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Pour tromper sa solitude, Victor Zolotarev a adopté un pingouin au zoo de Kiev en faillite. L'écrivain au chômage tente d'assurer leur subsistance tandis que le manchot déraciné traîne sa dépression entre la baignoire et le frigidaire vide. Alors, quand le rédacteur en chef d'un grand quotidien propose à Victor de travailler pour la rubrique nécrologie, il saute sur l'occasion. Un boulot tranquille et lucratif. Sauf qu'il s'agit de rédiger des notices sur des personnalités... encore en vie. Et qu'un beau jour, ces personnes se mettent à disparaître pour de bon.
Une plongée dans le monde impitoyable et absurde de l'ex-URSS. Un roman culte.
Le pingouin, Andreï Kourkov, Liana Levi (traduit par Nathalie Amargier)
Victor a adopté un pingouin au zoo de Kiev, en faillite. Victor est écrivain mais au chômage. Il lui est proposé d’écrire des nécrologies pour un grand journal, sur des personnalités toujours en vie, qui, un jour, disparaissent l’une après l’autre.
Partout signalé comme coup de cœur, autant sur les blogs que chez les libraires, je me suis dit que c’était un excellent livre pour les vacances. Mais je dois me rendre à l’évidence, je ne suis pas fait pour le mainstream, pour le "vu à la télé" ou autre label censé plaire à tous. Non pas que je n’aie pas aimé ce livre, que je trouve parfois décalé, absurde, mais je l’ai trouvé très long, bourré de temps morts, de répétitions de situations. Je m’y suis ennuyé et les divers personnages qui traversent la vie de Victor ne m’ont pas permis de décrocher de ce sentiment de monotonie. Ce qui est le comble pour un ouvrage que l’on me promettait enthousiasmant. Ni les morts des personnalités qui émaillent les pages ne m’ont pas donné de coup de boost pour reprendre me passionner pour ma lecture. Je suis allé au bout néanmoins, mais que ce fut long !
Victor Zolotarev, célibataire, s'ennuie. Il décide d'adopter Micha, un pingouin dont le zoo en faillite cherche à se débarrasser. Ecrivain au chômage, il a toutes les peines du monde à survivre.
Tout change lorsqu'un rédacteur en chef d'un grand quotidien lui propose de travailler pour la rubrique nécrologie. Le seul point d'interrogation est qu'on lui demande d'écrire la nécrologie de personnes encore en vie, jusqu'au jour où celles-ci meurent... Dès lors sa vie va prendre un drôle de tournant.
Sous l'aspect un peu niais de cette relation entre un écrivain et un pingouin, l'auteur va soulever les incohérences de l'après bloc soviétique où il n'y a plus de repères, où c'est la loi du plus fort qui règne.
Dans ce roman, tout est en nuance de gris : la neige sale, les immeubles massifs et sinistres, le temps froid et pluvieux au ciel bas, le caractère et l'aspect des personnages... Mais ce roman n'en est pas pour autant sinistre, il y a beaucoup d'ironie, et même un touche d'innocence et d'espoir avec le personnage de Sonia, la petite fille de l'un de ses amis qui finit par disparaître de manière bien étrange.
J'ai beaucoup aimé ce roman qui ml'a permis de découvrir un univers complètement absurde, un monde où l'on voit bien que la population subit une vie qui est loin de celle rêvée et qui ne trouve comme échappatoire que l'alcoolisme à outrance.
J'ai aussi apprécié le parallèle entre Victor, écrivain "raté" et le pingouin, ils l'ont donné l'impression d'être les deux faces d'un miroir.
https://quandsylit.over-blog.com/2023/06/le-pingouin-andrei-kourkov.html
Victor Zolotarev mène une vie trop tranquille, pourquoi ne pas prendre un compagnon ? Justement le zoo de Kiev cherche à placer – pour cause de faillite - ses animaux aux particuliers, et il choisit de prendre un pingouin. Mais une rentrée pécuniaire devient vite nécessaire ; aussi puisque la création d’un roman classique ne le motive guère, il génère des billets de nécrologie – nonobstant que les personnes soient vivantes - pour un journal : Stolitchaïa.
Voici le point de départ de l’auteur, qui si saugrenue semble ce partenariat – du reste peu plausible – n’en demeure pas moins, une critique de la vie sociale et surtout politique de l’Ukraine dans les années 1995/1996.
La conséquence de la parution des « petites croix » aura de fortes répercussions sur sa vie pantouflarde ! Andreï Kourkov nous brosse ainsi le portrait du quotidien lié à la violence, et surtout le besoin de nettoyer la ville de la corruption ; avec pour corollaire la maxime suivante : l’essentiel est et demeure de vivre, vivre à tout prix !
