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Bruno Tessarech

Bruno Tessarech

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Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Art nègre » de Bruno Tessarech aux éditions Buchet Chastel

    Elizabeth Pianon sur Art nègre de Bruno Tessarech

    Un auteur en mal d’inspiration se voit confier par un éditeur un travail de « nègre ».
    Et c’est le début d’un engrenage. Après deux tentatives inabouties, le voilà entrainé dans une spirale dont il ne sait pas trop comment sortir. Et son roman à lui alors ?
    Un roman autobiographique que j’ai...
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    Un auteur en mal d’inspiration se voit confier par un éditeur un travail de « nègre ».
    Et c’est le début d’un engrenage. Après deux tentatives inabouties, le voilà entrainé dans une spirale dont il ne sait pas trop comment sortir. Et son roman à lui alors ?
    Un roman autobiographique que j’ai entamé avec scepticisme.
    Oui, encore un auteur qui écrit pour dire qu’il ne sait plus quoi écrire. Ce n’est pas le premier et c’est plutôt lassant.
    Et bien non. Ce fut plutôt une agréable surprise.
    Avec une écriture très agréable, pleine d’humour, il nous fait partager son expérience et ses doutes. Pas de jérémiades, pas d’apitoiement sur lui-même, mais un ton juste pour raconter ses expériences plutôt amusantes.
    En même temps, l’esprit d’écrivain apparaît, dans la manière de vivre et de penser.
    Un petit tour dans les maisons d’édition et leur fonctionnement
    Et le petit plus, c’est que l’on reconnait quelques personnages pour qui il a écrit.
    Et tout reste positif.
    C’est donc finalement une bonne découverte.

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    Couverture du livre « Art nègre » de Bruno Tessarech aux éditions Buchet Chastel

    Sylvie Latour de MOLLAT sur Art nègre de Bruno Tessarech

    Nègre ou ghostwriter ? Esclave ou fantôme ? Plus de 15 ans après La machine à écrire, Bruno Tessarech revient avec malice sur cet art de «fabriquer des livres au fond des souterrains» qui fait le quotidien de Louis, écrivain prolixe et talentueux qui enchaîne les commandes pour mieux, peut-être,...
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    Nègre ou ghostwriter ? Esclave ou fantôme ? Plus de 15 ans après La machine à écrire, Bruno Tessarech revient avec malice sur cet art de «fabriquer des livres au fond des souterrains» qui fait le quotidien de Louis, écrivain prolixe et talentueux qui enchaîne les commandes pour mieux, peut-être, remettre au lendemain le chantier de son futur roman...Sous couvert de scènes drôles et très enlevées, Art nègre propose à son lecteur une réflexion des plus fines sur la création littéraire et les rapports entre réalité et fiction.

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    Couverture du livre « Les sentinelles » de Bruno Tessarech aux éditions Le Livre De Poche

    Claire Strohm et Robert Roth de AU MOULIN DES LETTRES sur Les sentinelles de Bruno Tessarech

    Extraits :
    " Poursuivre la guerre avec la dernière énergie, c'est diminuer chaque jour un peu plus l'hypothèse de voir cet homme la gagner. La suspendre pour voler au secours de ces malheureux, et à fortiori négocier avec un monstre, reviendrait à prendre le risque terrible de tout gâcher,...
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    Extraits :
    " Poursuivre la guerre avec la dernière énergie, c'est diminuer chaque jour un peu plus l'hypothèse de voir cet homme la gagner. La suspendre pour voler au secours de ces malheureux, et à fortiori négocier avec un monstre, reviendrait à prendre le risque terrible de tout gâcher, aussi bien le sauvetage des juifs que la guerre. Nous sommes donc condamnés à faire semblant de ne pas savoir. C'est la seule attitude à laquelle j'ai fini par me résoudre, parce que je la juge à la croisée de la raison et de la morale. Seulement je doute que l'histoire comprenne un jour notre attitude."

    "L'exigence de ce livre sans cesse remis à plus tard s'imposait à lui. Mais de quel droit parler de la douleur de ces malheureux ? Telle fut la question qu'il posa à son ami, qui mit un certain temps à lui répondre.
    " Nous ne parlerons pas de leur douleur, Patrice. Car, tu as raison : de quel droit leur voler leur destin ? Nous parlerons de notre impuissance, à tous. De nos peurs, de nos faiblesses, de notre aveuglement. Nous parlerons de notre égoïsme. C'est le seul hommage qu'on puisse leur adresser, là où ils sont tous. Ce qui est terrible, vois-tu, c'est cette présence en creux. Ce néant."

    Dénoncer la shoah quand il était encore possible, sinon de l'éviter du moins d'en limiter les tragiques conséquences, c'est la substance de cet ouvrage bouleversant qui contribue avec intelligence et sensibilité à l'histoire en élaborant une étude psychologique fort intéressante. S'attachant à une poignée d'individus (diplomates, résistants, savants, etc...), témoins précoces de la Solution Finale, Bruno Tessarech s'emploie avec beaucoup de rigueur à retracer le parcours de ces hommes qui ont vu, qui ont su, qui ont alerté les Alliés, mais sans que rien ne soit entrepris pour empêcher la destruction des Juifs d'Europe. Restés seuls avec leur conscience, leur impuissance et leur culpabilité - qu'ils aient vécu dans la honte ou le déni - ils portent les stigmates d'une humanité qui ne s'est pas relevée des indignités qu'elle s'est infligée à elle-même. Car ce que "Les sentinelles" nous disent, au-delà des faits historiques eux-mêmes, c'est que devant l'Histoire, ici et maintenant, hier comme aujourd'hui, nous sommes tous responsables collectivement de ce que la communauté des hommes est capable d'engendrer. Hier les sentinelles c'était eux : les Jan Karski, les Kurt Gerstein. Et aujourd'hui c'est nous, tous autant que nous sommes. S'il n'est pas moralisateur, le roman de Bruno Tessarech ne réévalue pas moins la dimension morale de l'histoire. Comme un acte de courage et d'urgence, pour nous rappeler que la vigilance ne suffit pas si elle n'est pas relayée par l'exigence d'une morale politique.