"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Augsbourg, 1939.
La guerre est aux portes de l'Europe et les résidents de la villa aux étoffes savent que leur vie va radicalement changer, pour le pire. Alors que l'absence de la maîtresse de maison qui a trouvé refuge à New York en 1935 pour fuir le nazisme a créé un vide béant, le domaine, la famille Melzer et toute la maisonnée survivront-ils aux heures sombres qui s'annoncent ?
Petite et grande histoire se mêlent pour nous offrir un dénouement époustouflant.
Avril 1939. L’industriel allemand, Paul Melzer, rentre de voyage : il est allé à New-York avec son plus jeune fils (Kurt) âgé de treize ans et sa fille Doroty (« Dodo ») dans le but de visiter son épouse (Marie) et leur fils ainé (Leo) jumeau de Dodo. Le garçon de vingt-trois ans (pianiste) est parti s’installer en Amérique juste avant la guerre, avec sa mère dont l’aïeule était juive … Paul Melzer, de son côté, continue à vivre à Augsbourg pour y diriger son usine de textile.
La montée du nazisme puis la déclaration d’un conflit mondial va rapidement diviser les membres de la famille. Alors que Sebastian (le mari d’Elisabeth, la soeur de Paul) a été déporté à Dachau pour crime politique (il est communiste) leur fils ainé (Johan) est fier de porter son uniforme de la jeunesse hitlérienne … Alors que Doroty imaginait poursuivre des études aéronautiques en toute tranquillité à Munich, son statut de « métisse juive » risque de bouleverser quelque peu ses plans …
Chacun devra survivre à cette nouvelle épreuve. Marie à New-York devra prouver qu’elle n’est pas une espionne allemande. Leo s’engagera dans l’armée américaine et se retrouvera face à des soldats de son pays d’origine …
À la villa aux Étoffes, on ne peut pas occulter la présence des domestiques, qui partagent fidèlement les privations de leurs patrons. Il sont tous solidaires et forment une grande « famille » (Hanna, Augusta, Else, Liesel, Christian, Humbert ou encore Mme Brunnenmayer, sans oublier la petite Anne-Marie)
Sixième – et dernier – opus de cette fort passionnante (et touchante) saga allemande, aux multiples personnages aussi attachants les uns que les autres. Rien n’est tout noir ou tout blanc dans cette intrigue. Ils vont me manquer, je crois !
L'ultime tome de cette saga d'Anne Jacobs où l'on suit la famille Melzer.
L'intrigue est captivante, riche en émotions, nous disons au revoir a tous ses personnages qui nous on fait vivre un pan de l'histoire, nous avons vécu des moments de joie et de tristesse, de la tension. Une conclusion rapide, certains éléments n'ont pas été totalement révélé, des personnages auraient mérité un complément pour notre plus grand plaisir. Un bon moment de lecture, des faits historiques intéressant et un autre point de vue. Une saga que je vous conseille.
Dernier opus de la saga :beaucoup apprécié cette vision de la guerre 39/45 vue du côté allemand.On peut comprendre ce que peuvent ressentir de nos jours les civils ukrainiens.La vie côtoie la mort ! le côté romance souligne d'autant mieux les horreurs d'une guerre,les dilemmes moraux ...et le côté historique nous amène à la réflexion. Une littérature à ne pas mépriser!!!!
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