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Chantre du « réalisme sale », Pedro Juan Gutiérrez élargit ici sa saga de la ville phare des Caraïbes. Il y évoque le destin protéiforme de sa population la plus pauvre et marginale : mendiants, prostituées, travestis, vendeurs ambulants, ivrognes, crève-la-faim... âmes perdues à la lisière de la mort, faune terrible et apocalyptique. Dans la vieille ville, toute de décrépitude et d'idéaux disparus, un adolescent soupçonné de meurtre fait ses armes et apprend la vie. Plus rien ne lui importe, sinon la survie et la liberté. Ainsi deviendra-t-il « le roi de La Havane » tant son attirance, animale et fatale, pour la crasse, le sexe, est forte. Plus forte que lui. Une langue en feu d'artifice, un érotisme débarrassé de remords, un regard à la fois tendre et terriblement cynique sur le Cuba du castrisme crépusculaire : Pedro Juan Gutiérrez laisse parler « la voix des sans voix » dans ce roman dérangeant, probablement l'une des grandes « expériences » de la littérature latino-américaine contemporaine.
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