A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
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Le roman s’ouvre sur une lettre d’un père à son fils adoptif. Marc veut transmettre à Camillo l’histoire de sa famille originaire d’Egypte. Il veut surtout lui parler de son père, Hippolyte, né en Grèce et de son grand-père, des figures paternelles assez absentes. Il est donc question de relation père-fils, de paternité, de famille, de secrets, de transmission. Marc souhaite ne pas transmettre les mêmes gestes, traumatismes, à son fils.
Les personnages sont haut en couleur. Hippolyte brûle la vie par les deux bouts. Grand séducteur, il ne peut être l’homme d’une seule femme. A l’inverse, Marc peut toujours compter sur sa mère, son pilier. Les gestes ont une importance. Vous retrouverez des allusions et des liens tout au long de votre lecture.
Un roman foisonnant, un peu trop à mon goût. L’écriture nous emporte dans un tourbillon d’événements, pas le temps de respirer dans cette fresque. Toute la vie de cette famille se déroule à 100 à l’heure. Un roman agréable à lire mais je préfère incontestablement son précédent, « Le café suspendu », véritable coup de cœur que je vous recommande.
Je remercie Netgalley et les éditions Stock pour cette lecture
Alors que Marc et son mari vont accueillir un enfant colombien adopté, son père, Hippolyte, meurt. Marc éprouve alors le besoin de transmettre à ce fils qui arrive ce qu'est sa famille et plus particulièrement ce que fut Hippolyte. Il s'adresse directement à lui dans un monologue qui lui permet de digérer son passé, pardonner et comprendre ce père qui fut si souvent absent.
L'auteure nous transporte d’Égypte en France, en passant par la Grèce et l'Italie, des années 30 à nos jours. Le narrateur, Marc, reconstitue l'histoire de son père à travers des photos, des enregistrements audio, des lettres, une recette de cuisine, trouvés après sa mort, en vidant son appartement.
On retrouve un thème cher à Amanda Sthers, celui de la famille et de la transmission. Ici, il s'agit essentiellement de filiation père-fils, de la paternité, comment un père absent peut créer un trauma dans la construction d'un fils (le père d'Hippolyte a disparu avant sa naissance et Hippolyte, lui-même, abandonnera son fils alors que celui-ci fête ses 18 ans et ne donnera aucune nouvelle pendant douze ans).
L'auteure trace le portait de deux hommes (Hippolyte et son père) égoïstes, ne pensant qu'à assouvir leurs passions, flamboyants, démesurés, infidèles, faisant souffrir leur compagne. La mère représente alors la seule base solide sur laquelle se construisent les fils même s'ils admirent leur père pour leurs défauts qui en font des personnages hors normes, hauts en couleur.
Dans ce texte, les gestes sont particulièrement importants, d'où le titre : ceux qu'on hérite de ses parents, ceux qu'on garde de l'enfance, ceux qui disent plus que des mots, ceux qui relient, ceux qui traduisent une fragilité...
Certes, l'écriture est belle, le sujet propice à convoquer ses propres souvenirs mais ce thème est de ceux qui nourrissent la littérature et je n'ai rien trouvé, dans ce roman, de bien différent de ce que j'ai déjà lu par ailleurs.
#Lesgestes #NetGalleyFrance
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