Margot a commencé à poser en 2004. Petit à petit, avec des photographes très divers, elle a elle-même construit un univers aussi sensuel que violent. Avec pour pont commun un érotisme très affirmé, les photographies que vous allez voir décrivent plus qu'elles ne montrent, elles résument une petite histoire tantôt sordide tantôt féerique.
Avec son physique, Margot nous renvoie tout son caractère, aussi fin qu'entier, tout comme la finesse des courbes et l'entièreté du regard, l'impression photographique d'une âme vive, la lumière d'une aura qui brûlerait les films d'une façon particulière, pour un rendu éclaté.
Ainsi nous naviguons dans des univers à chaque fois différents mais au sein desquels nous trouvons toujours les mêmes protagonistes. Du bordel années 1930 à la douceur d'une jungle originelle, du confort de la chambre à coucher aux surfaces dures et froides de lieux industriels à l'abandon, il s'agit bien de la même fille, seulement nous la voyons par moments dans ses espoirs, par d'autres dans ses peines, ou encore dans ses peurs mêlées à ses fantasmes.
Ce n'est pas pour rien que Margot est aussi photographe. Son goût pour les mises en scènes, ses jeux de regards, ses élans dramaturgiques ainsi que sa façon d'absorber la moindre lueur, tout vient de là : lorsque nous la voyons poser c'est comme si elle était en même temps des deux côtés de l'appareil.
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