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Pardon, pardon mon pere

Couverture du livre « Pardon, pardon mon pere » de Walter Lewino aux éditions Grasset
  • Date de parution :
  • Editeur : Grasset
  • EAN : 9782246614616
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Walter Lewino est l'une des figures les plus pittoresques de la presse (Le Point, Le Nouvel observateur...). Il a, par ailleurs, publié une dizaines de livres dont le sublime « Fucking Fernand » et, chaque fois, la critique l'accueille avec chaleur. Héros de la guerre dans la Royal Air Force,... Voir plus

Walter Lewino est l'une des figures les plus pittoresques de la presse (Le Point, Le Nouvel observateur...). Il a, par ailleurs, publié une dizaines de livres dont le sublime « Fucking Fernand » et, chaque fois, la critique l'accueille avec chaleur. Héros de la guerre dans la Royal Air Force, son humour de type franco-anglais fait l'originalité de ce fils naturel de Vialatte et de Mark Twain...

S'agit-il de « Mémoires » ? Sans doute. Mais ces « Mémoires » sont bien drôlatiques et peu conformes aux lois du genre. Car Walter Lewino y raconte d'un seul souffle - sans aucun point, donc en une seule phrase... - sa curieuse vie.
Car il a tout connu, Lewino et, pour donner une idée de son livre, parlons, écrivons comme lui : « Oui, il a tout connu Lewino, des gens célèbres comme Vialatte, de Staël, Braque, Debord, Brancusi, Carmet, Zitrone, et des zombies, Jean-Marie le génie aux pierres, Augiéras l'apprenti chamane, Kurt l'illuminé helvète, Chonchon le Juste, Hector le marquis Rouge, Dorothée qui est née dans une prison à Munich et l'Abbé qui est mort dans celle d'Amiens, la Royale Air Force pendant la dernière guerre et « France Oservateur » pendant celle d'Algérie, Londres sous les bombes et Paris sous les pavés, les débuts du tiercé et un père occultiste, la folie des tests psychologiques et les magouilles du cinéma, il raconte, raconte un demi-siècle à vau l'eau, un récit haletant, bidonnant et irrespectueux, 220 pages sans reprendre son souffle, on n'a jamais fait mieux. » Dans ce livre, on rit, on s'attendrit, on partage des indignations et des enthousiasmes. On pense à Pérec, bien sûr. Mais un Pérec qui aimerait les chats comme Léautaud et les bistrots comme Blondin. Tout cela, d'ailleurs, se déguste et, pour finir, c'est un charme irrésistible qui l'emporte...

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