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Mon été 1805 en Europe du nord à la rencontre des Anti-hespérides

Couverture du livre « Mon été 1805 en Europe du nord à la rencontre des Anti-hespérides » de Johann Gottfried Seume aux éditions Honore Champion
Résumé:

Il a parcouru le monde principalement à pied et l'approchait par l'intelligence de l'expérience qu'il en faisait, par-delà les livres sans jamais oublier la modestie de ses origines villageoises. Né de parents métayers, Seume quitte l'université de Leipzig à laquelle des appuis financiers lui... Voir plus

Il a parcouru le monde principalement à pied et l'approchait par l'intelligence de l'expérience qu'il en faisait, par-delà les livres sans jamais oublier la modestie de ses origines villageoises. Né de parents métayers, Seume quitte l'université de Leipzig à laquelle des appuis financiers lui avaient permis d'accéder ; recruté de force par des Prussiens, il est envoyé en Amérique à la fin de la guerre d'Indépendance. De retour en Europe, il assiste au soulèvement de Varsovie et est fait prisonnier. En 1802, il se rend à pied à Syracuse et revient dans sa Saxe natale. Sa patrie est cette part du monde qu'il a foulée et qui s'effondre ou s'édifie.

S'adressant à quelques amis, il publie des lettres qui racontent les étapes de son quatrième grand périple, cette fois autour de la mer Baltique au printemps et à l'été 1805. Il traverse des frontières nouvellement redéfinies et les zones d'influence arrêtées après le troisième partage de la Pologne de 1793 et la guerre qui a opposé la Russie et la Suède entre 1788 et 1790 et avant le passage des armées napoléoniennes en route vers Moscou.

Témoin des violents contrastes sociaux à une époque où le servage est couramment pratiqué, mais aussi militant des Lumières, Seume rejoint Dresde, Breslau, Varsovie, Riga, Saint- Pétersbourg, Moscou, Viborg, Abo, Uppsala, Stockholm, Copenhague, Hambourg, Brunswick pour enfin retourner à Leipzig dont il était parti. La vie rurale aussi, dans son aménagement réel ou prometteur, retient son attention. Une patrie restera toutefois à édifier après en avoir confronté le rêve aux réalités multiples : la sienne est l'inquiétude d'une recherche permanente.

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