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Le conflit israélo-palestinien a, de longue date, préoccupé les médias et fait l'objet d'une exportation symbolique en mots et en images. Ces médias ont été pris à partie, jugés et critiqués de toute part. Les passions n'ont jamais été aussi vives que depuis 10 ans, après l'échec du processus d'Oslo et l'explosion de la seconde Intifada.
Pourquoi le conflit international le plus couvert est-il aussi celui qui suscite les plus grandes insatisfactions? A rebours des critiques qui s'en prennent d'abord à des médiateurs toujours jugés partisans - proisraéliens ou propalestiniens -, cette analyse part des usagers et de leurs rapports avec les médias. Dans ces nations fragilisées, publics «identitaires» (juifs, arabes, musulmans) et publics militants se passionnent pour les images d'un conflit qui leur parle moins du Proche-Orient que d'eux-mêmes et de leur place dans la société.
L'approche de l'auteur permet de renouveler la critique des médias qu'il faut envisager non seulement comme informateurs, mais aussi comme vecteurs d'identité face à des publics incertains et instables. Au-delà de l'étude de cas, cet ouvrage propose une réflexion sur un monde médiatique transformé. Historiens, journalistes, chercheurs y trouveront matière à un renouvellement de leur regard sur les médias et sur le conflit israélo-palestinien.
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