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Les derniers jours de stefan zweig

Couverture du livre « Les derniers jours de stefan zweig » de Laurent Seksik aux éditions J'ai Lu
  • Date de parution :
  • Editeur : J'ai Lu
  • EAN : 9782290027011
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Le 22 février 1942, exilé à Pétropolis, Stefan Zweig met fin à ses jours avec sa femme, Lotte. Le geste désespéré du grand humaniste n'a cessé, depuis, de fasciner et d'émouvoir. Mêlant le réel et la fiction, ce roman restitue les six derniers mois d'une vie, de la nostalgie des fastes de Vienne... Voir plus

Le 22 février 1942, exilé à Pétropolis, Stefan Zweig met fin à ses jours avec sa femme, Lotte. Le geste désespéré du grand humaniste n'a cessé, depuis, de fasciner et d'émouvoir. Mêlant le réel et la fiction, ce roman restitue les six derniers mois d'une vie, de la nostalgie des fastes de Vienne à l'appel des ténèbres. L'épouvante de la guerre emportera les deux êtres dans la tourmente: Lotte, éprise jusqu'au sacrifice ultime, et Zweig, inconsolable témoin, vagabond de l'absolu.

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Articles (1)

  • "Les Derniers Jours de Stefan Zweig" de Laurent Seksik
    "Les Derniers Jours de Stefan Zweig" de Laurent Seksik

    Avec 60 millions de livres vendus de son vivant, il était l’auteur le plus lu dans le monde, traduit dans trente langues, adapté dans de nombreux films. Pourtant, le 22 février 1942, tandis que les nazis brunissent peu à peu l’Europe, Stefan Zweig décide contre toute attente de mettre fin à ses jours avec sa compagne. Laurent Seksik a imaginé un roman de l’une des tragédies de la vie littéraire du XXe siècle.

Avis (11)

  • 1941, après avoir fui son Autriche natale et bien-aimée, l’écrivain Stefan Zweig débarque au Brésil avec sa jeune épouse Lotte. Après Londres et New-York, il a choisi le Brésil pour son climat (qui convient mieux à la fragile Lotte) et s’installe dans une jolie villa de la ville de Petrópolis....
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    1941, après avoir fui son Autriche natale et bien-aimée, l’écrivain Stefan Zweig débarque au Brésil avec sa jeune épouse Lotte. Après Londres et New-York, il a choisi le Brésil pour son climat (qui convient mieux à la fragile Lotte) et s’installe dans une jolie villa de la ville de Petrópolis. Mais Zwieg est un homme brisé, qui regrette la vie d’avant le nazisme, l’Autriche avant l’annexion, qui ne croit plus en un avenir meilleur. Il le sait sûrement déjà au fond de lui, ce pays qu’il regrette tant, il ne le reverra jamais.

    L’écrivain Laurent Seksik imagine les derniers mois de Stefan Zweig dans son exil brésilien de 1941 à début 1942. Chaque mois qui sépare le couple du double suicide qui sera le leur fait l’objet d’un gros chapitre pour se terminer en février 1942. Réfugié sous le soleil du Brésil, loin d’Hitler et accompagné de sa jeune épouse, Zweig aurait tout pour être, sinon heureux, mais tout du moins apaisé. Mais tout chez lui n’est que souffrance : il a laissé à Vienne ses souvenirs, ses livres, ses amis. Certains ont été déportés (on ne sait pas encore trop où…), d’autres assassinés, d’autres encore ont disparus et quelques-uns ont tout simplement mis fin à leurs jours, désespérés par la haine antisémitique qui s’est emparé de leur pays. Zweig traine partout avec lui le complexe du survivant er celui du juif errant, il est prisonnier de son passé et du chagrin d’avoir perdu tout ce qui donnait du sens à sa vie. Tous les efforts de Lotte pour lui changer les idées, les bonnes nouvelles qu’elle essaie de lui apporter (comme l’entrée en guerre des Etats-Unis), les exilés comme lui qu’il rencontre (Georges Bernanos par exemple) n’y peuvent rien, Zweig a le désespoir chevillé au corps. C’est la chute de Singapour pris par les japonais début 1942 qui le convaincra d’abréger ses souffrances psychiques : même l’empire britannique est défait, le Reich durera mille ans, tout est perdu… On se dit qu’il aurait fallu qu’il tienne encore 6 ou 7 mois avant de pouvoir retrouver l’espoir, ce n’est pas si long… Mais bien-sur il ne pouvait pas le savoir. Et puis de toute façon, Seksik fait le portrait d’un homme profondément mélancolique et dépressif depuis bien avant le nazisme, un homme qui a porté en lui dés sa jeunesse la petite graine noire de la dépression. Contre cela à l’époque, il n’y a pas grand-chose à faire. Le roman insiste sur l’amour très pur qui anime Lotte, qui le suivra dans la mort. Le livre est court, pas forcément aisé à lire car il y a de longs passages à digérer, une forme de redite aussi : comme Zweig rumine son chagrin, le livre rumine aussi avec lui. Mais le style est élégant, Seksik a visiblement bien documenté son roman et réussi à nous faire entrer dans la tête de Stefan Zweig, suicidé à 60 ans au véronal, à des milliers de kilomètres de son Autriche adorée. Cette Autriche annexée, qui se roule en 1941 dans la fange du national socialisme, méritait-elle réellement qu’un grand écrivain meure d’amour pour elle ?

