"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique du premier tome de la célèbre saga d'urban fantasy pour ados Vampire Academy par Richelle Mead. Je ne vous cacherai pas qu'avant même que je n'entame ce roman, j'avais peur que ce dernier ne me plaise pas. En effet, il est loin le temps où la littérature vampirique pour adolescents était mon genre de prédilection. Je dirais même que c'est une lubie qui m'est très rapidement passée. Et pourtant, je me suis surprise à apprécier le premier tome de cette saga pétrie de sang qui coule et de mystère bien plus que je ne l'aurais imaginé de prime abord !
Pour commencer, j'ai énormément aimé la plume de Richelle Mead, simple mais rondement efficace. Je l'ai trouvée pour ma part rafraîchissante, pétillante, et elle ne manque assurément pas de mordant, c'est le cas de le dire. Elle vous embarque dès la première ligne et ne vous relâche plus avant que le livre ne soit terminée. Une chose est sûre, si vous avez un niveau intermédiaire ou même débutant (avec quelques solides bases tout de même) en anglais et que vous souhaitez commencer à avoir des lectures plaisir dans cette langue, il n'y a pas mieux que Vampire Academy comme galon d'essai ! De mon côté, j'ai un très bon niveau d'anglais en général mais je n'ai pas du tout l'habitude de réaliser mes lectures quotidiennes en V.O. et c'est Vampire Academy m'a permis de sérieusement me mettre dans le bain, qui m'a donné le coup de pouce dont j'avais bien besoin pour me faire entrer une bonne fois pour toutes dans le merveilleux univers des lectures en V.O. Vous l'aurez compris, si vous cherchez une écriture originale travaillée et truculente à souhait mais suffisamment simple d'accès, Vampire Academy saura sans aucun doute vous procurer votre bonheur !
Un autre point du roman qui m'a définitivement séduite, c'est la façon dont l'autrice a choisi de réorganiser la société vampirique avec d'un côté les Moroi et de l'autre les Strigoi. Richelle Mead a tout bonnement réinventé le mythe du vampire en inventant la caste des Moroi, ces vampires qui vieillissent comme le commun des mortels et ont une connexion toute particulière à la nature, ce qui est normalement un comble pour nos enfants de la nuit qui sont généralement des morts vivants et donc par essence contre-nature. Ici, les Moroi sont non seulement profondément attachés à cette dernière mais en plus, ils pratiquent une magie reliée aux cinq éléments (façon Witch, vous voyez). J'ai justement hâte d'en apprendre plus sur cette sorte de Wicca que l'on enseigne aux étudiants Moroi et sur les spécialisations qui peuvent se révéler à eux. Last but not least, on inculque aux Moroi à être particulièrement pieux ; leur attache à la religion est aussi forte que celle à la nature et cela m'a autant fait hurler de rire que sincèrement touchée au vu du fait que je suis croyante/pratiquante moi-même d'une religion. Dans l'ensemble, j'ai adoré la façon dont la Vampire Academy fonctionnait, les cours qui y sont enseignés tant aux Moroi qu'à leurs futurs protecteurs mi-humains mi-vampires que sont les novices Dhampirs et il me tarde désormais de passer plus de temps au sein de cette vénérable institution et notamment de découvrir d'où émane véritablement la rivalité/haine entre les Moroi et les Strigoi qui quant à eux correspondent bien plus à la figure du vampire sanguinaire et ayant pleinement embrassé la tentation du mal et du pouvoir absolu des ténèbres telle qu'on se l'imagine usuellement.
