On retrouve une nouvelle fois l'adjudant-chef Maxime Monceau nouvellement affecté à la Section de recherche de Chambéry. Lecture toujours aussi percutante et prenante, une atmosphère réaliste, oppressante et angoissante. Une psychologie forte, Maxime est attachant, tout comme la plupart des personnages une construction complexe, des trigger warning. Une écriture sensible et cruelle. Encore une histoire addictive, difficile de lâcher avant la fin avec ses multiples rebondissements. Une très bonne conclusion.
Second opus avec l'adjudant-chef Maxime Monceau, une nouvelle intrigue qui nous tient en haleine. Tous les ingrédients sont là, aucun temps mort, de nombreux de rebondissements. Une enquête complexe. Une trame psychologique forte et humaine.
"Je te demande juste de ne pas évoquer tes méthodes, comme tu dis, ni devant les parents ni devant la gosse. Qui sait le traumatisme qu'elle a subi, je n'ai pas envie qu'on débarque avec nos gros sabots.
Dixit le blond d'un mètre quatre-vingt-dix-huit au visage carré, à la coupe en brosse façon militaire et chaussé de rangers montantes. Quelle ironie."
Première enquête en compagnie de l'adjudant Maxime Monceau, spécialiste du langage non verbal, Maxime est un personnage complexe et opaque, on apprend beaucoup sur son métier et son rôle. L'intrigue est original, bien ficelé avec les méthodes peu orthodoxe de notre adjudant. Notre attention est maintenu, la lecture est divertissante et un final d'opus étonnant.
"Sa crise n’était en réalité qu’un pétage de plombs en bonne et due forme. Un burn-out comme on disait aujourd’hui ; un énième euphémisme pour caractériser le mal-être d’une société qui agresse et écorche les âmes. Les gendarmes, comme toutes les forces de l’ordre, les services d’urgence et de sauvetage, se trouvaient au cœur de cette tourmente, dans l’œil du cyclone, et étaient frappés de plein fouet par toutes les bassesses du comportement humain."
Six mois auparavant, Eleanor s’est installée avec son mari, Ray, dans un quartier résidentiel en Angleterre. Alors que Ray travaille comme coach dans un club de sport, Eleanor est femme au foyer et consacre son temps à rédiger un mémoire. Le couple ne semble pas très amoureux. Ray voit une autre femme et ils font chambre à part. Très vite, des événements troublants commencent à se produire. Un jour Grace, la voisine, fait irruption chez eux, paniquée. Elle annonce à Eleanor que sa fille Kiera a disparu. Mais Kiera ne semble n’être qu’une invention de l’esprit perturbé de Grace. On découvre également qu’Eleanor cache elle aussi des secrets. Ajoutons à cela un tueur en série et vous avez le cadre de l’intrigue du roman.
Le début m’a vraiment tenue en haleine. J’avais envie de connaître le passé d’Eleanor mais, hélas, ce secret est dévoilé bien trop vite, ce qui enlève un peu de suspens et de mystère. Néanmoins, la suite du roman tient plutôt bien la route avec son lot de rebondissements (même si certains ne sont pas toujours crédibles). C’est un roman policier qui dans l’ensemble tient ses promesses malgré un final plutôt convenu. En revanche, ce qui a vraiment gâché ma lecture, ce sont les fautes de frappe et les mots manquants (ce livre a-t-il été relu ?), c’est vraiment pénible ! Une lecture en demi-teinte pour moi mais tout de même divertissante.
#Auboutdelarue #NetGalleyFrance !
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