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Commencer une série ou un cycle par le dernier opus, celles et ceux qui me suivent savent, qu’au vu de l’état de mes PAL, pas toujours à jour, cela m’arrive assez souvent.
Sachez donc que Vous qui entrez à Montechiarro referme le cycle toscan de Vincent Engel intitulé «Le Monde d'Asmodée Edern».
Je le découvre grâce aux éditions VOolume.
Asmodée est un étrange vieil homme qui traverse les siècles ; son nom évoque un démon biblique. Il agit sur les êtres qu’il rencontre à la manière d’un révélateur.
Roberto, Stefano, Cenzo : trois hommes aux destins liés, sur une période allant 1890 à la chute de Mussolini. À chacun d’eux correspond une femme, Alessia, Rachel, Clara... Les moteurs de l’intrigue : sauver, venger, réhabiliter… De nos jours, Baptiste, un auteur plus ou moins en train d’écrire l’histoire… Dans les ombres de Venise, Asmodée Edern aiguille ces hommes et ces femmes, les aide à trouver un sens à leur existence.
Vous qui entrez à Montechiarro commence avec l’internement abusif d’une femme, la mère de Roberto dans un asile de Venise. Au XIXème siècle, c’était une manière discrète de mettre hors circuit les épouses, les mères ou les sœurs qui gênaient ; ici, c’est Andrea, le frère de Roberto qui agit. La première partie du roman m’a fait penser au Bal des folles de Victoria Mas… C’est l’histoire d’un frère sous l’influence et la domination de son aîné, de sa souffrance, de sa rébellion à retardement quand il accepte d’aider Alessia, la fille d’une autre pensionnaire de l’asile.
Stefano, le fils d’Alessia, est un pur produit du fascisme. Il va cependant se convertir au judaïsme…
Cenzo est un milicien, confronté à une autorité pesante, contraire à ses valeurs humanistes. Le remord et la culpabilité vont ronger sa vie et détruire son couple.
En 2020, en plein confinement pour cause de covid, intervient Baptiste Morgan, un homme qui cherche aussi un sens à sa vie. De Venise à Montechiarro, à la poursuite du fantôme d’Asmodée, il récolte les fragments de ce qui, peut-être, sera le roman de sa vie.
Le manque de transition entre les parties m’a un peu gênée pour comprendre l’ensemble. Dans la version audio, même très bien lue par Philippe Caulier, je perdais mes repères et, régulièrement, le fil du récit. En outre, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages ; Roberto et Cenzo s’engluent dans leurs statuts de victimes, de souffre-douleur… Les femmes m’ont paru plus complexes mais sans, toutefois aiguiser mon intérêt. L’arrivée de Baptiste m’a définitivement perdue en route.
Quelques jours après avoir terminé cette audio-lecture, sans avoir pris de notes, j’avoue même avoir un peu oublié les tenants et aboutissants du récit…
Un ressenti en demi-teinte, donc.
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