Passons maintenant à ce qui fâche (il fallait bien que cela explose à un moment donné). Pour être tout à fait franc avec vous, j'ai bien failli abandonner ma lecture de ce premier tome ou à tout le moins faire une pause abrupte dans ma progression car, même si ce dernier se lit super bien et que j'étais la plupart du temps totalement prise dans le feu de l'action, j'ai trouvé la narratrice de l'histoire tout bonnement insupportable. Rosemarie, Rose pour les intimes, est à mon sens l'archétype même de la nana qui se veut rebelle pour le simple plaisir d'être rebelle et donc de faire chier son petit monde (et non par réel souci de défendre ce qui lui semble être juste) ; qui parce qu'elle possède d'indéniables compétences naturelles dans sa formation de Dhampir se permet de prendre ses camarades de classe et même le corps enseignant de l'académie de haut alors qu'elle a encore énormément de choses à apprendre, à commencer par savoir faire preuve d'une sacrée dose d'humilité. Arrogante, inconsciente, Rose croit tout savoir mieux que tout le monde dans un premier temps et cela ne nous la rend pas forcément sympathique au demeurant, vous me le concéderez. Cependant, je suis malgré tout parvenue à m'attacher à elle car elle n'a en réalité pas un mauvais fond. Mais surtout, ce qui m'a le plus émue chez elle, c'est l'amour inconditionnel qu'elle voue à sa meilleure amie Lissa et qui est tout ce qu'il y a de plus réciproque. La sincérité et la puissance de leur amitié n'ont pas manqué de m'ébranler et de me faire in fine aimer ces deux filles qui sont l'incarnation même du néologisme "attachiante" qui peut au passage aussi s'appliquer à pratiquement tous les protagonistes de ce récit. Je regrette malgré tout que leur comportement irresponsable à toutes deux soit justifié à la fin de l'intrigue de façon un peu trop facile à mon goût. Certes, l'autrice a eu le mérite de chercher une explication tangible à leurs actions irrationnelles et l'on se ferait presque avoir mais cela n'a pas pris avec moi. Malgré tout, je suis passée outre au vu de l'évolution que connaît notamment le personnage central de Rose au fil du récit. La petite fille impertinente va laisser la place à un petit bout de femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui est désormais prêt à tout pour donner le meilleur de soi-même, quitte à constamment en passer par un labeur des plus ardus (la vie des gardiens n'est pas de tout repos après tout, bien au contraire), et cela a fait sincèrement chaud au cœur à constater.
Là où je ne pardonne pas à Richelle Mead en revanche, c'est concernant l'emploi (si je puis appeler cela ainsi) fait des origines ethniques de Rose. Je m'explique : avant de lire ce roman, j'ai d'abord visionné son adaptation cinématographique sortie il y a de cela quelques années maintenant et que j'avais trouvée fort divertissante au demeurant mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui. Le fait est qu'en débutant ce roman, j'avais gardé en tête l'interprétation de Zoey Deutsch en tant que Rosemarie. Sauf que voilà, aussi talentueuse Zoey Deutsch soit-elle, et croyez bien que j'apprécie beaucoup cette actrice en temps normal, elle reste... tout ce qu'il ce qu'il y a de plus caucasienne. Quelle ne fut donc pas ma surprise de découvrir que, dans la saga livresque originelle, le personnage de Rose avait des origines à la fois écossaises et turcs, qu'elle était de ce fait métisse et qu'elle avait tout particulièrement héritée du physique oriental de son père, avec entre autres un teint basané et des cheveux noirs de jais. Rien à voir avec Zoey Deutsch, donc. Déjà que ne pas représenter l'ethnie d'un personnage à l'écran par souci probablement de choisir une actrice à la fois blanche et plus connue que ne l'aurait été une jeune actrice orientale, c'est franchement moyen... Mais le pire du pire à mes yeux, c'est que j'ai eu la très désagréable impression que Richelle Mead n'avait pas choisi de faire de Rose une jeune fille au teint mat originaire du Proche/Moyen-Orient pour que les lectrices venant de cette région du monde puissent se sentir représentées, mais plutôt pour justifier l'attrait que la plupart des étudiants de la gente masculine Dhampirs et Moroi éprouvent à l'égard de notre fougueuse héroïne. Vous comprenez, une Moroi, même mortelle, reste une vampire, ce qui signifie que son taux de mélatonine est et restera drastiquement bas toute sa vie durant donc pas de beau teint hâlé pour faire saliver les crocs de ses messieurs. Et puis, les filles Moroi ne se nourrissant pas comme le commun des mortels, sont d'authentiques planches à pain qui ne peuvent de ce fait que difficilement attirer ces jeunes mâles en rut. Rose, elle, c'est autre chose ! Rose a pile les bonnes formes là où il faut, Rose est appétissante, exotique... Pas besoin de vous faire un dessin à ce stade : le seul intérêt des origines orientales de Rose et des attributs physiquement visibles qu'elle en a hérité, c'est de faire d'elle une bombasse à laquelle il est impossible de résister, ni plus, ni moins. Le superbe message de superficialité que cela fait passer, je vous jure ! Cela m'a mise hors de moi, je puis vous l'assurer... C'est tellement dommage car la plume et l'imaginaire de Richelle Mead valent assurément le détour mais ça, ça, c'est franchement moche, quoiqu'on en dise. Je ne vais pas m'appesantir plus avant là-dessus, vous avez compris le message, mais très sincèrement, cela me fait de la peine et, même si je compte lire les autres tomes de la saga, je n'oublierai certainement pas cet affront envers les personnes, en particulier les filles/femmes, d'origine turque/arabe qui ont dû se sentir extrêmement mal à l'idée d'en être réduites ainsi à de simples objets sexuels...
