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Dans la maison des Cimes, le carnet des enfants nés est caché derrière les draps. Après le nom du Père et celui de la Mère, il y a les noms de Marc et de Simone. Pour Manue, beauté tombée du ciel un matin, il n'y a rien d'écrit. Le premier roman de l'auteur des Déferlantes.
Dans un hameau de montagne, une famille vit dans l'isolement et le dénuement. Il y a le Père, silencieux, brutal. La Mère, qui se remet difficilement de ses dernières couches et de son troisième enfant, mort à la naissance. Marc, le fils aîné, qui parle aux loups et aux arbres. Simone, l'enfant à l'oeil crevé, qui grandit dans l'indifférence de tous. Un jour, un bébé est trouvé devant la porte : Manue, abandonnée par sa mère, une jeune femme du village d'en bas que le Père a engrossée. Marc devient son protecteur, dans une relation frère/soeur frôlant l'interdit. Tout au long des saisons, dans une sorte de descente aux enfers, la famille va peu à peu se détruire, membre après membre. Seule Manue, dans sa beauté et sa force de vivre, traverse le roman comme une lumière.
L'Office des vivants décrit avec la force des mots simples et âpres une famille de la campagne, abandonnée de tous et de tout, dans une époque contemporaine indéfinie. La beauté de la nature environnante tranche avec la folie des hommes - ce père et cette mère qui ne savent rien transmettre à leurs enfants. Dès ce premier roman, l'auteur des Déferlantes met en scène une humanité souffrante et crée un univers très personnel, sombre mais traversé par la recherche de l'espoir, du salut, de la beauté.
Dans la maison, en haut de la montagne des Cimes, vivent le père, la mère avec leur deux enfants Marc et Simone. Puis, un jour arrive l'enfant, Manue, totalement inattendue. La haut, le vie est rude, le père cogne. Marc et Manue deviennent inséparables, jusqu'à ce que Manue grandisse et alors tout change.
Ecriture brute, violence des mots, phrases qui claquent, tout comme la vie, les sentiments dans les Cimes. J'ai aimé ce livre pour son décor fascinant, mêlé de misère, de saleté, et de beauté.
C'est bien étrange comme histoire !
c'est celui que j'ai moins aimé
superbe roman qui parle d'amour fraternel et de solitude...Le monde de Claudie Gallay est celui de la fusion d'amour sans mots... C'est très fort!!!!
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