Une sélection haletante de thrillers venus du froid...
Le sang sous la glace.
Mis en scène dans leur propre appartement, des corps comme des poupées incomplètes, mutilés avec une précision chirurgicale.
Justement, c'est peut-être la chirurgie qui relie les victimes entre elles. Et, plus précisément, une erreur médicale commise dans le secret d'une salle d'opération, étouffée par les années.
Des nuits blanches attendent la police de Norrkoping et la procureure Jana Berzelius.
Mais cette dernière a d'autres cauchemars que le tueur au scalpel.
Un homme qui la connaît depuis l'enfance. Un homme qui pourrait révéler à tous que Jana a été élevée et entraînée pour tuer. Cet homme est sa véritable menace. Et il vient juste de s'échapper.
Biographie de l'auteur : Lorsqu'en 2013, Emelie Schepp franchit les portes d'une librairie pour proposer Marquée à vie, son premier roman autoédité, elle ne se doute pas du succès éblouissant qui l'attend. Un éditeur traditionnel, 29 traductions, et près d'un million de ventes plus tard, cette Suédoise, née à Motala fait désormais figure de phénomène. Elle a été élue auteur de l'année au festival de Gotland en 2016, 2017 et 2018.
Traduit du suédois par Rémi Cassaigne (traducteur de Vivica Sten et Camilla Läckberg)
Une sélection haletante de thrillers venus du froid...
Sandra est ambulancière urgentiste. Elle travaille en binôme avec Philip, infirmier urgentiste. Une de leurs patientes est décédée au cours de son transport vers l'hôpital.
Danilo Penã, un dangereux criminel, réussit à s'évader de l'hôpital où il était soigné. Il se réfugie chez la procureure Jana Berzelius qu'il fait chanter.
Une femme est retrouvée mourante, exsangue, les mains tranchées. Sandra et Philip interviennent en urgence.
L'autrice est présentée comme "la reine du polar suédois". Je dois avouer que la lecture "D'une mort lente" ne m'a pas du tout convaincu de la justesse de cette affirmation.
L'intrigue aurait pu être intéressante. Malheureusement, elle comporte trop de coïncidences qui nuisent à sa crédibilité, et qui, me semble t'il, auraient pu être évitées. En conséquence, le scénario tombe dans la facilité.
Les personnages, Sandra, Philip et son épouse, les policiers, sont crédibles et se posent les bonnes questions liées à leur rôle dans le roman. En revanche, le personnage de Jana Berzelius m'a paru totalement irréel : un passé qu'elle tient à garder caché ; des relations ambigües avec un truand en fuite ; un comportement privé en total décalage avec sa fonction. Une procureure qui ne rend pas hommage à la justice suédoise et un étonnant héros récurrent dans l'œuvre d'Emelie Schepp.
L'écriture est celle d'un thriller : simple et directe, sans fioritures inutiles (merci au traducteur). La narration est très rythmée : des découvertes et des rebondissements ; des changements de point de vue ; trois histoires qui se croisent. L'autrice parvient sans mal à retenir l'attention du lecteur. qui se laisse prendre au jeu.
C'est lorsqu'on arrive à la fin du roman qu'on se dit que les ficelles sont bien trop grosses, que le scénario aurait pu être mieux travaillé et que le personnage central de cette série de romans est vraiment bien étrange...
Loin de "la reine du polar suédois", je dirais qu'il s'agir d'un policier nordique bien décevant.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/08/16/dune-mort-lente-une-enquete-de-jana-berzelius-emelie-schepp-harper-collins-polar-nordique-decevant/
Avant de vous révéler la pâtisserie associée au livre, je vous embarque au pays des vélos, des tulipes et des meubles Ikéa : direction donc la Suède !
Si le pays a vu naître quelques clichés sur son compte, il s’évertue à leur tordre le cou depuis quelques années. Et ce salut passe évidemment par la littérature ! Et oui, car depuis la génialissime saga Millenium de Stieg Larsson, le visage de la Suède revêt un côté sombre, tranchant radicalement l'image d'une société idéale.