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  • Le récit s’ouvre en septembre 1941. Stefan Zweig et Lotte, sa seconde épouse, viennent de s’installer au Brésil. Auteur juif, Stefan Zweig a fui son Autriche natale devant l’avancée nazie. Leur périple les a déjà conduits à Londres et à New-York où leurs origines autrichiennes les a rendus...
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    Le récit s’ouvre en septembre 1941. Stefan Zweig et Lotte, sa seconde épouse, viennent de s’installer au Brésil. Auteur juif, Stefan Zweig a fui son Autriche natale devant l’avancée nazie. Leur périple les a déjà conduits à Londres et à New-York où leurs origines autrichiennes les a rendus suspects auprès des autorités. Stefan et Lotte sont ainsi contraints de poursuivre leur voyage, toujours plus loin, pour échapper à la folie qui s’est abattue sur le monde.

    L’auteur se base ici sur des faits réels, correspondances, bibliographies, articles de journaux pour nous livrer une biographie romancée des derniers mois de la vie de Stefan Zweig. Se sentant acculé, poussé au désespoir l’auteur choisira en effet de mettre fin à ses jours en février 1942, entraînant avec lui dans la mort sa jeune et dévouée épouse.

    Le texte reste au plus près de Zweig, mettant des mots sur ses pensées les plus intimes, évoquant ses amitiés artistiques et littéraires, analysant sa relation avec Lotte pour qui il a quitté sa première épouse, abordant l’écriture de ses derniers textes.

    Laurent Seksik nous dresse ici le portrait d’un homme de 60 ans, sombre, mélancolique et ayant renoncé au combat quand d’autres ont suivi la voie de la résistance. Mais pas de jugement ici, simplement des faits qui indiquent un caractère face à une époque monstrueuse. L’auteur nous dessine aussi le portrait de Lotte, celui d’une jeune femme prête à tous les sacrifices, entraînée presque malgré elle dans le puits de désespoir de son mari par une admiration et un amour éperdus.

    Ce livre nous permet de mieux cerner Stefan Zweig, auteur connu et célébré avant de devenir ennemi désigné du nazisme, un homme envahi d’une tristesse abyssale devant la marche du monde et la disparition du “monde d’hier”. Un homme résolument pacifiste et profondément humain qui ne se sent plus capable de faire face à ce qu’il sait être le crime le plus odieux de l’histoire.

    Une nouvelle fois on admirera la plume de Laurent Seksik, toute en retenue et en sensibilité qui met admirablement en lumière une personnalité phare de la littérature.

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  • Ce roman relate les six derniers mois de Stéphan Zweig et nous apporte un éclairage sur les sentiments ressentis de l'écrivain sur son époque si dévastatrice.
    Après avoir fui l'Autriche, c'est l'Angleterre puis les Etats Unis et finalement le Brésil qui le reçoit et c'est ici qu'il mettra fin à...
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    Ce roman relate les six derniers mois de Stéphan Zweig et nous apporte un éclairage sur les sentiments ressentis de l'écrivain sur son époque si dévastatrice.
    Après avoir fui l'Autriche, c'est l'Angleterre puis les Etats Unis et finalement le Brésil qui le reçoit et c'est ici qu'il mettra fin à ses jours. Inconsolable du monde d'hier et désespéré de voir le nazisme et l'épouvante l'emporter sur le pacifisme. Le désespoir gagne. Sa femme dans un geste d'amour infini le suivra dans ce geste ultime et c'est ensemble qu'ils quitteront le monde en 1942.
    Ce roman, à priori bien documenté, se lit vraiment agréablement.

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  • Un livre prenant sur les derniers jours de Stephan Zweig et de sa jeune épouse. L'auteur nous plonge dans une époque où l'horreur de la traque des juifs ne peut pas laisser indifférent. Un livre très bien documenté, très bien écrit. Je suis une grande lectrice de zweig et j'ai trouvé que ce...
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    Un livre prenant sur les derniers jours de Stephan Zweig et de sa jeune épouse. L'auteur nous plonge dans une époque où l'horreur de la traque des juifs ne peut pas laisser indifférent. Un livre très bien documenté, très bien écrit. Je suis une grande lectrice de zweig et j'ai trouvé que ce livre lui rendait hommage.

