"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une plongée immersive dans un monde post-apocalyptique. Entre horreur et espoir, ce roman allie une ambiance oppressante à des réflexions sur l’humanité et ses divisions.
Un dernier tome où l'auteur s'est lâcher en laissant libre court à son imagination, un tome axé sur les plus sombres instinct de l'homme, du suspense, de la tension, une touche d'humour noir, un tome bien complexe à découvrir mais un final ouvert en apothéose.
Politique, écologique, éthique sont les grandes réflexions que pose ce dernier opus. L'humanité arrivera t'elle un jour a ce point de non retour ?
"Les pioches qui manquaient leur part de viande résonnaient contre le béton, celles qui trouvaient leur cible laissaient échapper des bruits humides de succion.
Des courants d'air aux relents de rouille soufflaient à la figure d'Artyom du métal aiguisé passait à proximité de sa tête il reculait et frappait en retour. Étaient-ce les siens ou les autres ? Y avait-il en ces lieux des gens qu'il aurait pu appeler siens ? Le sang puait la rouille et les gens la merde.
Les hommes-bêtes et les bêtes humaines des deux côtés se précipitaient les uns sur les autres, ils usaient leurs dernières forces à s'entretuer au plus vite, pour mettre un terme au carnage et chasser leur terreur."
On retrouve les personnages si attachants, il y a toujours du suspense, des rebondissements et des longueurs. L'auteur développe à fond la psychologie des protagoniste avec de longue introspections. Metro est un univers sombre laissant peu de place l'espoir pour les survivants.
"Ce n'était pas dans la station que se concentraient les ténèbres mais dans les âmes humaines, et même la plus puissante des lampes à mercure était inefficace contre elles."
"L’être humain est ainsi fait que le contenu des manuels scolaires ne survit dans sa mémoire que jusqu’aux examens de fin d’année. Et en oubliant ce qu’il a appris par cœur, il éprouve un véritable soulagement. La mémoire des hommes est pareille au sable dans le désert, pensait Homère.
Les nombres, les dates, les noms des hommes d’État de second plan y restent aussi longtemps que des lettres dessinées au bâton sur une dune. Ils s’envolent sans laisser de trace."
Roman SF dans un univers post-apocalypse où la tension monte crescendo, du suspense et de la réflexion.
Huis clos dans les sombres tunnels du métro, la survies, des créatures, un environnement hostile, des clans et des jeux de pouvoirs. L'auteur mêle historique, imaginaire, uchronie, énormément de descriptions causant des longueurs. Une lecture fascinante, on s'attache a quelques personnages, des épreuves, des rebondissements et une bonne monté d'adrénaline.
Un premier tome qui ravira les fan de SF et de réflexion philosophique.
"Une balle, un mort. Une vie qu’on enlève à quelqu’un. Cent grammes de thé cinq vies. Un saucisson ? Je vous en prie, c’est une broutille dix vies. Un blouson de cuir de qualité, aujourd’hui en promotion, au lieu de trois cents, seulement deux cent cinquante ! Vous économisez cinquante vies de vos congénères. Le fonds de roulement quotidien de ce marché devait égaler la population de l’ensemble du métro."
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