"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce titre, « Gris de Payne » nous introduit dans un monde de brumes, de pierres et d’océan.
Le gris de Payne est un gris foncé, à tendance bleue, c’est cette teinte qu’a choisie l’auteur pour les photographies qui accompagnent ses poèmes.
C’est dans le vent vif d’Ouessant que ce projet a pris naissance qui mêle photographies, cartes postales, CD, textes…
Dans de cours poèmes, Allan Ryan nous livre ses paysages intérieurs et ceux de la mer d’Iroise.
« R qui me caresse
Quand je plonge dans le gris-bleu de tes songes
Quand dans tes bleus-gris je me noie »
Entre ciel et mer, c’est un paysage sans cesse mouvant qui aspire l’âme. La mer infinie dans ses gris-bleu, ravive la tristesse, inspire la mélancolie.
« J’aquarelle ta robe d’écume
Je suis ciel,
Sous un gris de peine, cramoisi
Le deuil de la mélancolie »
Le poète célèbre aussi la terre et ses arbres, silhouettes fantomatiques dressées dans la brume. La terre c’est aussi ce lieu d’où l’on vient et où s’enfoncent nos racines.
« Sur la terre nue, je suis l’arbre dressé
Je ramifie ton sol de bruyères pourpres
J’empreinte tes sentiers et m’enracine. »
L’auteur joue avec le gris de Payne qui peut être gris de peine ou bien gris de Pen, allusion au Pen Ar Lan, Pen désignant une pointe de terre sur la mer.
Le poème nait d’un regard, d’une sensation et le poète lance des passerelles entre couleurs et mots.
Dans une langue sobre, c’est une écriture de grand vent, de terre et de mer qui nous touche au plus intime.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !