'She throws her head back and pushes her chest forward and lets go a huge blast right into the centre of his body. The rivulets and streams of red scarring run across his chest and up around his throat. She'd put her hand on his heart and stopped him dead.' Suddenly - tomorrow or the day after - girls find that with a flick of their fingers, they can inflict agonizing pain and even death. With this single twist, the four lives at the heart of Naomi Alderman's extraordinary, visceral novel are utterly transformed, and we look at the world in an entirely new light.What if the power to hurt were in women's hands?
Le Pouvoir. Voici un titre qui fait écho à l’actualité. A l’heure où les femmes veulent de plus en plus l’égalité… Naomi Alderman nous offre une histoire qui donne matière à réflexion…
Imaginez un monde où les femmes prennent enfin le pouvoir. Voilà qu’aux quatre coins du monde, les femmes découvrent que du bout des doigts, elles peuvent infliger une douleur fulgurante, allant jusqu’à la mort de la personne si elle le souhaite. Maintenant, on est en droit de se demander qui devient le « sexe faible » non ?
Malgré quelques longueurs ressenties, Le pouvoir fut une agréable lecture, incitant surtout le lecteur à se poser de nombreuses questions face à certaines situations. Naomi Alderman met en lumière les travers de l’Humanité, tout en continuant d’éveiller les consciences. Finalement ce n’est peut-être pas l’homme qui est corrompu, mais le pouvoir dans toutes ses formes qui corrompt.
Différents point de vue sont là pour nous livrer toute l’ampleur de ce phénomène. L’auteur n’épargne personne, s’attaque à tous les arcanes du pouvoir. Le récit est super bien construit, sur le plan politique, sociétal et même religieux. Si j’ai trouvé l’histoire originale et prenante, je suis quand même légèrement « déçu » sur le fond... Une reproduction partielle d’un schéma « masculin » puis un excès de violence, qui aurait peut-être eu une certaine légitimité si j’étais une féministe moins pacifiste.
C’est peut-être là que réside la force de ce roman, nous démontrant que peut importe qui a le pouvoir… C’est ce dernier qui corrompt et détruit tout ce qu’il touche. Malgré une histoire très prenante grâce à un panel de personnages charismatiques, des points de vue qui diffèrent, tout comme les nombreux rebondissements, je suis resté sur ma faim ! Je déplore cette fin qui est trop abruptes, même si elle arrive à nous glacer d’effroi…
Alors oui Le Pouvoir ne manque pas d’originalité. La tension est omniprésente, ne cesse de monter crescendo à mesure que le pouvoir perverti, que le monde bascule dans une certaine folie, ne laissant que la brutalité dans son sillage. Voilà un récit qui glace autant d’effroi, qu’il fascine.
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