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Que de fascination je peux avoir pour les auteurs et autrices capables de romancer une biographie, pour y ajouter une atmosphère, des détails du décor, des ressentis et des dialogues. Et c'est admirablement réussi avec cette Naissance d'une vocation, George Sand, par Danielle Netter.
De Sand, je ne connaissais qu'une partie de ses romans, étudiés au collège et lycée, et son vrai nom, Aurore Dupin. Mais la femme, qui était-elle ?
Je ne pourrais en dévoiler trop dans cette critique de peur de divulgâcher la lecture des curieuses et curieux tentés de lire ce roman biographie très réussi.
Ce livre a mis en exergue la difficulté d'être une femme, de s'émanciper, d'être libre, de ne dépendre de personne, dans le flot d'un XIXe siècle qui verra l'émergence d'artistes féminines. Si je suis assise à mon bureau, à écrire ce texte, c'est un peu grâce à Sand, et à toutes ces femmes qui se sont octroyé le droit d'exister.
George Sand était rêveuse, pugnace, quoique mère parfois absente, mais combattante et libre.
Et comme à chaque fois que je lis une biographie, il me tente l'envie monstrueuse de me replonger dans l’œuvre de l'auteur en question.
À l'instar de Sand qui note dans son carnet, un 2 juin : « Bonheur inouï. », c'est un peu ce que j'ai ressenti à la lecture de ce livre qui conte la vie d'une petite fille tiraillée entre sa mère et sa grand-mère et qui deviendra une des plus grandes romancières de la littérature française.
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