Pour conclure, malgré la pléthore de clichés propres à la littérature ado que ce premier tome de Vampire Academy peut comporter (je pense entre autres à l'ambiance purement et simplement toxique qui règnerait dans les high schools typiquement américaines où tous les coups bas sont permis pour gagner en popularité), j'ai su tout de même y trouver mon compte et une certaine profondeur à laquelle je ne m'attendais pas, je le reconnais. Après, cela reste avant toute chose une lecture sans prise de tête et c'est pile ce dont j'avais besoin en ce moment donc, quoiqu'il arrive, j'aurai été satisfaite de mes soins. Et puis au fond, ces jeunes adultes malmenés par leurs hormones auront réussi à un tant soit peu me faire fondre, je ne peux pas le nier. Il faut dire que selon moi, la fin de ce premier tome sauve sérieusement les apparences : je l'ai en effet trouvée plus mature/mûrie que le reste du roman, avec un rythme et des réflexions un peu plus posées et des personnages qui ont enfin décidé de garder la tête froide et de suivre leur bonne intuition. Sans mentir, je serais très heureuse de tous les retrouver dans la suite de la saga ! Cela promet d'être sensuel et sanglant tout ça ; la bataille entre Moroi et Strigoi ne fait que commencer et je suis prête à m'y retrouver au beau milieu à mes risques et périls !
J'ai commencé ma lecture avec quelques doutes. Je voulais commencer la série depuis un petit moment déjà, mais j'avais peur de ne pas aimer et de me perdre dans l'histoire avec tous le tome que comporte la saga.
L'auteur à utiliser un univers assez intéressant avec ses Moroï, ses Strigoï et ses dhampirs (des noms original que l'ont n'est quasiment sur de ne retrouver que dans cette saga.)
Si j'ai aimé le roman, c'est aussi pour ses personnages. Rose et Lissa sont sans mes personnages préférés. Elles sont les héroïnes, mais bien plus que cela, leur duo et leur relation sont vraiment un plus dans le roman. le lien qui les unit est vraiment fort, et Richelle Mead l'exploite de façon très intéressante.
Au niveau des garçons, je n'ai pas de "préférer" a proprement parler, parce que les trois sorte du lots à leurs manières, mais tous ont un interaction avec les personnages principaux, ce qui fait qu'on les ressorts plus facilement de l'histoire que les autres personnages.
En tout cas, vivement le tome 2 !
Michelle Mead à fait un super premier tome, j'espère ne pas être trop déçu par la suite. J'espère également que l'on verra un peu plus "les méchants".
Un très bon premier tome, qui pose bien les bases de l'histoire et qui me donne envie de me plonger dans la suite (que je n'ai pas, forcement grrr)
Au sein de l’établissement Saint Vladimir, les dhampirs apprennent à devenir des gardes du corps qui protégeront un moroï qui leur sera assigné des méchants strigoï. Ils ne boivent pas sang et profitent des avantages des deux races comme la rapidité, l’agilité, la force etc.
