Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
Suite à une violente séparation avec son mari, Sadie quitte les États-Unis avec sa fille, Robin et regagne son Angleterre natale. Elles vont loger dans la maison de la défunte mère de Sadie, dont elle a hérité à condition que Robin intègre la prestigieuse école où l’héroïne a étudié. On pourrait y voir un nouveau départ mais la maison et l’école regorgent de mauvais souvenirs que Sadie aurait préféré oublier. Pour Robin, les changements sont pesants et il est difficile pour la fillette de dix ans de s’intégrer en cours d’année. Sadie, quant à elle, souhaiterait retrouver l’emploi de juriste qu’elle a quitté lorsqu’elle est tombée enceinte. Mais rien ne se passe comme prévu et l’ambiance se fait vite oppressante.
Si vous aimez les thrillers domestiques, ce roman est fait pour vous ! Au programme, mesquineries entre parents d’élèves, rivalités, mensonges et coups bas. Les mères peuvent être si impitoyables entre elles ! J’ai été touchée par Sadie et Robin qui peinent à s’intégrer et prendre un nouveau départ. Elles sont souvent malmenées et devront trouver la force de se défendre. Le lecteur sent la tension monter et le drame qui menace de se produire. Que va-t-il réellement arriver ? Pourquoi ? Quels secrets cachent les différents protagonistes ? Vous ne le découvrirez qu’à la toute fin du livre.
Il est vrai que j’aurais souhaité plus d’action et des révélations un peu plus originales pour un roman de ce genre. J’ai parfois trouvé certaines scènes peu crédibles (les parents d’élèves sont assez caricaturaux) et j’aurais été certainement moins patiente que Sadie. Malgré quelques points négatifs, j’ai passé un bon moment de lecture. J’ai été happée par l’histoire et j’ai aimé l’univers pénal et l’affaire sur laquelle va travailler Sadie. Une lecture sympathique !
Alison est avocate et aime bien après sa journée se détendre avec ses collègues autour d'un verre mais le seul ennui c'est qu'elle ne sait, jamais dire non au dernier verre.
De plus, Alison a une aventure avec Patrick un de ses collègues, et selon elle c'est toujours leur dernier rendez-vous mais elle ne trouve pas la volonté de lui dire.
Son mari, Carl est thérapeute et l'aménagement de ses rendez-vous lui, permet de s'occuper plus facilement de Mathilda, leur fillette, de l'emmener et la récupérer à l'école et lui préparer ses repas.
Quand Alison se voit confier un dossier dans lequel elle doit défendre une femme meurtrière, elle ne veut pas laisser passer sa chance et met tout son coeur à comprendre l'accusée qui a tué son mari violent.
Mais pourquoi se sent-elle si proche de sa cliente ? Quelles sont les circonstances qui font qu'elle se sent proche d'elle ......
Un thriller qui prend aux tripes et qui réserve une surprise pour la fin ....... fin que l'on ne peut entrevoir d'aucune façon tout le temps de la lecture.
AVIS SUR LA VERSION AUDIO
Quelle surprise ! Que d’étincelles ! Blood Orange est un thriller domestique particulièrement addictif mais aussi un excellent candidat pour une lecture audio passionnante !
La seule raison qui m’ait poussé à écouter ce livre c’est le choix de la narratrice que j’adore et que j’écoute désormais les yeux fermés mais les oreilles bien ouvertes : Cachou Kirsch. Je crois qu’elle pourrait me lire l’intégral de Christine Angot que j’y trouverais de l’intérêt – enfin façon de parler et de toute façon Angot est lu par Angot, alors ça règle le problème !
Pour en revenir à nos moutons, je dois à la narratrice les merveilleuses heures d’écoute que je viens de passer en compagnie de Blood Orange. Ce thriller domestique m’a captivée de la première à la dernière ligne.
On suit les (més)aventures d’Alison Wood, brillante avocate pénaliste qui voit son heure de gloire arriver au moment où on lui confie sa première affaire de meurtre. Elle travaillera sur ce dossier de concert avec Patrick, un juriste à la réputation sulfureuse dont elle a fait son amant. Mais alors que leur cliente, accusée du meurtre de son mari, leur relate les faits et la relation toxique qu’elle entretenait avec son défunt époux, des actes isolés, des petites choses insignifiantes en apparence mettent Alison mal à l’aise. Il peut être difficile de regarder la réalité en face quand on passe son temps à la fuir…
Ce roman réunit toutes les qualités des premiers titres de Douglas Kennedy : un sens de l’intrigue et de la relance, une dose d’extraordinaire dans le banal, des choix lourds de conséquences, le sort qui s’acharne, les questionnements intérieurs, cette spirale infernale qui vous fait penser que rien ne peut vous arriver de pire jusqu’à ce que l’auteur vous démontre le contraire. Harriet Tyce, avocate pénaliste et auteure de ce premier roman, tisse avec patience une toile autour de ses personnages, les prenant l’un après l’autre au piège jusqu’au dénouement que l’on ne voit pas venir. C’est très bien fait, c’est addictif et même jouissif en audio.
Ce thriller semble avoir reçu un accueil tiède que je ne m’explique pas vraiment à moins que la magie que j’ai ressentie tient dans le fait que cette histoire passe surtout très bien en audio, avec une narratrice qui pourrait lire du Angot mais a le bon goût de lui préférer Harper Lee, Jane Austen mais aussi Franck Bouysse (Né d’aucune femme) et bien d’autres encore dont un titre en compétition pour Le prix Audiolib 2020. Vous êtes donc prévenu : vous allez encore m’entendre parler de Cachou Kirsch très bientôt !
D’une manière générale, on a toujours l’enquête, les flics, les tueurs… Mais là, on se retrouve avec une avocate qui se voit confier sa première affaire de meurtre.
Sans pour autant découvrir les rouages juridiques, l’auteure s’attache à mettre en parallèle deux vies, deux femmes que tout semble opposer. Les personnages sont loin d’être ce qu’ils paraissent être et c’est assez intéressant.
Même si la vie de cette avocate, Alison, semble idyllique, on a l’impression que rien ne la rend heureuse… Elle noie ses soirées dans l’alcool, alors qu’elle a un mari, psychologue, adorable et une petite fille très mignonne… Oui, mais voilà, c’est comme dans la vie réelle… C’est ce que l’on veut bien nous faire croire. Une vie lisse et sans histoire.
Madeleine, la meurtrière a assassiné son mari d’une quinzaine de coups de couteau, après avoir vécu l’enfer…
Une lecture en demi-teinte, car le personnage d’Alison m’a exaspéré et j’ai eu du mal à entrer dans cette intrigue, même si le début met du mal à se mettre en place et semble partir dans tous les sens, peu à peu le récit se densifie, surtout lorsque l’aspect psychologique prend le pas en s’installant de manière latente, quasi sournoise.
Les derniers chapitres sont très bien construits et c’est ce qui permet de redresser la barre et à l’intrigue de prendre de l’ampleur.
L’ambiguïté des personnages est le point central du récit et certains vont se révéler sous leur vrai jour et c’est de cette manière que l’auteure aborde le sujet des violences faites aux femmes, en mettant en avant l’aspect psychologique, les manipulations…
Une lecture en dents de scie, mais l’auteure a réussi à maintenir l’intérêt avec l’évolution qu’elle donne à ses personnages en révélant leur nature profonde.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs