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Albert Londres entreprend de retrouver Eugène Dieudonné, l'évadé dont on a perdu la trace.
C'est en Guyane française, en 1923, alors qu'il enquêtait sur le bagne, qu'Albert Londres avait connu Eugène Dieudonné, jeune ébéniste parisien condamné comme complice de la bande à Bonnot. Clamant son innocence, le condamné des îles du Salut avait impressionné le reporter qui avait multiplié - vainement - les démarches et interventions pour obtenir une révision de son procès. En désespoir de cause, Eugène Dieudonné dont le "cas' était devenu célèbre en France s'était évadé pour la troisième fois. Tentative réussie, celle-ci.
En 1927, sur la suggestion d'Élie-Joseph Bois, rédacteur en chef du
Petit Parisien, Albert Londres entreprend de retrouver l'évadé dont on a perdu la trace. Convaincu que son homme s'est réfugié au Brésil, il lui fait adresser plusieurs messages au nom du journal puis embarque sur un paquebot des Messageries maritimes et arrive à Rio. Eugène Dieudonné est au rendez-vous. Albert Londres multiplie les démarches auprès du quai d'Orsay et obtient enfin que l'on restitue son passeport à Dieudonné. En octobre 1927, il le ramène en France à bord du vapeur
Plata.
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