"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«L'oeuvre de Robert Walser, toutes en séquences égrenées sur des notes fines, entre rire et pleur, grâce et gravité, il faut la feuilleter d'une main légère. Ce grand promeneur invite à la promenade. Le fil rouge, c'est lui-même en ses multiples versions. Il a beau se choisir des masques, de toute façon il est là. Sous couleur d'être marginal, relégué dans l'ombre, il se retrouve toujours au centre. Le roman auquel je travaille sans cesse, reste toujours le même et pourrait être défini comme un roman du moi, découpé, fragmenté. Fritz, Félix, Simon, Jacob, Joseph et les autres, tous parlent d'une seule et même voix, celle de l'homme qui joua son destin sur des mots et passa les vingt-sept dernières années de sa vie dans un asile psychiatrique. On pourrait se laisser abuser par la netteté de la phrase, sa clarté, l'humour sous-jacent et ne pas sentir ce tremblement derrière les mots, cette insistance qui trahit la volonté d'exorciser quelque mal. Ai-je cueilli des fleurs pour les déposer sur mon malheur ? demande Robert Walser. Étrange fascination de cette vie pleine de trous qui ressemble tellement à la vie.» Marie-Louise Audiberti.
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