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Bernard Minier

Bernard Minier

Bernard Minier est né à Béziers et a grandi dans le Sud-Ouest. Il vit aujourd’hui en région parisienne où il se consacre à l’écriture. Glacé (Prix du meilleur roman francophone du Festival Polar de Cognac, Prix de l’Embouchure,), Le Cercle (Prix des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cogn...

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Bernard Minier est né à Béziers et a grandi dans le Sud-Ouest. Il vit aujourd’hui en région parisienne où il se consacre à l’écriture. Glacé (Prix du meilleur roman francophone du Festival Polar de Cognac, Prix de l’Embouchure,), Le Cercle (Prix des Bibliothèques et des Médiathèques de Grand Cognac), N’éteins pas la lumière et Une putain d’histoire (Prix du roman francophone du Festival Polar de Cognac) ont fait de lui un auteur incontournable du polar français. Ses romans sont traduits dans dix-huit langues.

Vidéos relatives à l'auteur

  • Vivez un moment d’exception avec Bernard Minier

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Avis sur cet auteur (273)

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    Couverture du livre « Les chats et 14 histoires mystérieuses diaboliques cruelles » de Bernard Minier aux éditions Pocket

    Chantal YVENOU sur Les chats et 14 histoires mystérieuses diaboliques cruelles de Bernard Minier

    Un recueil de nouvelles disparates, dont le fil rouge pourrait malgré tout être tout ce que la nature humaine a de plus sombre.

    Le premier texte nous convie à un voyage maudit, en compagnie de deux couples adeptes du tourisme macabre, et qui en auront pour leur argent…Ne croyez pas que les...
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    Un recueil de nouvelles disparates, dont le fil rouge pourrait malgré tout être tout ce que la nature humaine a de plus sombre.

    Le premier texte nous convie à un voyage maudit, en compagnie de deux couples adeptes du tourisme macabre, et qui en auront pour leur argent…Ne croyez pas que les enfants sont exempts de noirceur, c’est ce qui transparait dans l’histoire de ces deux pauvres petits ballotés de foyers en familles d’accueil. Un présentateur vedette qui cherche des sensations fortes pour attirer l’audimat répondra t-il à la proposition d’un tueur ? Et ces chats qui suivent en silence une jeune femme qui évoque les héroïnes anglaises du 19è siècle…

    Autant d’univers que de surprises pour le lecteur, c’est l’avantage de ce format, qui peut être lu en grapillant mais offre la certitude de se plonger dans une histoire originale à chaque fois, avec une résolution le plus souvent déroutante.

    Un grand plaisir de lecture donc.

    336 pages Pocket 10 novembre 2024

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    Couverture du livre « La chasse » de Bernard Minier aux éditions Xo

    Bulsa Marie sur La chasse de Bernard Minier

    Pour le moment, je me réjouis de retrouver l'équipe de Servaz. Il est fluide et agréable à lire

    Pour le moment, je me réjouis de retrouver l'équipe de Servaz. Il est fluide et agréable à lire

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    Couverture du livre « Les effacées » de Bernard Minier aux éditions Xo

    Christelle Point sur Les effacées de Bernard Minier

    L’enquêtrice Lucia Guerrero est sur les dents : en Galice elle enquête sur un tueur en série qui kidnappe, séquestre puis assassine des ouvrières modestes, il les enlève au petit matin alors qu’elles vont travailler. Alors même qu’elle vient d’enfin trouver une piste prometteuse, elle est...
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    L’enquêtrice Lucia Guerrero est sur les dents : en Galice elle enquête sur un tueur en série qui kidnappe, séquestre puis assassine des ouvrières modestes, il les enlève au petit matin alors qu’elles vont travailler. Alors même qu’elle vient d’enfin trouver une piste prometteuse, elle est subitement rappelée à Madrid par sa hiérarchie. Dans la capitale, une riche héritière vient d’être retrouvée morte en dessous d’une inscription « Tuons les Riches ! ». Ce crime spectaculaire promettant de faire la une, le Ministère de l’Intérieur insiste pour que Lucia abandonne la Galice pour revenir à Madrid, ce qui ne lui plaît guère. En Galice, l’enquête continue donc sans elle.

