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Douglas Kennedy

Douglas Kennedy
Douglas Kennedy vit entre New York, Le Maine et Montréal, et il séjourne régulièrement en Europe. Auteur des récits de voyage Au pays de Dieu (2004) et Au-delà des pyramides (2010), il s'est imposé avec, entre autres, L'homme qui voulait vivre sa vie (1998, réédition en 2005), La Poursuite du bo... Voir plus
Douglas Kennedy vit entre New York, Le Maine et Montréal, et il séjourne régulièrement en Europe. Auteur des récits de voyage Au pays de Dieu (2004) et Au-delà des pyramides (2010), il s'est imposé avec, entre autres, L'homme qui voulait vivre sa vie (1998, réédition en 2005), La Poursuite du bonheur (2001), Les Charmes discrets de la vie conjugale (2005), La Femme du Ve (2007), Piège nuptial (2008), Quitter le monde (2009), Cet instant-là (2011), ou encore Mirage (2015), tous parus chez Belfond et repris chez Pocket.

Vidéos relatives à l'auteur

  • Conversation virtuelle avec Douglas Kennedy

    Auteur francophile, le public le lui rend bien puisque chaque roman est un best-seller. Mirage, son dernier roman devrait suivre la même trajectoire !Se situant au Maroc, Douglas Kennedy, en expert du suspens psychologique emmène ses protagonistes, Robyn et Paul, un couple,...

  • Autour d'un verre avec Douglas Kennedy à propos de "Cet instant là"

      Voués au succès, tous ses romans sont plébiscités. Son dernier livre, Cet instant là, ne déroge pas à la règle. La sortie de son livre est l'occasion de s'entretenir avec Douglas Kennedy au Café "Les Editeurs" à Paris....

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    Vidéo - Conversation virtuelle avec Douglas Kennedy

    Auteur francophile, le public le lui rend bien puisque chaque roman est un best-seller. Mirage, son dernier roman devrait suivre la même trajectoire !Se situant au Maroc, Douglas Kennedy, en expert du suspens psychologique emmène ses protagonistes, Robyn et Paul, un couple, dans un voyage assez inattendu…Lectrice inconditionnelle de l'auteur, Sophie, a engagé une conversation virtuelle avec lui. Saura-t-elle lever le mystère des ressorts d'un succès assuré ?Vous en saurez plus en regardant cet entretien.

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  • Autour d'un verre avec Douglas Kennedy à propos de "Cet instant là"
    Autour d'un verre avec Douglas Kennedy à propos de "Cet instant là"

      Voués au succès, tous ses romans sont plébiscités. Son dernier livre, Cet instant là, ne déroge pas à la règle. La sortie de son livre est l'occasion de s'entretenir avec Douglas Kennedy au Café "Les Editeurs" à Paris. Rencontre avec un écrivain modeste, passionné et déjà en réflexion sur son prochain ouvrage.

Avis sur cet auteur (336)

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    Couverture du livre « Ailleurs, chez moi » de Douglas Kennedy aux éditions Belfond

    L'atelier de Litote sur Ailleurs, chez moi de Douglas Kennedy

    Dans son dernier ouvrage, Douglas Kennedy nous offre une exploration intime et nuancée de l'identité américaine, tissant habilement son histoire personnelle avec celle de son pays natal. Né en 1955 à New York, Kennedy a grandi dans une Amérique en pleine mutation, marquée par les tensions entre...
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    Dans son dernier ouvrage, Douglas Kennedy nous offre une exploration intime et nuancée de l'identité américaine, tissant habilement son histoire personnelle avec celle de son pays natal. Né en 1955 à New York, Kennedy a grandi dans une Amérique en pleine mutation, marquée par les tensions entre tradition et progrès, liberté et contrôle. Son enfance dans l'Upper West Side, au sein d'une famille aux origines modestes, a forgé sa vision critique des États-Unis. Cette perspective s'est affinée au fil de ses années passées à l'étranger, notamment en Europe, où il a acquis une distance lui permettant d'observer son pays avec une lucidité particulière. Kennedy dresse le portrait d'une Amérique complexe, tiraillée entre ses idéaux démocratiques et ses tendances conservatrices. Il analyse l'évolution politique du pays, de l'ère Roosevelt à l'époque Trump, soulignant les avancées progressistes comme le New Deal, mais aussi les mouvements de régression soutenus par des forces conservatrices, notamment l'Église évangélique. Malgré cette critique acerbe, l'auteur conserve un attachement profond à son pays d'origine. Il explore en huit chapitres des thèmes majeurs, mêlant souvenirs personnels et réflexions sociopolitiques pour décortiquer l'âme américaine. Kennedy évoque avec nostalgie la contre-culture des années 60, son amour pour le cinéma et le jazz, tout en exposant les contradictions inhérentes à la société américaine. Son récit est jalonné de références aux mythes fondateurs américains, comme la route et la quête perpétuelle de réinvention. "Être 'sur la route', ce n'est pas seulement bouger, c'est se placer entièrement dans le terrain du possible", écrit-il, capturant ainsi l'essence de l'esprit américain. À travers ce voyage culturel et historique, Kennedy nous fait comprendre et aimer cette Amérique complexe, malgré ses imperfections. Son regard, à la fois critique et passionné, offre une perspective unique sur un pays en constante quête de son identité, oscillant entre ses idéaux de liberté et ses démons intérieurs. Bonne lecture.


