La quatrième de couverture avait tout pour me plaire avec une histoire très actuelle (notamment, le thème des intelligences artificielles) et m’a directement fait penser au livre « Le cercle » de Dave Eggers que j’avais adoré.
Le récit commençait bien, j’avais vite accroché et trouvais l’histoire bien ficelée avec Thomas, ce fils d’agriculteurs autodidacte pour qui les lignes de code n’avaient plus de secrets. Un jour, il décide de quitter sa ville natale du Morvan pour monter à la capitale et travailler dans une start-up qui lui offre le job de ses rêves dans la programmation. Il est tellement bon dans ce qu’il fait que le chef lui propose de poursuivre son aventure professionnelle au sein d’un cercle fermé en Californie. C’est là que les doutes font s’immiscer pour Thomas qui se questionne quant au but réel de ce programme qui devrait voir le jour sous peu…
Franchement, ma lecture s’est bien déroulée jusqu’au chapitre XI : Exit (singularité : les chapitres sont dénommés par les touches de clavier d’ordinateur) où j’ai commencé à ne plus être certaine de comprendre l’intrigue. C’est comme si je m’étais trouvée dans un autre bouquin, où j’ai perdu le fil et suis restée sur ma faim.
Au final, ce sont les deux chapitres finaux qui m’ont fait que je ressors complètement mitigée de ma lecture. J’avoue que cette fin m’a totalement déçue et laissée de marbre. Ce revirement tant dans l’écriture que dans le contenu me laisse encore à ce jour perplexe et c’est bien dommage.
Ceci n’est que mon humble avis personnel. Comme d’habitude, je ne peux que vous conseiller à le lire et à vous forger votre propre opinion.
D’une ferme agonisante du Morvan à la Silicon Valley, la distance est infinie, à tous points de vue. Et pourtant c’est le chemin qu’emprunte Thomas, un surdoué de l’informatique qui fait ses premières armes dans une start-up parisienne avant d’être propulsé dans l’univers californien du virtuel pour un programme qui vise à engluer l’humanité dans une imagerie permanente et totalement aliénante .
Les questions se posent tout au long du parcours, d’autant que l’amour s’en mêle. La passion lui ouvrira t-elle les yeux ?
Analyse des effets de l’irruption du virtuel dans nos vies, avec ce,que cela représente d’aliénation du discernement, du chaos qui résulte de l’impossibilité de faire la part du réel et de la fabulation. Un stratagème terriblement efficace pour un contrôle total de l’humain.
Un roman assez virtuose, qui dit en peu de mots l’essentiel de ce qui se pointe dans le domaine de la technologie pour asservir le peuple.
Je remercie Babelio et les éditions du Seuil pour ce service de presse.
220 pages Seuil 3 janvier 2025
Masse critique Babelio
st un récit atypique à la fois de la vie du célèbre acteur mais pas seulement, de l’histoire hollywoodienne mais aussi de la face industrielle de l’Amérique. Le récit fait à la fois la part belle à l’enfance de Bronson et à sa famille de mineurs qui sont littéralement dévorés par cette activité. L’auteur s’attache aussi au caractère de l’acteur, c’est un taiseux, à sa carrure monumentale qui le fascine. L’auteur cherche à comprendre celle-ci et se met en scène dans son enquête sur les lieux où Bronson a vécu. Il évoque aussi les films même les plus obscurs de sa filmographie, notamment un qui va servir de fil rouge à l’histoire. Son écriture est tellement réaliste qu’on a l’impression d’assister avec lui au visionnage, il réussit de manière efficace à transmettre sa passion et ses interrogations autour de l’acteur.
Au-delà de l’acteur, l’auteur tisse aussi une réflexion sur la violence de la société américaine mais aussi de l’industrie cinématographique à travers le portrait d’acteurs et d’actrices oubliées. Notamment la figure de Wallace Beery qui est un modèle pour l’acteur ou de sa jeune épouse Gloria Swanson. Cette fascination intrigue le lecteur tout comme le portrait par petites touches réalisé par l’auteur. On s’interroge avec lui sur cette usine à rêve qui broie certains destins. La suite sur http://eirenamg.canalblog.com/archives/2016/08/24/34226627.html
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