Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Dominique Aury se montrait une merveilleuse conteuse, dotée d'une mémoire exceptionnelle pour les petits faits sensibles, les gestes d'un personnage, le chatoiement d'un vêtement.
Elle prend le même plaisir à informer un lecteur du contenu d'un ouvrage. On verra dans ce nouveau recueil que la critique qu'elle exerce repose sur un souci de partage qui l'apparente à l'art de la conversation. En évoquant l'oeuvre d'autrui, on parle nécessairement de soi. Un portrait, en filigrane, de la critique par elle-même constitue le second motif de ces essais. Dominique Aury est proche de la confidence quand il est question, par l'analyse ou la citation, de l'amour, du bonheur, de la mort.
Elle prend plaisir à raconter les livres en laissant entendre qu'il y a en eux quelque chose d'inquiétant et de nocturne. Elle aime qu'une clarté laisse apercevoir un gouffre. De ses lectures se dégage une sorte de morale sans morale, de sagesse sans contrainte. Les oeuvres sont des objets de plaisir, et des exemples.
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