j’ai pu le découvrir en lisant ces pages, Aliénor d’Aquitaine ne fera pas exception à la règle, puisqu’elle poussera ses fils à se révolter contre leur père le roi Henri II, ce qui lui vaudra au final 15 ans d’emprisonnement ordonné par ce dernier.
Alors il est vrai que vu comme ça Aliénor d’Aquitaine peut paraître un peu antipathique, et il est vrai qu’elle avait les dents longues, même très longues, mais je ne sais pas si ça vient de l’aura qu’elle dégage ou du fait que l’auteure s’est attardée à lui donner des sentiments, mais quoi qu’il en soit j’ai beaucoup apprécié Aliénor d’Aquitaine, elle avait un caractère et une tête froide à toute épreuve, et pour l’époque et pour une femme ben je trouve cela juste incroyable, car ça ne devait point être aisée. Et ce qui est doublement fou dans cette histoire, c’est que même l’âge venant, elle ne se laissera jamais démonter, à titre d’exemple la libération de Richard cœur de Lion, ou encore son parcours à travers les provinces « plantagênaises » afin de faire reconnaître Jean sans Terre roi d’Angleterre.
Enfin comme le titre l’indique si bien, Aliénor était vraiment une insoumise, et pour cette grande dame et histoire je vous invite vivement à lire ce livre, qui reste bien documenté et se lit très facilement.
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