"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un roman loufoque, génial, et qui fait du bien!
Six femmes décident de finir leurs jours ensemble dans la superbe maison de l’une d’elle.
Une jeune journaliste vient faire un reportage.
Non, mais, je le savais. Mais bon, une copine a insisté pour me le prêter
« Tu verras, c’est vraiment rigolo »
Oui mais je n’ai pas vraiment ri, ni même souri.
Il faut dire que j’ai arrêté au tiers du livre, le reste, je l’ai survolé en passant des dizaines et des dizaines de pages.
C’est bateau, c’est facile.
Mais, si ça en a amusé certains, c’est toujours ça de pris.
Qui pourrait vraiment imaginer ce que réserve le Patio Secret ? Cette résidence où ses habitantes sont toutes veuves ou divorcées. Personne, et surtout pas Charlotte et son frère venus rendre visite à leur belle-soeur pour parler héritage. Derrière les murs de cette demeure se cache en fait un lieu de vie où chacune profite pleinement de chaque instant, où chaque pensionnaire a bien des histoires et souvenirs à raconter et parfois des plus croustillants.
Les Pétillantes de Didier Fourmy est un roman que j'avais depuis un long moment dans ma bibliothèque, et en retombant sur ce titre, je me suis dit que l'occasion était enfin venue de le lire.
Le Patio Secret, cet endroit est le point central du roman. Un lieu unique en son genre qui n'accueille que des femmes, qui a été fondé par des femmes et où la moyenne d'âge est de 75 ans. En s'y rendant, Charlotte et son frère étaient loin de se douter de la douce folie qui y régnait et que toutes ses fameuses mamies leur ferait vivre un sacré week-end. C'est d'ailleurs aussi ce que va se rendre compte Chloé une jeune journaliste venue découvrir ce lieu de vie, et qui ne saura vraiment pas comment elle pourra parler de celui-ci pour qu'on la croit, c'est vous dire !
Autant l'histoire est drôle et nous présente des personnages hauts en couleur, mais autant il y a un petit, je ne sais quoi qui m'a déplu tout au long de ma lecture. Les Pétillantes, oui, c'est une cure de jouvence, c'est un roman où les mamies sont vraiment rock'n'roll, où le bridge côtoie les anecdotes croustillantes et c'est un roman qui prête à rire bien souvent. Mais Les Pétillantes, c'est aussi un roman où on soupire parfois devant des descriptions qui n'en finissent plus et qui n'apportent pas grand chose à l'histoire et où les références à des films dans diverses expressions finissaient par nous lasser. Heureusement, les divers surnoms de chacune nous ont amusés durant leur découverte, et il a été plaisant de découvrir l'évolution du point de vue de Chloé même si malheureusement celle-ci est restée trop en retrait de l'histoire, alors qu'il aurait été intéressant de mettre plus en avant la relation que la jeune femme pouvait nouer avec ses aînées.
Les Pétillantes de Didier Fourmy est un roman amusant, original, mais auquel il ne faut pas attendre grand chose. On le lit pour se détendre, mais il ne faut pas chercher après une intrigue qui nous tiendrait en haleine, car hélas, il n'y en a pas. C'est la vie de quelques mamies qui nous est contée, alors certes de mamies plutôt pas banales, mais rien non plus qui ne nous surprenne plus que cela. J'ai eu un peu de mal aussi avec le langage d'un personnage, avec les grossièretés qui parfois s'enchaînaient, c'est un point qui m'a beaucoup déplu et qui ne correspondaient pas en plus, je trouve, à l'atmosphère créée autour du Patio Secret.
Bref, vous l'avez sûrement compris, mais Les Pétillantes a été pour moi une lecture une demi-teinte. J'en retiendrais surtout l'originalité de l'histoire et des pensionnaires du Patio Secret, mais je pense que rapidement ce livre me sortira de l'esprit. D'ailleurs, en découvrant qu'il y avait une suite, je n'ai nullement envie de la découvrir... Maintenant, à vous de vous faire votre propre idée en découvrant ce titre bien entendu !
Les pétillantes de Didier Fourmy est disponible aux Éditions Pocket.
De Didier Fourmy, j'ai déjà lu Les Pétillantes, un roman léger et enlevé sur la colocation au troisième âge, j'ai par contre moins accroché à la suite, l'effet de surprise manquait sans doute. La promeneuse est avec un thème différent, dans le même genre, un roman sympa, léger, drôle et pas prise de tête, qui a la chance de ne pas être écrit avec les pieds (je dois même dire que l'écriture est très fluide, agréable) et qui voit naître de beaux personnages, barrés, déjantés, seuls, terriblement seuls, hormis leurs animaux de compagnie. Si je l'osais, je dirais que ce roman est LE roman de l'été, celui qu'il faut lire en vacances pour se détendre, à la mer, à la montagne, à la campagne, ...
Sous un prétexte léger, Didier Fourmy parle de grands sujets de la société actuelle : l'individualisme, la solitude et l'intérêt totalement débordant pour les animaux voire même totalement délirant, mais c'est un marché qui rapporte de l'argent à ceux qui savent en profiter. Tout cela est fait de manière drôle pour que l'on ne s'ennuie pas et qu'on ait envie de tourner les pages jusqu'au bout. On sait en l'ouvrant que ce livre finira bien, si ce n'était pas le cas, l'auteur nous décevrait, c'est le genre qui veut cela. La galerie de personnages est large, entre une vieille dame aux mille vies, qui n'est pas la même le matin et le soir et qui se promène avec deux braques de Weimar, Günther et Laslo, uniquement avenue de Breteuil, une voyante qui lit l'avenir dans les yeux de ses chats, un grand chef étoilé et sa petite chienne cocker, un styliste à la mode et son carlin, ... sans oublier l'énigmatique et bel homme qui promène régulièrement sa belle labrador noire et qui fait de l'effet à Fred.
Une bonne idée, c'est de faire parler les animaux, en italique -comme les tueurs dans les thrillers- ; ils parlent entre eux ou à Fred qui les comprend par leur langage mais aussi par leurs postures. Ils font passer les messages, les difficultés de leurs maîtres qui eux, les cachent souvent, ils se moquent d'eux ouvertement pour qui les comprend et franchement, il y a de quoi. Il y aura des rapprochements, des sentiments forts entre Fred et ses patients hommes femmes et animaux -en tout bien tout honneur, la zoophilie n'est pas au programme, je rappelle que c'est un roman d'été, tout public, même si Günther ou Laslo, je ne sais plus lequel, est porté sur la chose, mais uniquement avec ses congénères- et évidemment idylle.
Un bon moment à lire et partager -le livre pourra faire le tour de la famille-. Pas seulement pour les amoureux des animaux, il donne envie de savoir parler leur langage, mais bon, on continuera à faire comme si on comprenait.
Les premières lignes : "Il pleuvait quand elle sortit du métro Tuileries. Elle ôta vivement son trench pour s'en couvrir les cheveux et traversa la rue de Rivoli en courant pour se mettre à l'abri sous les arcades. Elle avait, hélas, choisi des talons un peu trop hauts et manqua glisser en sautant par-dessus la mare du caniveau." (p.9)
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