"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1933, l'achat par son père d'une Peugeot 201 met ce petit garçon dans une joie teintée d'amertume, car il signifie des trajets plus courts et des vacances désormais tous les étés chez ses grands-parents. Malgré la présence de son petit frère, il s'ennuie, Grand-Papa interdisant pas mal d'activités.
Lors d'un déjeuner interminable, le garçon se réfugie dans la contemplation d'un tableau représentant une bataille, il s'y évade totalement et s'y évadera chaque fois que la situation l'y appellera.
Très bien cette nouvelle empreinte de la nostalgie de l'enfance et particulièrement de celle se déroulant dans l'entre deux-guerres. La période est heureuse pour des enfants encore pas préoccupés par les affaires politiques. Grand-père plus que bourru, quasi reclus, qui interdit tout à ses petits-enfants, grand-mère qui ne peut pas s'affirmer et maison imposante : "Cette grosse bâtisse en retrait de la route, sans voisins ni vis-à-vis, m'impressionnait. Les pierres grises de la façade, le toit en ardoises, le vert foncé des volets, tout me semblait sombre, lourd et figé." (p.7)
Comment les deux garçons réussiront-ils à s'occuper, à illuminer ces deux semaines annuelles chez leurs grands-parents ? Didier Poisson, tout doucement lorgne vers le fantastique, l'inexpliqué car inexplicable. C'est bien fait, on ne le voit pas venir et tout fonctionne très bien jusqu'à la chute.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !