"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ovni - trad. T. Moguilevskaia et G. Morel.
Une lettre de l'auteur adressée à l'équipe de création « dont les spectateurs doivent prendre connaissance » ouvre la pièce. Elle détaille le processus d'écriture. Il s'agit à l'origine d'un projet de long-métrage d'entretiens auprès de personnes ayant eu contact avec des extraterrestres. La production n'a pas abouti. Neuf personnages-témoins vont donc se succéder pour rapporter les détails de leurs expériences. Le dixième et dernier personnage est l'oligarque russe qui a finalement renoncé à financer le film de Viripaev, il explique ses raisons, pour finalement conclure : « À vrai dire, cela ne vaut pas le coup qu'on dépense notre temps à distinguer ce qui est effectivement réel dans ce monde de ce qui ne l'est pas ? L'essentiel est que nous devons comprendre que la réalité existe. ».
Insoutenables longues étreintes - trad. S. Carlson et G. Stoev.
Cette pièce est une quête effrénée du plaisir à tout prix, une recherche d'intensité par le sexe, la drogue, la violence mais qui dévoile surtout une désorientation et une perte de repères. Tout cela, avec le désir profond de trouver du sens, de l'amour et de la liberté. C'est un voyage qui, avec humour, tendresse et poésie, nous renvoie à nos propres questions sans réponse.
La Ligne solaire - trad. T. Moguilevskaia et G. Morel.
L'argument se construit sur les conflits d'un couple marié qui tente de résoudre des noeuds psychologiques inextricables, des blessures impardonnables. Le dramaturge revient sur le sujet qui fonde son oeuvre : comment entrer en contact réel et profond avec un autre être humain ? Dans cette comédie magistralement écrite, avec le sens de l'humour et la légèreté qui le caractérisent, Viripaev paraît cette fois proposer une séance de thérapie sur le thème « Être heureux avec sa femme, son mari, son partenaire et le monde en général ». Et bien qu'au final, les héros s'enlacent tendrement, leur rapprochement laisse l'impression d'un cessez-le-feu temporaire, une illusion de fin heureuse.
Conférence iranienne - trad. T. Moguilevskaia et G. Morel.
Une conférence scientifique internationale consacrée à la situation de l'Iran se déroule à Copenhague. Des chercheurs, des journalistes, des militants sociaux, des représentants des autorités, des membres du clergé et une poétesse iranienne qui a quitté son pays, se penchent sur le cas de l'Iran pour déterminer ce qui relève du religieux ou du social : spiritualité et développement personnel, relations entre connaissance et foi, compréhension de la liberté, différence entre connaissance et information... Leurs déclarations et leurs polémiques reflètent de nombreux dilemmes auxquels nous sommes confrontés au quotidien. L'art est un dialogue intime sur le monde qui nous entoure et sur nous-mêmes.
Juillet - trad. T. Moguilevskaia et G. Morel.
Monologue d'un septuagénaire, meurtrier sadique qui poignarde son voisin, décapite un clochard sous un pont, démembre un prêtre qui lui a donné refuge puis dévore par amour une infirmière dans l'hôpital où il est interné. Un texte qui explore les complexités d'une psyché humaine brisée, il est poétique dans la forme comme dans l'esprit, en ce sens qu'il saute au-dessus des causalités et des explications logiques. Viripaev ne tire aucune conclusion et n'émet ici aucun jugement de valeur.
Juste de l'art / Entertainment - trad. L. Kastler et G. Morel.
Assis dans une salle de spectacle, deux personnages, Elle et Lui, assistent à une représentation théâtrale. Ils s'émeuvent d'une scène au cours de laquelle une comédienne et un comédien incarnent un couple de personnages qui s'embrassent. Chacun de sa place interroge l'autre sur sa perception de la réalité de la fiction qui se déroule sous leurs yeux. Et chaque réponse cascade vers une nouvelle question, suivie d'une nouvelle réponse, obstinément reformulées et remises en doute sitôt prononcées. « Elle. - Ma question est la suivante, quand on figure l'amour, est-ce qu'au moment de cet acte de figuration de l'amour, surgit à ce même moment, du vrai amour, c'est-à-dire, je voulais demander, faut-il pour bien figurer l'amour, aimer pour de vrai ? (Pause.) Lui. - Je pense que non. [...] ».
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