La revue de presse livres vous dit tout ce qu’il faut savoir — et emporter — avant l’été !
La revue de presse livres vous dit tout ce qu’il faut savoir — et emporter — avant l’été !
A lire
A lire
Mai 1962, Edward Mayhew épouse Florence Ponting. Le soir de leurs noces, ils se retrouvent seuls, mais comment vont-ils réussir à dépasser le trouble qui naît face à cette première fois.
Vont ils parvenir à surmonter leur peur, à dépasser leurs inhibitions, leurs préjugés ?
Avec ce court roman de moins de 200 pages, l'auteur va donner la "parole" à chacun des protagonistes sur ce qu'il conviendrait de faire dans cette situation et sur ce qui va réellement advenir.
Ce roman met l'accent sur le poids de la société où la relation d'amour à l'autre est tabou voire même honteuse. Qui tente d'expliquer ce qui peut avoir pour effet de bloquer la communication entre les jeunes époux (timidité ? conventions ?) ou comment chaque geste peut être interprété différemment de ce qu'il veut dire.
Si ce roman est intéressant dans la mesure où l'on constate l'évolution de la société entre les années 60 ou certains sujets de la vie n'étaient pas abordés car tabous et la société d'aujourd'hui qui connait une certaine liberté sexuelle mais on déplore l'absence d'une analyse plus poussée de certains sujets tel que l'émancipation, le désir de s'affranchir du regard de l'autre..
https://quandsylit.over-blog.com/2024/11/sur-la-plage-de-chesil-ian-mcewan.html
Depuis le ventre de sa mère qui l’héberge encore pour quelques semaines, un fœtus se prépare à faire son entrée dans le monde. Il entend tout, ressent et comprend tout ce qui s’y passe, instruit par les bulletins d’information et les podcasts que sa mère écoute. Cultivé et perspicace, il commente l’actualité et philosophe sur la vie comme elle va, c’est-à-dire plutôt mal. La vie en général, et surtout celle de son père en particulier, menacée, ni plus ni moins, d’une fin précoce.
Notre narrateur pas encore né a en effet découvert que sa mère complote avec son amant pour tuer son père, qui n’est autre que le frère de l’amant. Le fœtus essaie de comprendre le mobile de ce meurtre imminent, et est atterré quand il réalise que sa mère préfère son amant inculte et matérialiste au père de son enfant, poète aussi talentueux que peu reconnu et toujours follement amoureux d’elle.
Du fond de sa coque de noix, il voudrait bien empêcher le drame, mais comment pourrait-il bien s’y prendre ?
Ce Hamlet in utero est écrit de façon si réaliste qu’on en oublie l’extravagance de départ, qui consiste à donner la parole à un fœtus. Celui-ci est tout à fait crédible quand il nous livre ses réflexions et pensées (avec quelques piques balancées contre la société britannique), et ce qu’il ressent physiquement et psychiquement lorsqu’il entend les conversations de sa mère (pas maternelle pour un sou), ou lorsqu’elle mange ou boit (il devient d’ailleurs un fin œnologue, à force d’écluser à travers le cordon ombilical tout le vin qu’elle ingurgite). Et quand il raconte l’inconfort et l’étroitesse de sa position lors des relations sexuelles de sa mère, c’est carrément hilarant : « Tout le monde ne sait pas quel effet ça fait, d’avoir le pénis du rival de votre père à quelques centimètres de votre nez… Je ferme les yeux, serre les gencives, me recroqueville contre la paroi utérine. Ces turbulences arracheraient les ailes d’un Boeing ».
Un roman à suspense, original sans sombrer dans le farfelu, bourré d’humour noir, incisif et intelligent.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Taïna, indienne des Caraïbes, a été instruite dès son enfance pour devenir chamane, mais Christophe Colomb et les Espagnols arrivent...
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...