    http://latelierdelitote.canalblog.com/2024/10/ailleurs-chez-moi.html

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    Couverture du livre « Et c'est ainsi que nous vivrons » de Douglas Kennedy aux éditions Belfond

    Catherine Kosma sur Et c'est ainsi que nous vivrons de Douglas Kennedy

    Je vais commencer par le positif: style d'écriture fluide.
    Pour le reste je suis extrêmement déçue. J'ai résisté à la tentation d'abandonner la lecture...jusqu'à la page 405 où j'ai finalement cédé. Voici les raisons:
    - les personnages sont plats, stéréotypés, sans grand intérêt. L'héroïne est...
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    Je vais commencer par le positif: style d'écriture fluide.
    Pour le reste je suis extrêmement déçue. J'ai résisté à la tentation d'abandonner la lecture...jusqu'à la page 405 où j'ai finalement cédé. Voici les raisons:
    - les personnages sont plats, stéréotypés, sans grand intérêt. L'héroïne est sensée être "professionnelle" dans son comportement, mais finalement elle est tout l'inverse. Quand au deuxième personnage le plus important est tellement stéréotypé que cela frise le ridicule.
    - les anachronismes sont partout. L'auteur est sensé parler de la situation aux Etats Unis en 2040 mais il est un grand nostalgique des années 40, 50 et 60. Ses personnages vivent comme dans les années McCarthy. Les éléments technologiques "futuristes" qu'il présente sont soit déjà dépassés, soit inutiles. Plusieurs éléments dystopiques sont empruntés à des auteurs connus (puisqu'on retrouve notamment un fond de milieu d'Atwood avec la servante écarlate) et restitués sans aucune originalité.
    - l'intrigue est prévisible. L'auteur nous plonge dans un univers historique du XXe siècle, pour cacher une intrigue prévisible et simple? J'ai espéré jusqu'au bout un sursaut d'intrigue, mais sans succès. Bref, j'avais l'impression de regarder le téléfilm de 15h sur TF1.

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    Couverture du livre « Ailleurs, chez moi » de Douglas Kennedy aux éditions Belfond

    Matatoune sur Ailleurs, chez moi de Douglas Kennedy

    À partir de sa propre histoire, Douglas Kennedy essaye de répondre à cette question en apparence simple : Qu’est-ce qu’être américain ? Depuis, plusieurs romans, l’écrivain décrit des instants historiques de la vie américaine qui dénonce les travers d’une société malade de ses rêves, devenus...
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    À partir de sa propre histoire, Douglas Kennedy essaye de répondre à cette question en apparence simple : Qu’est-ce qu’être américain ? Depuis, plusieurs romans, l’écrivain décrit des instants historiques de la vie américaine qui dénonce les travers d’une société malade de ses rêves, devenus fantômes. Dans son dernier, il a imaginé une dystopie de l’Amérique de 2045, où une guerre de sécession divise le pays opposant liberté et surveillance à une région où la religion emprisonne.

    En cette période cruciale d’élections américaines, Douglas Kennedy décrit la possible évolution du lent recul de la démocratie dans son pays, considérée comme la plus ancienne au monde.

    Son point de départ est son enfance new-yorkaise. Son père est issu de Brooklyn, côté ouvrier, travaillant dans la Marine. Il a ouvert l’exploitation d’une mine de cuivre au Chili. On apprend plus tard qu’il travaillait un peu pour la CIA. Sa mère est aussi de Brooklyn mais côté juif petit-bourgeois. Né en 1955, l’écrivain raconte sa jeunesse dans les différents établissements d’enseignements new-yorkais qui lui ont appris la distance à garder avec les stéréotypes de son pays. De ses années en Irlande et en Angleterre, puis à Paris, Douglas Kennedy parle peu.

    « Au fil des pages de ce livre, je vais mêler souvenirs, histoire et carnets de voyage dans une tentative de discerner les multiples facettes de l’identité américaine au sein d’un pays menacé par ces valeurs conflictuelles, son omniprésence mondiale et sa fidélité compulsive à ses propres mythes. En bref, le bon, le mauvais et le laid qui définissent notre psyché nationale de plus en plus fragile. Je puiserai ainsi dans une histoire personnelle – la mienne – afin de répondre à cette question : en cette heure infiniment incertaine, qu’est-ce qu’un Américain ? »

    Douglas Kennedy est élevé avec la certitude d’une ascension sociale s’il s’en donne les moyens. Seulement, l’écrivain repère un désir de conformité dans cette société qui refuse toutes avancées du droit (avortement, légalisation cannabis, etc.)

