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Caméra en main, Walter Frentz avait pour mission de suivre le Führer en personne. Ils étaient plus de 700 soldats a, comme lui, faire partie de la Propaganda Kompanien. Avec en main deux appareils officiels et un troisième, officieux. Dans le Berlin de 1945, occupé par les alliés, ces images deviennent un enjeu majeur pour les américains. Elles peuvent constituer en effet des preuves irréfutables en vue du procès de Nuremberg.
Le scénariste et réalisateur Cédric Apikian propose sa deuxième bande dessinée après La ballade du soldat Odawaa (2019, casterman). En s'inspirant de faits historiques, il crée une fiction prenante dans le Berlin ravagé et occupé par des alliés qui cherchent de quoi désigner les coupables. Que contient donc la troisième caméra de Walter Frentz ? Qui peut-elle compromettre ?
Au dessin, on retrouve Denis Rodier qui revient après La bombe, un album magistral traduit en 18 langues et vendu à 150 000 exemplaires en France. Il nous immerge dans une fin de guerre encore violente et sanglante. Son trait noir est précis et s'exprime pleinement dans la version en noir et blanc que je vous conseille. A noter un cahier historique final très complet, riche de documents et photos, constitué par Nicolas Férard, auteur d'un livre sur le sujet.
La 3e kamera est une bande dessinée historique qui ravira les amateurs. Un angle original, un dessin immersif, il y a tous les ingrédients pour plaire !
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