"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Yves Harteloup est un rejeton déclassé de la grande bourgeoisie, meurtri par la guerre.
En vacances sur la côte basque, il retrouve les matins radieux de son enfance et s'éprend de Denise, une femme mariée qui appartient à son milieu d'autrefois. Très vite, Denise l'aime et ne vit que pour lui. Dans ce premier roman publié en 1926 alors qu'elle avait à peine vingt-trois ans, Irène Némirovsky nous décrit la passion et les dangers qui guettent les amants. Et le goût que pouvait prendre le bonheur, au milieu des années folles.
Ecriture nette et précise comme toujours chez cette autrice. Grande maturité et analyse très fine pour un roman écrit par une jeune femme de 23 ans.
Yves Harteloup est un nouveau pauvre de la grande bourgeoisie sur Paris, meurtri par la guerre et en vacances sur la côte basque. Un matin sur la plage il s’éprend de Denise, une femme mariée qui appartient à son milieu d’autrefois…
Est-ce un trouble de pudeur d’un chagrin solitaire ou un véritable amour ?
Réflexions amoureuses, relations inconfortables, sentiments disgracieux viennent marquer le sable d’Hendaye dans les pages de ce livre.
Exprimer inexprimable, saisir l’insaisissable est le premier livre écrit par Irène Nemirosky en 1926 lorsqu’elle avait à peine 23 ans. Un coup de cœur !
Eté 1924. Yves Harteloup, jeune homme ruiné et rescapé de la guerre 14-18, est en vacances dans un hôtel de luxe à Hendaye, ville de son enfance riche et insouciante qu’il ne peut oublier. Endormi sur la plage, une poignée de sable lancée par Francette va changer sa vie et peut-être plus…………..
Francette est la fille de Denise en vacances avec son mari et résidant dans le même hôtel que lui. Il s’avère que ce Monsieur JESSAINT, le mari et père, est une vague connaissance qui se renoue au gré de ces vacances. Puis, advint ce qui devait arriver : le mari épousé mais non aimé, s’en retourne à ses affaires………………. Yves, Denise et Francette poursuivent leurs vacances communes. Puis Yves et Denise (Francette est laissée aux bons soins de sa nurse) entament une relation amoureuse sous le ciel de plus en plus terne de ce mois de septembre.
De retour à la vie parisienne, la relation continue. Harteloup, homme lâche et sans passion, s’ennuie dans son travail sans intérêt de scribouillard dans un quelconque ministère, dépense sans compter pour combler ou suivre la vie virevoltante de sa maîtresse. Tous ces petits problèmes pourrissent la vie de Harteloup qui s’enferme dans un certain mutisme, devient fuyant, refusant même de la recevoir. Denise, petite fille riche, innocente, égocentrique qui rêve d’un Amour absolu uniquement tourné vers elle. Cet amour de vacances ne va pas résister à la froideur parisienne. Ils ne pourront dépasser leurs égoïsmes respectifs et le fossé entre eux va s’agrandissant
Le livre se termine sur cette phrase : « Voilà, voilà, c’est fini…. Et je n’ai pas su que c’était le bonheur. »
Ce livre est fort bien écrit, les descriptions des états d’âme des deux héros sont parfaites dans leur crescendo. Du Sagan avant l’heure !! Mais…………. Parce qu’il y a un mais : je me suis ennuyée, terriblement ennuyée.
Chaleur du sang m’avait emballée. Et là, il y a vraiment eu un malentendu
analyse du sentiment amoureux. il faut aimer.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
Je peux comprendre qu'une histoire plaise ou non, mais la prose est cela dit magnifique !