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  • Il me semble que ce livre est une bonne occasion de rencontrer Stefan Zweig. Il offre une première approche de son travail et de son œuvre. Il est une rencontre avec l'homme, au moment le plus tragique de son existence et sans doute le plus révélateur. Mais si le récit m'a donné envie de lire...
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    Il me semble que ce livre est une bonne occasion de rencontrer Stefan Zweig. Il offre une première approche de son travail et de son œuvre. Il est une rencontre avec l'homme, au moment le plus tragique de son existence et sans doute le plus révélateur. Mais si le récit m'a donné envie de lire Stefan Zweig, j'avoue avoir peu apprécié le personnage, sa veulerie, son apathie... Il faut pourtant garder à l'esprit qu'il s'agit d'une exofiction et que certaines rencontres n'ont jamais eu lieu. De même, la relation entre l'écrivain et Lotte et les derniers mois de leur vie commune ont été imaginées par l'auteur... se fondant néanmoins sur les courriers de Zweig. Je reste indécise sur ce récit, sans doute parce que l'on ne sait pas ce qui relève de la fiction et ce qui est la réalité. Et parce que Zweig est si passif... Finalement, il me semble plus pertinent de lire directement Stefan Zweig et son propre témoignage sur l'exil et les drames de l'Histoire, dans Le monde d'hier, souvenirs d'un européen.

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  • http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2017/01/les-derniers-jours-de-stefan-zweig-de.html

    Ce roman relate les 6 derniers mois de la vie de Stefan Zweig et de sa seconde femme avant leur double suicide le dimanche 22 février 1942.

    En septembre 1941, l'écrivain arrive à Petropolis au Brésil....
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    http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2017/01/les-derniers-jours-de-stefan-zweig-de.html

    Ce roman relate les 6 derniers mois de la vie de Stefan Zweig et de sa seconde femme avant leur double suicide le dimanche 22 février 1942.

    En septembre 1941, l'écrivain arrive à Petropolis au Brésil. Il a quitté l'Autriche dès 1934, fuyant le régime nazi, son exil l'a mené de l'Angleterre aux Etats Unis pour finir au Brésil.
    Il est accompagné de sa femme Lotte, son ancienne secrétaire de 25 ans sa cadette, épousée deux ans plus tôt.
    Stéfan Zweig est de plus en plus accablé, il souffre d'accès de mélancolie et de sautes d'humeur. Sa
    deuxieme femme est certes jeune et joyeuse, mais elle est aussi très malade. Il perd peu à peu le goût d'écrire et de vivre.

    Il souffre de culpabilité par rapport aux membres de sa famille, par rapport à ses amis qui n'ont pas pu fuir comme lui. Des informations sur les rafles de juifs, sur les exterminations dans les camps parviennent jusqu'à lui ajoutant à son accablement.
    Stéfan Zweig n'a jamais voulu s'engager pour la cause juive, il n'a pas d'idéologie nationaliste et malgré les exhortations de certains de ses amis écrivains il se refuse à être le porte-parole du peuple juif.

    "Il avait toujours préféré la tragique destinée des Juifs en exil au fier destin promis au peuple d’Israël réuni sur sa terre ancestrale."

    C'est un texte très bien documenté et poignant qui nous plonge dans l'intimité de l'écrivain et nous montre la complexité de la personnalité de ce grand humaniste qui, très jeune, était déjà habité d'idées très sombres.
    Laurent Seksik est vraiment un écrivain que j'apprécie de plus en plus !

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  • A travers ce court roman sur la fin de vie de Stefan Zweig, Laurent Seksik a su préserver l'ambiance mélancolique et dramatique des récits de l'auteur autrichien. On ne peut en ressortir sans une fascination particulière pour l'écrivain et l'homme qu'il fut et la sensibilité visionnaire qui le...
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    A travers ce court roman sur la fin de vie de Stefan Zweig, Laurent Seksik a su préserver l'ambiance mélancolique et dramatique des récits de l'auteur autrichien. On ne peut en ressortir sans une fascination particulière pour l'écrivain et l'homme qu'il fut et la sensibilité visionnaire qui le mena jusqu'au désespoir et au suicide.
    Son histoire est celle de la déchéance d'un peuple européen intellectuel, anéanti par l'idéologie nazi et l'antisémitisme. Il est l'archétype d'une Vienne d'autrefois et disparaît avec elle. Si vous ne le connaissez pas encore, cet auteur gagne à être lu.

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  • Février 1942, Stefan Zweig et sa femme Lotte mettent fin à leurs jours. Pour évoquer les six derniers mois de leur vie, à Petrópolis au Brésil, l’auteur se met dans la peau de cet écrivain brillant et désespéré. Contraint à la fuite de pays en pays, pendant cette période si dramatique pour les...
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    Février 1942, Stefan Zweig et sa femme Lotte mettent fin à leurs jours. Pour évoquer les six derniers mois de leur vie, à Petrópolis au Brésil, l’auteur se met dans la peau de cet écrivain brillant et désespéré. Contraint à la fuite de pays en pays, pendant cette période si dramatique pour les juifs d’Europe, Stefan Zweig sombre dans cette mélancolie profonde qui l’a suivi une grande partie de sa vie.
    Laurent Selsik nous présente un écrivain souvent incompris, nostalgique d’une autre vie, qui ne trouve le salut que dans la mort. Une superbe écriture, un très fort moment de lecture qui ne laisse absolument pas indifférent.

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