    Alors que l’Expressionnisme abstrait et la Beat génération ont révolutionné la perception du monde, Douglas Kennedy ne cesse de s’interroger sur les forces conservatrices qui fondent en profondeur la société américaine. Du New-Deal de Roosevelt que l’écrivain qualifie comme la période la plus communiste de l’histoire américaine, la poussée conservatrice n’a eu, pour lui de cesse, de faire reculer la démocratie. Il décortique la politique américaine à partir de Nixon jusqu’à la poussée de l’Église évangéliste pour élire Trump.

    Seulement, « être américain » ne se réduit, pour lui, à cet aspect. Il décortique le mythe de la route américaine comme composante de la nation, avec son ailleurs qu’elle véhicule dans ses représentations. Douglas Kennedy raconte aussi sa passion pour le jazz, musique particulière issue de la diversité des habitants de son pays.

    Alors, des années 60 à aujourd’hui, Douglas Kennedy se confie sur sa vie en nous faisant voyager au cœur de son pays d’origine qu’il aime passionnément. D’une toute petite ville du Wyoming, visitée pour comprendre l’origine du fossé actuel, à son attrait pour le cinéma, l’écrivain raconte son affection.

    Ainsi, en huit thématiques, Douglas Kennedy réfléchit sur son attachement à son pays, même si souvent, il s’en est éloigné physiquement. Lui, le plus européen des écrivains américains, a gardé de ses années de jeunesse l’attrait de la contre-culture mais ne cesse de vouloir appartenir à cette terre qu’il nous fait aimer malgré toutes les contradictions qu’il énumère. Ce récit est à la fois un voyage dans la culture et dans les contrées reculées de l’Amérique.

    Totalement passionnant !
    Chronique illustrée ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2024/10/13/ailleurs-chez-moi-d-kennedy/

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    Couverture du livre « Les hommes ont peur de la lumière » de Douglas Kennedy aux éditions Pocket

    Anita Millot sur Les hommes ont peur de la lumière de Douglas Kennedy

    Brendan (cinquante-six ans) a toujours laissé son père décider à sa place. Ses études d’ingénierie électrique tout d’abord, puis son choix de vie lorsqu’il était « grimpeur » sur le réseau électrique de la Sierra Nevada. Et qu’il adorait son métier (au grand dam de son père …) Autant que...
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    Brendan (cinquante-six ans) a toujours laissé son père décider à sa place. Ses études d’ingénierie électrique tout d’abord, puis son choix de vie lorsqu’il était « grimpeur » sur le réseau électrique de la Sierra Nevada. Et qu’il adorait son métier (au grand dam de son père …) Autant que Bernadette dont il se croyait très amoureux … Il a obéi et est devenu vendeur dans la pétrochimie afin de satisfaire son géniteur … Pour finalement perdre son travail (après vingt-sept années de labeur) parce que ses résultats financiers n’étaient pas ceux attendus par une entreprise chronophage …

    Aujourd’hui, il est chauffeur Uber et galère soixante-dix heures par semaine, pour douze dollars de l’heure … Et c’est en déposant une sympathique cliente (Elise) qu’il va assister à un attentat terroriste (à la bombe) dans la clinique où elle « donne un coup de main » en pratiquant des avortements sur des victimes de la violence masculine … Un sujet ardu, qui l’oppose non moins violemment à son épouse Agnieska. Avec qui il a – dans une autre vie – été heureux … Avant qu’Agnieska ait perdu le goût du bonheur, suite à la mort de Karol, leur petit garçon de neuf mois … Même la naissance de Klara (deux années plus tard) n’a pu ressouder le couple, jusqu’à la rupture totale provoquée par une fausse couche. La jeune femme a alors choisi de se réfugier dans une religion catholique intégriste (et on ne peut plus intolérante …)

    Brendan va choisir son camp (en s’engageant auprès d’Elise) encouragé par sa fille Klara (elle-même assistante sociale au service de femmes violées et battues …) Il est alors grand temps – pour l’homme qui approche de la soixantaine – de ne plus jamais se laisser dicter sa conduite … Une intrigue brûlante et délicate, terriblement d’actualité aux U.S. (depuis le net recul du droit des femmes à disposer de leur corps, dans un bon nombre d’États …) Douglas Kennedy nous livre ici un sujet douloureux – traité en « mode » thriller – tout au long de son roman. Une réflexion qui interpelle en cette (inquiétante) époque, où le libre arbitre est de plus en plus menacé et où la discussion a laissé la place à la sauvagerie !