"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le jour où sa mère l'a abandonné dans la vaste maison de Blajan, Tristan s'est mis au piano et a joué six heures d'affilée.
Il n'a plus jamais cessé. Tristan grandit avec sa musique à Blajan, sous l'aile de son grand-père, inflexible et extravagant chef de clan, avec ses cinq cousins, nichée turbulente semée là par la génération précédente. Parmi eux il y a Natalène. Elle a l'âme farouche et les yeux jaunes, elle est brune de peau et légère comme un oiseau. La même liberté, la même brûlure coulent dans leurs veines. Peu à peu la force qui les unit va devenir la plus secrète des histoires d'amour.
Mais Natalène a un père bohémien qui chaque année l'arrache à Blajan et à Tristan sans jamais dire quand il la leur rendra. Et chaque automne la ramène à l'improviste. Obstinément muette sur cette autre vie, couverte de bleus, sale et provocante, chaque fois différente de celle qui était partie, donnant à leur amour des couleurs sombres, mystérieuses et ensorcelantes.
Un grand manoir dans un grand parc.
Un patriarche
Deux grandes-tantes
Six cousins.
On ne badine pas avec la bienséance, d'ailleurs les cousins se vouvoient.
Ce qui ne les empêche pas, dès l'âge de quinze seize ans, de coucher les uns avec les autres, en plus d'amourettes extérieurs.
D'ailleurs entre Tristan et Natalène, plus que cousins puisque nés de deux sœurs jumelles, naît une véritable histoire d'amour.
Mais Natalène partage sa vie entre le manoir d'où vient sa mère et un camp de gitans où vit son père.
On peut dire que Myrielle Marc est une véritable romancière.
Elle nous emmène dans son histoire.
J'ai eu un peu peur au départ, 600 pages quand même.
Et puis tous ces noms.
Heureusement qu'il y a un arbre généalogique au début, j'ai dû y recourir plus d'une fois.
Bizarrement, j'ai eu tout du long bien du mal à imaginer cette histoire au XXIème siècle, il y a un petit côté vieillot qui m'empêchait.
La main mise du père gitan sur sa fille, qu'il n'a même pas reconnue, alors qu'elle a plus de vingt ans, m'a semblé un peu excessive.
Un des bémols sur la cohérence de l'histoire.
Je ne connais pas les lois, mais est-ce possible ?
Même si c'était bien, j'ai trouvé ça un peu long.
Il y a un deuxième tome et j'aimerais bien connaître la suite, mais je ne m'en sens pas le courage pour l'instant.
J'aurais préféré voir tout ça dans un téléfilm à épisodes.
Plus tard peur-être.
Une belle histoire qu'on ne veut pas quitter. Il faut avoir le deuxième volume tout près car on ne lâche pas !
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