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Le Milinda-panha est un texte bouddhique indien anonyme en pali, composé de dialogues entre le roi indo-grec Milinda (Ménandre, II? siècle avant notre ère) et le bonze N?gasena.Si l'importance du texte est unanimement reconnue, la valeur relative de ses versions nombreuses et contradictoires, d'une complexité tout orientale, est depuis longtemps objet de discussion. «Où s'arrête l'histoire, où commence le roman ?» demandait Sylvain Lévi. Les analystes modernes voient dans ces apparents dialogues une ingénieuse suite de prétextes à exposés doctrinaux : les questions et dilemmes, inventés pour les besoins de la cause, sortent de la bouche du monarque, mais les solutions, qui constituent le corps de l'ouvrage, sortent de celle du bonze. Il reste qu'on trouve ici une mine de «sujets de controverse» si chers au bouddhisme, et de démonstrations à la manière indienne, à partir d'analogies multiples. Les entretiens roulent sur tous les sujets essentiels : bien-fondé de la vie religieuse ; causes de l'attachement et de l'insatisfaction ; pratiques salutaires menant au détachement ; sensations et perceptions, problèmes de la transmigration ; inexistence du sujet pourtant responsable de ses actes, etc. : c'est un exposé indirect des thèses du bouddhisme de l'école Therav?din.
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