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Sur une musique de Tania Leon, Le Maléfice des jacinthes est le premier opéra dont le livret soit tiré d'une pièce de Wole Soyinka, A Scourge of Hyacinths.
Joué en 1994 à Munich, il est aujourd'hui recréé dans une nouvelle version mise en scène par Robert Wilson au Grand Théâtre de Genève, à l'Opéra de Nancy et au Neues Festspielhaus de St. Pôlten. Le texte publié dans ce volume, en anglais et en français, est ainsi totalement inédit. Le décor : une prison dans un pays soumis à une dictature. Trois hommes sont derrière les barreaux. L'un d'eux, Miguel, a vu sa liberté sous caution commuée en peine capitale après un changement de loi.
Les scènes alternent entre le présent - la cellule de prison - et le passé - les tentatives de Miguel pour quitter le pays. Après avoir essayé de prendre un avion, il fuira en pirogue et tombera dans le double piège de la barrière des jacinthes d'eau et de la police politique. A la dénonciation de la dictature, de l'arbitraire et de la corruption se joint la dimension magique et mystique apportée par le personnage de Tiatin, la mère de Miguel, qui intercède avec ferveur - mais en vain - pour le salut de son fils auprès de la déesse Yemanja, " prêtresse des eaux claires ".
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