"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Déçue par cette lecture, ce qui est dommage car le récit commence bien, on suit plusieurs personnages qui ont des liens entre eux (amitié, amour, famille, etc), il m'a fait un peu pensé dans l'idée à "Ensemble c'est tout" d'Anna Gavalda et finalement ça devient un roman qui n'a ni queue ni tête...on se demande où veut en venir l'auteur et ça finit en queue de poisson...Le style n'est pas top non plus. Vraiment dommage car les personnages étaient travaillés, bien présentés, il y a une assez bonne mise en situation mais c'est tout. On a l'impression que l'auteur ne savait pas comment finir son histoire et abandonne au fil des pages le fil conducteur de son histoire, qu'on a du mal à définir d'ailleurs. Même la 4e de couverture ne nous aide pas à comprendre le but du récit...
Amandine est attachée de presse. Cette jeune femme peu réfléchie qui aime la télé-réalité est amoureuse de Rahan. Ils sont ensemble pendant quelques temps puis ils ne sont plus que des « sex friends », comme elle dit. Amandine est certaine qu’elle finira par devenir quelqu’un de connu :
« Elle saura se montrer patiente, de grandes choses l’attendent. » (page 68)
Lucie, la collègue de Rahan, est médiathécaire. Elle aime secrètement Etienne, qui écrit des choses moyennement bonnes mais qui sont publiées.
« Souffrir en silence, c’est romantique et j’ai bon espoir que cette douleur m’inspire une oeuvre poignante. » (p.24)
Xenia, la soeur de Rahan, est en couple avec Etienne. Mais leur relation ne marche pas comme elle l’aimerait. Elle décide alors de faire une pause dans son quotidien et part au Japon.
J’ai découvert ce roman tout à fait par hasard, dans le cadre du Prix Orange du Livre 2017. Je crois bien que je ne l’aurais jamais ouvert sans ce prix car je n’en avais absolument pas entendu parler. Bien que mon avis soit assez mitigé, je suis satisfaite d’avoir découvert cette auteure car j’ai énormément aimé ce qu’elle fait de ses personnages.
Agathe Parmentier a créé près d’une dizaine de personnages dans ce court roman, auxquels elle essaie de donner autant d’importance aux uns qu’aux autres. Il s’agit de personnages plutôt banals et peu intéressants. Pourtant, elle arrive à faire d’eux des personnes entières et vraies. Même si je ne retiens rien de bien intéressant de l’intrigue de Calme comme une bombe, j’ai particulièrement apprécié l’humour latent de ce roman. On y trouve une satire de la jeunesse, qui bien que caustique, n’en est pas pour autant malveillante.
Les références à la pop culture, musique, dessins animés ou pubs sont intéressantes comme l'idée de faire parler une génération mais il y a un coté toc qui fait qu'on n'arrive pas réellement à croire à l'histoire, une autodérison qui tombe un peu plat selon moi. Des personnages caricaturaux qui m'ont malheureusement laissé de glace alors que c'est ma génération. Dommage.
Arrivé à la page 60 (sur 200 et quelques) j'ai compris que j'allais avoir du mal à aller au bout de ce roman sur fonds de pop culture. J'y suis arrivé au prix d'un profond ennui...
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