"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Inspiré par l'incroyable histoire vraie d'une famille juive polonaise séparée au début de la Seconde Guerre mondiale, Sur les ailes de la chance est un hommage au triomphe de l'espoir et de l'amour sur l'horreur.
Au printemps 1939, la famille Kurc fait de son mieux pour mener une vie normale, en dépit du danger chaque jour plus proche. Halina savoure son histoire d'amour naissante, Jakob prépare son avenir avec Bella, et Mila s'habitue à son nouveau statut de mère, sous le regard bienveillant de Nechuma, la matriarche de cette joyeuse tribu. Chacun à sa façon tente d'oublier la situation de plus en plus précaire des Juifs dans leur ville de Radom, en Pologne. Mais l'horreur qui envahit l'Europe ne va pas tarder à les rattraper.
Séparés par six années de guerre et cinq continents, des jazz clubs du Paris des années 1930 aux plages de Rio de Janeiro en passant par le goulag sibérien et le ghetto de Varsovie, les Kurc vont traverser la guerre, poussés par la même rage de survivre et l'espoir, immense, qu'un jour ils seront à nouveau réunis.
Un livre que j’ai choisi de lire dans sa langue originale, l’anglais, sous le titre « We were the lucky ones »
Un témoignage poignant qui nous offre la chronologie d’une famille, la famille Kurc à travers l’horreur de la seconde guerre mondiale et de la Shoah. A travers différents pays, de la France de Vichy jusqu’au Goulag, en passant par les ghettos polonais.
Comment survivre à l’horreur ?
Comment se reconstruire après le pire ?
J’aime beaucoup le titre original, qu’on pourrait grossièrement traduire par « Nous étions les chanceux » ou bien « Nous sommes ceux qui ont eu de la chance », j’apprécie ce titre car il traduit bien un sentiment commun entre lecteur et narrateurs : Comment-ont ils fait ? Comment est-ce possible ?
Les narrateurs peinant à réaliser leurs exploits, leur chance, l’horreur de ce à quoi ils ont échappés.
Une histoire aussi vraie qu’incroyable, qui m’a permis de compléter mes connaissance sur la Seconde Guerre mondiale, sujet qui me passionne, j’ai ainsi pu apprendre plus sur les Ghettos en Pologne, l’occupation de la Pologne par l ‘Allemagne et l’URSS mais surtout sur la méconnue et incroyable armée d’Anders
Un livre qui m’a émue, m’a touchée et m’a même fait versé quelques larmes.
Georgia a su organisé son livre de manière à ne rien oublier et à ne pas perdre son lecteur, elle a ainsi écrit de manière chronologique, en trois parties pour avant, pendant et après la guerre. Chaque chapitre suit un personnage ou un groupe de personnages, nous pouvons ainsi apprécier des chapitres d’une longueur variable. Georgia a prit soin d’intégrer des courts rappels historiques avant certains chapitre afin de nous permettre une meilleure compréhension des péripéties des personnages.
Cette histoire étant tiré de la vie d’une partie de sa famille, elle a laissé une note finale expliquant le cheminement de son écriture, de la découverte des événements jusqu’à sa visite de Radom, ville d’origine de sa famille.
Ce livre explique merveilleusement bien la thématique de l’identité nationale d’après guerre, le désir de passer à autre chose, de rattraper les moments perdus et se reconstruire là où le besoin de sécurité est respecté.
Une lecture qui m’a passionnée et tenue en haleine du début à la fin, si belle qu’on peine à réaliser qu’elle est réelle.
Une ode à l’amour, la famille et la protection des siens.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !