"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Marcus Honig, auteur de "Planète verte" dévoile ici "Continuer d'aimer", son deuxième roman emprunt de générosité et d'humanité.
C'est l'histoire tumultueuse du foyer d'accueil pour personnes handicapées "Le murmure", ou l'amour sera plus fort que tout. Une histoire sur la vraie vie où les vulnérabilités ne seront pas cachées mais affrontées avec force bienveillance et courage. René, Marthe, Francine, Stéphane, Diairmaid, sont des personnages déglingués et meurtris par la vie, qui vont nous embarquer dans leur univers farfelu et atypique. Rescapés de la vie, ils sont touchants et attachants et tentent de survivre avec espoir en dépit de leurs blessures. Il y a Philippe handicapé et amnésique, Judith la généreuse et douce psychologue, Anne la directrice autocentrée et anorexique, mais également la jeune et solitaire responsable du foyer Vicky, qui ne vit que pour son travail et prête à tout pour continuer d'aimer malgré tout...
"On est tous un peu fou ici"
Annie, nouvelle employée à la recherche de son existence détruite, va débarquer dans cette joyeuse tribu étrange et peu commune de bras cassés, et s'attacher à eux pour finalement se retrouver enfin...
C'est aussi l'histoire d'une famille traditionnelle et intolérante, au destin brisé. Deux "familles" qui finiront par n’en faire qu’une. Deux histoires qui s’entremêlent avec des retours en arrière permettant de comprendre l'une et l'autre.
Avec une écriture extrêmement lucide mêlant psychanalyse, humour décalé et poésie, Marcus Honig nous pousse à la réflexion avec des sujets graves passants par le rire, les larmes et la violence, pour un message fort qui a résonné en moi. Sa plume, que j'ai trouvée excellente, est imagée et aborde ces thèmes sans noirceur ni niaiserie. Décrits avec justesse, les sentiments sont réalistes sans concessions ni fioriture et emprunts de sensibilité.
J'ai tout de suite été séduite par le style émouvant de l’auteur qui m'a captivé. Un récit poignant et plein de tendresse qui m'a touché. Une dose d’espoir pour une belle découverte.
"Il avait peur. Monsieur Lequart avait peur. Le cancer était ce truc qui défigure les gens, qui les empêche de garder leur sérieux, qui les oblige à pleurer alors que ce ne sont pas des chochottes. Ce truc allait le forcer à arrêter de travailler et à franchement le faire passer pour un con s’il venait à l’idée du cancer de lui faire mal et de l’obliger à pleurer. "
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