L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
À mi-chemin du reportage et du roman, Le Propriétaire absent peint la vie des paysans à Hokkaido dans les années 1920. Partis défricher et coloniser l'île par milliers après son annexion définitive à la fin du xixe siècle, ces migrants découvrent les duretés de l'exploitation et de la lutte. Autour de Ken, protagoniste du livre, Takiji Kobayashi déploie en spirale une chronique ordinaire du capitalisme d'État. Ce « portrait d'une époque », pour reprendre les mots de l'auteur, se nourrit des qualités visuelles d'une écriture qui emprunte sa vigueur aux procédés cinématographiques :
Montage, gros plan, déroulé panoramique des paysages, mais aussi accélérations, ralentis et arrêts sur image. Dans cet ouvrage, l'auteur livre, par des voies détournées, quelque chose de sa propre expérience et dénonce les abus de la Hokkaidô Takushoku Bank, qui l'emploie alors et qui s'en sépare quand paraît ce roman à charge. Après la publication du Bateau usine, voici un autre ouvrage majeur de la littérature prolétarienne japonaise.
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