"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Voyons l'endroit. Le contre-réservoir de Grosbois créé en 1830 pour alimenter en eau le canal de Bourgogne offre tout ce qu'on peut attendre d'un lac. Cette année le soleil est très présent sur l'ensemble du pays et appuie encore de tout son poids sur le dos des baigneurs».
C'est depuis le milieu d'un lac artificiel près de Dijon, durant le temps que prendra sa noyade et avec le souffle que lui laisse la dure entreprise de se maintenir en vie, que le narrateur élève, au prix d'efforts de plus en plus pénibles à produire, son chant d'adieu. Une oraison fragmentée, épique, drôle, qui le présente comme l'unique occupant d'un édifice s'affaissant jour après jour.
J’aime beaucoup le chanteur Bertrand Belin et son univers. Que ce soit ces clips qui sont souvent de vraies petites histoires ou ses concerts en live, qui nous transporte dans son univers de poète. J’ai donc décidé de lire ce premier roman. J’ai été un peu déçue par cette lecture car j’ai trouvé que le récit était décousu et n’ai pas réussi à m’attacher à cet homme qui se noie et qui fait un bilan de sa vie. Hasard des lectures, il y a peu, j’ai lu et adoré « Anguille sous roche » d’Ali Zamir, premier roman, qui raconte dans une seule phrase la noyade d’une jeune fille et l’auteur nous entraîne avec elle dans une vague de souvenirs. Bien sûr, on ne peut pas trop comparer les œuvres mais malheureusement j’ai eu un sentiment détaché du texte de Bertrand Belin. Certains passages sont très poétiques mais d’autres ne m’ont pas du tout intéressé. Déçue par ce roman, mais cela ne m’empêchera pas de rester fan du musicien-poète Bertrand Belin !« Désespérer jusqu’à devenir cet être aujourd’hui tant évolué que préoccupé, entièrement tourné vers les deux mamelles de son destin : le prolongement de la durée de la vie qui conditionne la seconde : la conquête utile de l’espace. » (p74)
J’aime beaucoup le chanteur Bertrand Belin et son univers. Que ce soit ces clips qui sont souvent de vraies petites histoires ou ses concerts en live, qui nous transporte dans son univers de poète. J’ai donc décidé de lire ce premier roman. J’ai été un peu déçue par cette lecture car j’ai trouvé que le récit était décousu et n’ai pas réussi à m’attacher à cet homme qui se noie et qui fait un bilan de sa vie. Hasard des lectures, il y a peu, j’ai lu et adoré « Anguille sous roche » d’Ali Zamir, premier roman, qui raconte dans une seule phrase la noyade d’une jeune fille et l’auteur nous entraîne avec elle dans une vague de souvenirs. Bien sûr, on ne peut pas trop comparer les œuvres mais malheureusement j’ai eu un sentiment détaché du texte de Bertrand Belin. Certains passages sont très poétiques mais d’autres ne m’ont pas du tout intéressé. Déçue par ce roman, mais cela ne m’empêchera pas de rester fan du musicien-poète Bertrand Belin !« Désespérer jusqu’à devenir cet être aujourd’hui tant évolué que préoccupé, entièrement tourné vers les deux mamelles de son destin : le prolongement de la durée de la vie qui conditionne la seconde : la conquête utile de l’espace. » (p74)
Premier roman de l'auteur-compositeur Bertrand Belin. . C'est juste avant la fin qu'apparaît ce qui donne le titre...un requin fantastique.
Sinon, c'est un homme qui se noie (et comme avait dit un affreux à propos d'une petite fille...il en met du temps à mourir! 180 pages) Il est en train de se noyer dans un lac artificiel: le contre réservoir de Grosbois, créé en 1830 pour alimenter en eau le canal de Bourgogne; les allemands y ont ajouté une digue fortifiée.
Sur la plage, sa femme Peggy et son fils Alan ne se doutent pas du drame du à une crame à la jambe.
Il y a un humour discret, beaucoup de métaphysique mais non pesante, une réflexion originale sur la mort
"Rien ne soulage mieux de la crainte de mourir que de mourir en acte"
Il va être débarrassé du difficile métier de vivre. Son esprit accepte la mort, de toute façon inéluctable pour tout être humain ,mais son corps se bat encore....
Des souvenirs et des regrets font surface
"Maintenant que je sais quel sort m'aura été réservé, je voudrais recommencer depuis le début; n'était cet épisode sordide des dents dans le port et de mon sang coulant entre les dalles; et de l'îlot de lait sur le lino gris. Je me demande s'il n'aurait pas mieux valu que je périsse durant cet hiver 1986 dans le port de Dieppe où j'ai pêché du lait, plutôt que de venir jusqu'au contre-réservoir de Grobois me garnir les poumons d'eau douce"
Il fait allusion à un épisode tragi-comique qui lui est arrivé dans l'enfance: il a récupéré au péril de sa vie 11 packs de lait qui flottaient dans le port; il y a laissé deux dents! et ce lait a servi à sauver son père...11 litres de lait s'étalant sur le lino...
"Petite pépite romanesque grave, humoristique et métaphysique qui fat découvrir une écriture juste, expressive, singulière.
Vous aurez compris que j'ai beaucoup aimé
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