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Manuwa street

Couverture du livre « Manuwa street » de Sophie Bouillon aux éditions Premier Parallele
Résumé:

« Lagos vous rend vivant. Lagos vous tue. Ici, vous aurez tort sur tout. Ici, vous n'aurez plus raison de rien. Lagos crée autant de millionnaires qu'elle envoie de pauvres au tapis. Ici, la Nature abonde autant qu'elle s'autodétruit. Et jamais, vous, humains, malgré vos croyances et vos... Voir plus

« Lagos vous rend vivant. Lagos vous tue. Ici, vous aurez tort sur tout. Ici, vous n'aurez plus raison de rien. Lagos crée autant de millionnaires qu'elle envoie de pauvres au tapis. Ici, la Nature abonde autant qu'elle s'autodétruit. Et jamais, vous, humains, malgré vos croyances et vos certitudes, jamais vous n'aurez voulu tant vivre. Au milieu de ce trop-plein, de ce trop de gens, de ce trop de déchets, d'injustices, de fêtes et d'excès. De tout ce que vous aviez tenté d'ignorer jusqu'à présent. » En mars 2020, Sophie Bouillon vit à Lagos, la capitale économique tentaculaire du Nigeria, quand le premier cas de Coronavirus y est déclaré. Journaliste, elle s'extrait de sa nuit pour aller écrire la dépêche qui annoncera au monde que l'Afrique, à son tour, est touchée par ce qu'on appelle alors le « virus des Blancs ». Manuwa Street, c'est le récit incroyablement puissant d'une année qui s'achèvera par le soulèvement d'un peuple. C'est aussi et surtout une déclaration d'amour à une ville qui ne connaît jamais de répit - et, pour nous lecteurs, une invitation urgente à voir le monde autrement.
Ouvrez Manuwa Street, vous ne pourrez plus le refermer.

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Avis (1)

  • Bon, je vais rester discrète sur la zone géographique où d'emblée je plaçais le Nigeria (je vous rappelle que j'ai eu Mme P. en espagnol en 4e/3e (voir post précédent) et M. L. (dit « Lacouille », paix à son âme) en hist/géo), bref, s'il n'y avait eu que moi, le Nigeria, placé où je le plaçais,...
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    Bon, je vais rester discrète sur la zone géographique où d'emblée je plaçais le Nigeria (je vous rappelle que j'ai eu Mme P. en espagnol en 4e/3e (voir post précédent) et M. L. (dit « Lacouille », paix à son âme) en hist/géo), bref, s'il n'y avait eu que moi, le Nigeria, placé où je le plaçais, n'aurait manqué ni d'eau, ni de terres agricoles et finalement, il ne s'en serait que mieux porté…
    En attendant, là où il est, le Nigeria, c'est pas la joie : 200 millions d'habitants (la capitale, Lagos, 20 millions d'habitants, 120 000 de plus tous les ans), des ultra-pauvres et des ultra-riches, pas une goutte d'eau, pas grand-chose à manger, pas trop d'électricité, une production intensive de pétrole, une corruption impitoyable, des injustices et des inégalités sans limites, une pollution hors norme, d'énormes bidonvilles… Je vous laisse ajouter là-dessus une épidémie de COVID et le désastre s'installe…
    Et pourtant, c'est dans ce pays que la journaliste Sophie Bouillon décide de s'installer en 2016 : elle devient directrice adjointe du bureau de l'AFP. Elle aime ce pays pauvre et vivant, désespérant et fou, où les gens s'abreuvent de musique et de bruit, de mer et de surf, de danses et de chants, où l'on sourit malgré l'adversité, où l'on naît poète, peintre, musicien ou chanteur…
    Tandis qu'au début de l'épidémie tous ses collègues quittent le pays pour se réfugier là où le système de santé a des chances de tenir le coup devant le raz-de-marée qui s'annonce, Sophie Bouillon décide de rester et d'assister à un confinement qui va mettre à plat un système économique bien fragile et surtout, qui va empêcher les gens qui vivaient grâce aux petits boulots de rue de subvenir à leurs besoins.
    « Manuwa Street » offre une véritable plongée au coeur du Nigeria, dans le monstre Lagos : on y est, on sent la folie et l'énergie de ce peuple avide de vivre, de s'enrichir, de tout réinventer, on respire la poussière et les gaz des pots d'échappements, on entend le bruit assourdissant de la rue, les cris, la musique, on partage le désespoir de ceux qui n'ont rien, qui ont tout perdu du jour au lendemain et qui finiront, dans un dernier sursaut, par se révolter.
    C'est magnifique.
    Moi je vous le dis, si mon prof d'hist/géo m'avait fait lire ça, à 14 ans, non seulement, j'aurais su situer ce pays incroyable sur une carte mais, me connaissant, chiante comme j'étais, j'aurais fait des pieds et des mains pour partir…

    LIRE AU LIT le blog
    http://lireaulit.blogspot.fr/

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