Présentée comme la nouvelle star du polar suédois, je vous propose cette semaine une immersion dans le sinistre univers d'Emelie Schepp avec son dernier opus, D'une mort lente, édité chez Harper Collins que je remercie pour l'envoi de ce service de presse. C'est parti pour 5 petites minutes de vidéo...
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Lien blog : http://bookncook.over-blog.com/2020/0...
Lien YouTube : https://youtu.be/8_mOxyrkhY4
Troisième épisode de la procureure Jana Barzelius et sûrement pas le dernier. A lire impérativement dans l'ordre chronologique.
Jana se retrouve complètement coincée mais comme elle est intrépide, elle s'en sort magistralement, en tous les cas, pour le moment .... je ne vous en dis pas plus sur le contenu. A part que j'adore le personnage de Per, qui est l'opposé total de Jana mais qui arrive malgré tout à gérer son caractère peu commun, ces deux-là sont faits pour s'entendre et me faire sourire.
Pour l'ambiance, le lecteur se retrouve à tourner les pages à un rythme toujours aussi assuré que dans les deux premiers volumes. Il y a de la violence, du mystère, des intrigues, des non-dits, des enquêtes parallèles, du suspens, de l'humour, de la tendresse aussi, bref, tous les ingrédients pour faire de nous des lecteurs adeptes :-)
Troisième enquête de Jana Berzelius, qui peut se lire indépendamment des autres, ce roman semblait réunir tous les ingrédients d’un bon thriller scandinave.
Même si en général j’aime découvrir les enquêtes d’un flic dans l’ordre de parution, je dois dire que cet auteur ne m’attirait pas particulièrement. Mais la 4ème de couverture était plutôt alléchante, et le fait est que j’ai eu le plaisir de découvrir ce titre grâce à BePolar.
Malheureusement, il m’a manqué un je ne sais quoi, pour que j’accroche.
Norrköping est le théâtre de plusieurs meurtres, aussi atroces les uns que les autres, mais avec le même mode opératoire. Deux enquêtes vont se télescoper : celle de ces meurtres et celle de Danilo Pena, ennemi juré du procureur Jana Berzelius, qui vient de s’échapper de l’hôpital où il est traité…
En général, j’apprécie les polars nordiques pour leur construction, mais surtout pour l’atmosphère qu’ils dégagent. Pourtant, ici, je n’ai pas été emballée. Je n’ai pas compris pourquoi on parle de la troisième enquête du procureur, puisqu’elle n’est pas le personnage principal du bouquin ! Elle ne fait qu’être spectatrice de cette enquête.
Malheureusement l’auteur n’arrive pas à faire émerger ses personnages, qui restent assez ordinaires. Chacun étant confronté à des soucis personnels ou professionnels, mais sans se démarquer du polar à la construction classique.
La tension reste au ras des pâquerettes et n’arrive pas à décoller, malgré ces victimes qui s’enchainent et pour lesquelles je n’ai ressentie aucune empathie. J’ai attendu cette ambiance sombre et pesante, caractéristique de la littérature nordique, mais malheureusement, elle n’a pas été au rendez-vous.
Dernier tome d’un marathon engagé par la lecture « Marquée à vie » (ma chronique rapide : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/03/marquee-vie-demelie-schepp-thriller.html) suivie de « Sommeil blanc » (ma chronique rapide : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/03/chronique-rapide-sommeil-blanc-demelie.html), je me suis régalée de cette série écrite par la suédoise, Emelie Schepp.
Avant de me lancer dans cette série, je n’avais qu’entre-aperçu les couvertures de cette trilogie. Sur les bons conseils d’une amie lectrice, elle m’a encouragée à ne pas commencer par le dernier tome que j’avais eu la chance de recevoir via bepolar.fr et les éditions Harper Collins, mais de commencer par la source. Le point commun de cette série reste bien entendu l’héroïne, Jana Berzelius qui est procureur à Norrköping, en Suède.
