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Mai 68. Pierre Bouillard, vingt-cinq ans, contemple le bou- levard Saint-Germain dont les pavés servent de projectiles depuis plusieurs jours. Il ne sait que penser du chaos qui règne, à la différence de son frère jumeau, Fabrice, enchanté par le vent de liberté qui souffle.
Tous deux commencent leur vie d'adulte. Ils font des premiers choix et des rencontres décisives. Pierre a déjà charge de famille. Et Fabrice, depuis le décès de leur père, devrait s'oc- cuper de l'entreprise familiale.
Tous deux essaient de résister à leur mère tyrannique, qui incarne le monde d'hier avec ses valeurs bourgeoises et ses jugements sans appel.
Ancré dans notre histoire récente - avec ses mutations, ses révolutions et ses lendemains qui chantent - Les Belles Espérances raconte les passions et l'évolution d'une famille française.
Ce roman nous plonge dans l'histoire d'une famille de 1968 à nos jours avec justesse et réalisme. Une simplicité d'écriture, des personnages attachants qui traversent l'époque et ses changements rapides, des choix de vie différents, souvent divergents, des parcours parfois chaotiques, mais qui, malgré les épreuves, ne vont pas jusqu'à briser des liens d'attachement profonds.Très beau roman et jolie découverte de cet auteur.
Caroline Sers a écrit une dizaine de romans. Les belles espérances sont son dernier opus. Elle y raconte la vie d’une famille parisienne très traditionnelle (trop) depuis les événements de Mai 68, sur plusieurs générations. Leurs rêves, leurs aspirations, leurs caractères, leur frustrations, leurs regrets…
Même si ce livre a été un moment de lecture agréable, je trouve qu’il manque un peu de saveur et de profondeur. Il est somme toute peu original et un peu « cliché »… des jumeaux dont l’un aspire à la liberté l’autre se plie aux souhaits d’une mère acariâtre et omnipotente. Une soeur dérangée mentalement, une fille très gentille, un garçon qui attrape le sida… tout y est et à la fois l’histoire est sans intrigue, très linéaire juste chronologique. On ne comprend pas vraiment où l’auteur veut nous mener. La fin du roman m’a d’ailleurs laissé en attente de….
Je ne regrette donc pas la découverte de la vie cette famille française mais je ne le recommanderai pas non plus.
Lu dans la cadre du roman Version Femina.
L'histoire d'une famille bon chic bon genre des années 1968 à 2018.
Pendant 50 ans on suit l'évolution de cette famille qui a connu les évènements de mai 68 qui ont perturbé le train-train habituel et choqué les aînés.
A la suite de ces journées de protestation, la vie de chaque membre a plus ou moins été chamboulée.
Pierre et Fabrice, les garçons ont fait leur vie chacun de leur côté. Quant à Nicole, la seule fille de la famille, qui est sous l'autorité de la mère douairière , elle ne vit que dans ses croquis, seule activité pour laquelle on ne lui fait pas de remontrance.
Dans cette famille, la discorde existe, les secrets aussi ........ et au fur et à mesure que les années passent, arrivent les petits-enfants , appréciés ou non par la grand-mère qui maintenant en plus d'avoir la main mise sur ses enfants commande à la baguette les gamins..... et ils sont loin d'apprécier , celle qu'il faut vouvoyer et à laquelle il faut obéir car la main est leste.
Un beau roman dans lequel beaucoup de lecteurs évolueront en revivant ce cinquantenaire.
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