    Je n’ai pas toujours été indulgente avec Bernard Minier et avec son héros récurrent Martin Servaz. Mais en revanche, je retrouve avec plaisir Lucia, cette enquêtrice de la Guardia Civile déjà à l’œuvre dans le roman éponyme « Lucia ». C’est une femme divorcée, aussi résolue dans son travail que fragile dans sa vie privée. Dans « Les Effacées », elle doit abandonner une enquête qui lui tient très à cœur en Galice pour aller enquêter sur des meurtres de personnalités riches et très en vue dans la Capitale. Le roman est donc bicéphale, 2/3 des chapitres à Madrid avec Lucia, 1/3 en Galice avec son collègue resté sur place. Les enquêtes n’ont rien en commun et ne se rejoindront pas dans un final improbable, nous sommes presque en présence de deux romans, deux intrigues parallèles. L’enquête en Galice met en scène des gens modestes (du côté du coupable comme du côté des victimes), des gens de province très éloignés des préoccupations madrilènes. Pour ceux qui ont vu le film, on est presque dans une ambiance comme celle d’« As Bestas », dans une région sinistrée, très périphérique. Le contraste est donc immense avec l’enquête de Madrid qui met en scène des chirurgiens, des marchants d’art, des ministres, des chefs d’entreprise et autres influenceurs. Dans les deux cas, l’intrigue est claire, bien amenée, avec ce qu’il faut de suspens (Galice) et coups de théâtre et fausses pistes (Madrid). Ce qui est intéressant, c’est ce que l’enquête de Madrid va déclencher dans l’opinion publique. La phrase « Tuons les Riches !» retrouvées sur tous les lieux des crimes devient virale, devient un cri de ralliement qui cristallise la scission de la société espagnole entre les riches et les pauvres, entre les élites et le peuple, entre la police et la population. Enquêtrice en chef, Guerrero se retrouve la cible des rancœurs et certaines scènes sont aussi angoissantes que crédibles sur ce point (suivie dans un supermarché, violentée aux abords d’une manif…). Même si ce n’est jamais dit (et je le regrette un peu), l’héritage historique franquiste de la police espagnole est largement à l’œuvre. En Espagne encore plus qu’en France, la Police est le symbole du pouvoir politique, justement à cause de l’amnistie générale des années 80 qui a absous plus qu’elle n’a épuré. Tous les passages « sociologiques » du roman font mouche. Et puis « Les Effacées » traite aussi des violences faites aux femmes, que ce soit en Galice avec les enlèvements ou que ce soit avec Lucia, aux prises avec un harceleur en ligne, un « incel » dont l’identité est révélé dans les derrières pages, et je n’ai pas été surprise de découvrir de qui il s’agissait. Voilà donc un roman bien ancré dans son époque, qui décrit les maux actuels avec acuité et pertinence, en prenant deux intrigues bien troussées pour contexte. Cela donne au final un très bon thriller, et sa fin ouverte (du côté du harcèlement en ligne) promet à Lucia Guerrero encore bien des sources d’angoisse pour un futur roman.

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    Couverture du livre « Lucia » de Bernard Minier aux éditions Xo

    Manika sur Lucia de Bernard Minier

    L'histoire se passe en Espagne, et ça démarre fort puisque le coéquipier de Lucia est retrouvé collé à un calvaire, premier meurtre sur l'enquête que va mener Lucia et qui va l'amener à remonter le temps.
    Des scènes bien trash, des rebondissements inattendus, des histoires dans l'histoire, on...
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    L'histoire se passe en Espagne, et ça démarre fort puisque le coéquipier de Lucia est retrouvé collé à un calvaire, premier meurtre sur l'enquête que va mener Lucia et qui va l'amener à remonter le temps.
    Des scènes bien trash, des rebondissements inattendus, des histoires dans l'histoire, on a à peine le temps de reprendre son souffle que l'on est déjà replongé dans un nouveau coup de théatre. C'est bien mené, riche, dynamique. On découvre un peu l'Espagne même si les déscriptions ne sont pas très présentes mais au moins au niveau de son fonctionnement.