Dans cette troisième histoire, la section criminelle enquête sur des meurtres particulièrement sanglants qui hantent la ville. A côté de cela, Jana Berzelius doit se battre contre les fantômes de son passé et tenter le tout pour le tout afin que ses terribles secrets ne soient pas dévoilés à la face du monde.
Comme je l’ai dit dans ma précédente chronique de « Sommeil blanc », les livres peuvent être lus, indépendamment du fait d’avoir lu les autres. Néanmoins, je vous conseille vraiment de suivre l’ordre chronologique. Pourquoi me direz-vous? Tout simplement car j’ai trouvé que l’auteure a vraiment fait évolué son personnage principal en la personne du procureur, Jana Berzelius. A chaque histoire, on en découvre plus sur son enfance et sur ce qui fait d’elle à la fois ses forces mais aussi ses faiblesses.
Au fil des pages, chacun des protagonistes est finement construit et ils évoluent tous aussi dans leur quotidien professionnel que dans leur histoire personnelle. Comme tout bon thriller et polar venant du nord, l’auteure a su distiller une atmosphère froide (comme le bon vieux climat de Suède) et très particulière à cette région du monde. Le suspens monte crescendo et Emelie Schepp a le don pour faire monter la pression à la fin de chacun des chapitres, faisant que vous ne pouvez que vous précipiter à la lecture des pages suivantes. C’est réellement le genre de livre qui vous donne envie de tout abandonner pour pouvoir vous consacrer à leur lecture.
Pour ce troisième volet, impossible de découvrir le fin mot de l’histoire avant seulement les dernières pages. Alors que j’étais pourtant sûre de moi et de mes capacités de fin limier, j’étais à des années lumières de l’identité du coupable. Comme vous avez pu le constater par mes deux précédentes chroniques rapides mais aussi par cette dernière, je suis vraiment tombée sous le charme de cette auteure. En moins d’une semaine, j’ai littéralement adoré et dévoré ses trois polars nordiques, écrits d’une main de maître par une auteure que je ne manquerai pas de suivre à l’avenir.
Un tout grand merci à BePolar.fr et aux éditions Harper Collins France pour leur confiance. Ce fut une très bonne découverte pour moi, grande amatrice de littérature noire scandinave. Si, comme moi, vous êtes fan de Camilla Läckberg, Stieg Larrson, Mons Kallentoft, … je ne dirais plus qu’un mot : Foncez!
Chronique sur mon blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/03/dune-mort-lente-demelie-schepp-thriller.html
Série Jana Berzelius – Tome 3
Margaretha la mère du procureure Jana Berzeluis meurt d’un infarctus. Au même moment Jana doit faire face à l’évasion de Danilo Pena qu’elle connaît depuis l’enfance et qui comme elle cache de lourds secrets et surtout connaît son passé sombre.
En parallèle, les inspecteurs Henrik et Mia doivent faire face au meurtre d’une mère de famille, aide soignante, dont le meurtrier a coupé ses 2 mains.
Philip Engström ambulancier se sent coupable de n’avoir pas pu sauver la mère de Jana. Sa coéquipière Sandra s’inquiète pour lui, elle le sent à la dérive.
Très vite d’autres meurtres avec mutilations vont survenir : seul point commun, les victimes travaillaient toutes dans le milieu médical.
L’auteur nous présente une multitude de personnages avec des histoires de vies différentes. On découvre dans ce 3eme tome une Jana un peu plus humaine, qui n’est pas aussi insensible que le laissait entrevoir le 1er tome. L’auteur c’est moins focalisé cette fois sur le personnage de Mia qui était secondaire, mais toujours aussi peu sympathique.
Ce livre aborde des thèmes difficiles. L’erreur professionnelle qui peut détruire plusieurs vies. Le burn-out, le stress, l’infidélité. Mais surtout comment une personne sans amour, sans enfance, moquée toute sa jeunesse, peut sombrer dans la folie et imaginer une terrible vengeance même si l’on a du mal à comprendre ses motivations.
Pas de temps mort cette fois, une lecture fluide, captivante avec des personnages tous plus intéressants les uns que les autres.
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