Les moroï apprennent à se servir de leur magie, celle des éléments. Chaque moroï peut contrôler l’un des éléments. Les moroï sont des vampires qui naissent, se nourrissent de sang, craignent le soleil surtout à long terme et meurent de vieillesse.
Les strigoï sont des vampires qui sont créés, se nourrissent de sang, bénéficient de l’immortalité et craignent le soleil qui les brûle.
Rosemarie Hathaway est une jeune dhampir novice, mi-humaine et mi-moroï, qui vit depuis toujours à St Vladimir avec sa meilleure amie Vasilisa Dragomir.
Un danger rôde à St Vladimir et Rose décide de fuir l’établissement pour assurer la protection de Lissa. Après deux ans de fuite, elles sont finalement retrouvé et ramené de force à St Vladimir.
Mais le danger est toujours bel et bien présent à Saint Vladimir et Rose fera tout pour protéger Lissa.
Rose est téméraire, sociable et elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle est la parfaite incarnation de la femme forte, malgré son arrogance et sa mauvaise foi. Elle est très protectrice envers Lissa qui, elle, est plutôt douce, timide, réservé et très compréhensive.
Lissa a perdu sa famille dans un terrible accident et se voit devenir la princesse de sa lignée royal. Ce titre est attribué au moroï le plus âgé de la famille et Lissa est la dernière des Dragomir. Elle a donc certaines obligations, notamment envers la cour moroï.
Rose, quant à elle, a la particularité de pouvoir lire dans l’esprit de Lissa, ressentir ses émotions et voir à travers ses yeux lorsqu’elle sont séparés. Cette capacité fait d’elle la parfaite gardienne pour Lissa, mais sa tendance à s’attirer des ennuis ne l’aide pas vraiment dans cette voie. En effet, Rose ne tient pas à protéger un autre moroï que Lissa tout comme la princesse ne tient pas à être protégée par un autre dhampir, mais malheureusement pour ces deux adolescentes, l’assignation des moroï n’est pas de leur ressorts.
Rose et Lissa vont donc devoir faire face à différentes menaces et elles vont pouvoir compter sur leurs amis, comme Mason, Eddie, Christian ou encore Dimitri pour les aider.
Ce premier tome est plus qu’addictive et pour être honnête, j’ai lu les 6 livres de la saga en 7 jours.
L’univers dans lequel nous plonge l’auteur est captivant. Richelle Mead s’est inspiré des mythes roumains qui croyaient en plusieurs sortes de vampires et elle réussi parfaitement à mettre en place cet univers qui est bien plus structuré qu’on ne le pense au tout début.
L’écriture de l’auteur simple, fluide et l’humour de Rose tout comme sa langue bien pendu nous enchante jusqu’à la fin. L’intrigue est entraînante, peut-être parfois un peu lente, mais c’est pour mieux comprendre l’univers =) et on s’attache très vite aux personnages qui sont très bien développés.
L’auteur a également écrit un spin-off contenant 6 tomes nommé Bloodlines qui se concentre autour de Sydney Sage (une alchimiste que l'on rencontre à partir du tome 4 de Vampire Academy) dans lequel nous retrouvons tous nos personnages préférés.
https://www.facebook.com/Bookslyne-1662864310591715/
Ce livre est génial! Je me demande comment j'ai pu passer à côté.
Je m'imaginais une histoire d'amour, quelque chose qui ressemblais à La maison de la nuit, mais ça n'a rien à voir au contraire. C'est plus complexe que ça, les personnages principaux sont dans une école où ils apprennent des chose suivant si ils sont des Moroï ou des Dhampirs. D'ailleurs, le fait qu'il y ai plusieurs "catégorie" de vampire est tout à fait original je trouve. Soit à déjà été exploité mais c'est tout même intriguant.
Richelle Mead sait nous emporter dans un monde sombre et complexe.
Un premier tome intéressant bien que longuet par moment. Mais la suite devrait être plus intéressante d'après des amis. Les persos sont sympas et j'aime beaucoup la relation amicale Lissa/Rose.
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