Si d’emblée, le style est rapide et semble pauvre, il ne sert qu’avec l’aide de l’allégorie du pingouin, à étendre les différents sujets de réflexion aux lecteurs. De faire connaître les difficultés et les conflits liés à la géopolitique pour amener la paix dans une démocratie annoncée mais guère fondée.
Enfin il apparaît que le nom du sujet animal du titre : « Le pingouin » n’est pas approprié, car l’auteur parle d’un manchot royal, qui habite normalement en antarctique. Par ailleurs, Andreï Kourkov a écrit une suite, parue sous le titre : « Les pingouins n’ont jamais froid », qui commence par le retour de Victor, de ce lieu glacial, afin de rechercher son fameux « pingouin ».
Le " Pingouin" surnom donné à Victor Zolotarev , écrivain en difficulté qu ivient d’adopter un pingouin du zoo de Kiev suite à sa fermeture.
Entre chômage et la compagnie d’un animal mélancolique , il finit par accepter de travailler dans un grand quotidien pour rédiger des rubriques nécrologiques. Il se rend compte que ces rubriques nécrologiques concernent des personnes toujours vivantes, mais qui les unes après les autres décèdent comme s’il s’agissait d’une mort annoncée…
- Un héros très naïf qui va être confronté à un monde corrompu et impitoyable.
- Un humour décalé, une écriture légère qui même si elle est naïve met en évidence la place de la mafia dans cette société.
- Une fin inattendue dans une atmosphère mi drôle, mi inquiétante….
- Un récit satirique qui met en relief le climat politique et psychologique de la société ukrainienne post soviétique.Un bon moment de lecture
Je suis en attente de lire "les Abeilles grises"
J’ai eu de la peine pour ce pingouin dépressif qui se traine entre sa gamelle, la fenêtre et la baignoire pleine d’eau.
J’ai été émue par le personnage principal qui ne comprend pas trop ce qu’il se passe autour de lui : son chef qui disparait puis ré-apparait quand la poussière est retombée ; la petite Sonia qui lui est confiée.
J’ai aimé la bougie posée sur le pot de mayonnaise qui ouvre et ferme le récit.
J’ai eu froid depuis le début de l’automne jusqu’à la fin du printemps.
Mais surtout, j’ai été hallucinée de découvrir la corruption qui règne dans le pays où tout se paye en dollars. Comme aux Etats-Unis, si vous voulez être soigné, il faut payer.
Mais je suis restée sur ma faim : que va devenir le pingouin ?
L’image que je retiendrai :
Celle des grammes de Cognac que boit le personnage principal tout au long du récit.
https://alexmotamots.fr/le-pingouin-andrei-kourkov/
Un livre tragi comique d’un apprenti écrivain et de son pingouin à Kiev au milieu des années 90.
Les aventures de Victor et Micha le pingouin sont totalement loufoques mais aussi attachantes.
Victor Zolotarev, ancien journaliste au chômage, tente tant bien que mal de survivre à Kiev en compagnie de Micha, un pingouin dépressif rescapé du zoo. Un jour, le patron d’un grand quotidien lui propose de rédiger des nécrologies de personnes pourtant bien vivantes. Ce travail très rémunérateur permet à Victor et Micha de s’en sortir. Jusqu’à ce que le journaliste se rende compte que les personnalités dont il écrit les nécrologies ont la fâcheuse tendance à mourir dans la foulée, souvent de manière violente.
J’ai découvert Andrei Kourkov il y a de cela bien longtemps et ai depuis dévoré tous ses livres. Je suis sensible à sa plume grinçante, pleine d’ironie et d’humour. Avec lui, on se plonge dans cette Ukraine marquée par la chute de l’Union Soviétique, où les règles semblent avoir disparu et la loi du plus fort prédominer. Alors que le banditisme et la corruption règnent en maître, chacun tente de survivre à sa façon. Et quand ce « chacun » englobe un journaliste blasé, un pingouin dépressif, un pingouinologue cancéreux en phase terminale ou encore une femme qui s’installe chez le héros sans amour mais à défaut de mieux, on sait qu’on ne va pas vraiment s’ennuyer. Dans ce cadre, les personnages semblent d’accommoder de tout, ou presque. Et c’est aussi le cas du lecteur finalement, qui traversera ce livre très réussi sans se poser plus de questions que ça devant l’absurdité et l’inconcevable qui le composent.
En bref, un roman très profond et très juste qui ne manquera pas de vous toucher !
Une très belle surprise que ce pingouin neurasthénique, déprimé et coincé dans ce grand appartement habité par un écrivain raté....le livre lui ne l'est pas.
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