"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Composés en 1974, ces poèmes sont nés d'une promenade au jardin du Luxembourg à Paris, où le poète russe Joseph Brodsky en exil croise la statue de Marie Stuart, dans l'allée des reines de France. Plusieurs figures de femmes qui ont compté pour lui se superposent à la silhouette de la reine d'Écosse, reine de France par son bref mariage avec François II. Dans une langue qui joue sur les deux registres du trivial et du sublime, de la citation et de son détournement, l'évocation amoureuse est l'occasion pour le poète d'une rêverie mélancolique sur l'exil et la séparation, la mémoire et l'histoire, la littérature européenne, les bifurcations de son propre destin mais aussi Paris, et plus particulièrement le jardin du Luxembourg, idéal de liberté et de culture. Le choix du sonnet, forme exemplaire de la culture européenne, est aussi un hommage à ceux écrits par Marie Stuart.
Ouvrage quadrilingue présentant les sonnets de Joseph Brosky en langue russe, la traduction anglaise de Peter France revue par l'auteur et les traductions françaises de Claude Ernoult (publiée aux éditions Gallimard) et André Markowicz (inédite).
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